Va-et-vient et la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Ezio Auditore da Firenze, revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description
Après avoir appris que Cesare Borgia assisterait à la fête du Banquier dans le Trastevere, Ezio retira son déguisement de garde et infiltra les lieux.
Dialogue
Deux gardes des Borgia s'adressèrent à Ezio, le méprenant pour leur collègue que l'Assassin venait d'éliminer.
- Traqueur Borgia: Donne-moi le coffre, Luigi. Je vais l'apporter au Banquier.
- Brute Borgia: Tu peux entrer.
La brute laissa entrer Ezio, mais bloqua le passage aux autres gardes.
- Garde: On ne peut pas les suivre ?
- Brute: Vous retournez en patrouille, ordre de Cesare.
- Garde: Porca puttana !
Ezio s'éloigna hâtivement de la patrouille, et fut surpris d'apprendre la présence de Cesare au Trastevere.
- Ezio: Cesare ? Ici ?
Un autre garde courut prévenir la brute.
- Garde: Luigi a été tué. On a retrouvé son corps au Panthéon.
- Brute: Luigi ? Mais il vient d'entrer.
Ezio renfila ses robes en vitesse et s'en alla trouver les courtisanes.
- Ezio: Dis à Claudia que le Banquier est ici.
Se sachant désormais recherché, Ezio suivit l'argent le plus discrètement possible. Puis, le garde remit le coffre à un garde pontifical.
- Garde: Pour le Banquier.
L'une des courtisanes échangea quelques mots avec le nouveau porteur du coffre.
- Courtisane: Tiens, bonjour !
- Porteur: Bonjour.
- Courtisane: Vous désirez de la compagnie ?
- Porteur: Oui. Enfin... pourquoi pas ?
- Courtisane: Je ne suis encore jamais allée dans le Trastevere. Les ruines me donnent des frissons.
- Porteur: Je vous protégerai.
- Courtisane: J'en suis certaine. C'est un joli coffre que vous avez.
- Porteur: Il n'est pas à moi.
- Courtisane: Mais les bras musclés qui le portent, ils sont à toi...
- Porteur: Tu voudrais les toucher ?
- Courtisane: Mais que vais-je pouvoir dire au prêtre en confession ?
Le porteur remit l'argent à Juan Borgia, le Banquier.
- Porteur: Voici votre argent.
- Juan: Donnez-moi ça.
Et... ceci.
Juan prit la courtisane par le bras.
- Juan: Vous pouvez disposer.
- Porteur: Ça alors ! Mais où est passée ma bourse ?
Juan s'adressa à la jeune femme.
- Courtisane: Onoratissima.
- Juan: Bienvenue à ma réception. Je suis Juan Borgia.
Un garde vint les interrompre.
- Garde: Cesare va parler dans la grande salle, Eccelenza.
Juan se tourna vers la courtisane.
- Juan: Viens.
Pendant ce temps, une courtisane fit diversion tandis que deux autres dérobaient le coffre du Banquier.
- Juan: Est-ce que tu passes une soirée... agréable ?
- Courtisane: Oui, Eccelenza. Vraiment. Il y a tant de choses à regarder ici.
- Juan: Tant mieux. J'ai dépensé sans compter.
- Courtisane: Ça se voit.
- Juan: Les petits plaisirs de la vie rendent le pouvoir si gratifiant... J'aperçois une pomme. Je veux cueillir cette pomme. Et personne ne peut m'en empêcher.
- Courtisane: Oui, du moment qu'il s'agit de votre pommier.
- Juan: Tu n'as pas l'air de comprendre, ma petite. Tout ce que tu vois... m'appartient.
- Courtisane: Pas moi.
- Juan: Tu te trompes. Je t'ai vue voler l'argent de mon garde. Tu vas devoir gracieusement payer de ta personne pour te faire pardonner. Et cette nuit, tu m'appartiendras.
- Courtisane: Gracieusement ? Mais je dois gagner ma vie.
- Juan: Tu n'aurais pas une sœur, à tout hasard ?
- Courtisane: Une sœur ? Non. Mais j'ai une fille.
- Juan: 300 florins ?
- Courtisane: Disons 700 ?
- Juan: Entendu ! Traiter avec toi est un vrai plaisir.
- Cesare: Merci à tous d'être venus. C'est une très longue nuit qui nous attend. Quelle meilleure façon de célébrer mes victoires que de tous nous unir dans la fraternité, mes amis ?
Oui, je vous annonce que bientôt, l'unité de l'Italie sera enfin une réalité. Alors, nous la célébrerons en festoyant pendant quarante jours et quarante nuits ! Cominciamo ora !
Derrière lui, Rodrigo Borgia applaudissait son fils à contrecœur et lui glissa quelques mots avant de partir.
- Rodrigo: Il n'a jamais été question de conquérir l'Italie.
- Cesare: Mais votre jeune et brillant capitaine général vous soutient le contraire, pourquoi ne pas le laisser faire ?
- Rodrigo: Tu risquerais de bouleverser le fragile équilibre que nous avons eu tant de mal à instaurer.
- Cesare: Je vous suis infiniment reconnaissant, mais en tant que chef des armées, c'est moi qui prends les décisions.
Faites pas cette tête, amusez-vous.
Les deux Borgia quittèrent les lieux et le Banquier s'en alla retrouver ses invités. Pendant ce temps, Ezio s'était assis sur un banc au milieu des convives, et assassina Juan Borgia en toute discrétion.
- Juan: Toutes les beautés que j'ai vues, senties et touchées. Je ne regrette aucun des moments que j'ai vécus.
- Ezio: Un homme de pouvoir doit savoir se détourner des plaisirs futiles.
- Juan: Mais... j'ai donné au peuple ce qu'il réclamait.
- Ezio: Et maintenant tu en paies le prix. Nul ne peut jouir éternellement de plaisirs qu'il n'a pas mérités. Requiescat in pace.
Conséquences
Ezio assassina le cardinal Juan Borgia l'Ancien, banquier de Cesare.