Un héritage encombrant est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Dariâ, revécue au XXIe siècle à travers l'Animus.
Description[]
Quelques années plus tôt, Dariâ a appris par sa mère qu’elle pourrait être une descendante du célèbre explorateur Marco Polo. Mais, d’après ses recherches, l’héritage de ce dernier fut dispersé après la mort du dernier membre connu de la famille, il y a près d’un siècle. Il y a quelques semaines, Dariâ a découvert que le testament de Marco Polo n’aurait pas été dévoilé dans son intégralité. Après avoir graissé la patte d’un prêtre, elle a pu localiser son testament au Vatican. Nous nous mettons en route pour le siège épiscopal dans l’espoir que le testament fasse mention d’une aïeule de Dariâ.
Là, le prêtre véreux nous indique que le testament serait détenu par un membre influent de la garde romaine, un certain Nattaniele Drachetti. Il va nous falloir ruser pour accéder à ses appartements et dérober le testament.
Conséquences[]
Cette cache contenait bien une copie d’une partie du testament du célèbre explorateur ! Malheureusement, les pages concernant sa descendance sont manquantes… Ce n’est pas cette fois que nous saurons si Dariâ peut légitimement se prévaloir d’un lien avec Marco Polo.
Mais, dans le réduit qui abritait les pages du manuscrit, Dariâ remarque une trappe secrète. Lorsqu’elle l’ouvre, elle découvre un mot griffonné sur un morceau de parchemin. Dans sa langue natale, il est écrit « Ma très chère Dariâ, peu importe qui sont tes aïeux, tu n’as besoin de personne pour prendre la mer et explorer à ton tour. »
Le mot est posé à côté d’une magnifique arbalète et d’un superbe ouvrage de navigation ! En se saisissant du livre, l’odeur de peau tannée et d’encre qui en émane plonge Dariâ dans le souvenir du parcours qui l’a menée jusqu’ici…
Dariâ est née à Shiraz, en Perse, qui était alors au cœur de l’empire de Tamerlan. Fille unique d’une calligraphe, elle n’a jamais connu son père, ce qui ne l’a pas empêchée de connaître une enfance heureuse au sein d’une famille élargie d’artisans du livre. Elle baigne, son enfance durant, dans l’odeur des cuirs tannés, des encres, des produits utilisés pour fabriquer le papier et développe un amour pour tous les livres.
Brillante et curieuse de tout, elle apprend à lire et à écrire dès son plus jeune âge. Elle apprend par cœur de nombreux ouvrages de poètes, philosophes et savants de toutes époques et régions.
Passionnée par les récits des explorateurs, son arrière-grand-père lui offre pour son douzième anniversaire une magnifique édition du Livre des Merveilles, le récit des voyages de Marco Polo. Dariâ lui en est follement reconnaissante. Lorsqu’elle a terminé de lire l’ouvrage, sa mère lui laisse entendre que le célèbre explorateur serait son aïeul et la jeune fille en ressent aussitôt une immense fierté. Elle a alors une révélation : un jour, elle sera exploratrice !
Sa mère, bien qu’effrayée par la perspective de voir sa fille risquer sa vie aux quatre coins du monde, la soutient et la prépare. Dariâ développe progressivement sa propre philosophie. Éprise de liberté, elle observe les vagues de tyrannie qui s’abattent sur le monde autour d’elle et se promet de défendre le libre arbitre contre l’ordre établi. Sa mère, sentant le danger que représentent les opinions de sa fille, cherche à la protéger. C’est ainsi, de rencontres en contacts occultes, qu’elle parvient à attirer l’attention de la Confrérie.
Dariâ y est recrutée à l’âge de 16 ans et en épouse immédiatement la cause. Après un entraînement intensif, elle poursuit ses investigations sur son ancêtre et comprend qu’elle est en droit de revendiquer une partie de son héritage qui fut dispersé après la mort du dernier représentant connu de la famille à Venise en 1425. Plus qu’un héritage matériel, qu’il serait illusoire de réclamer, elle revendique la légitimité du grand explorateur afin de passer outre les discriminations et préjugés liés à sa condition de femme.