Un dernier conseil est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Il me reste à annoncer à Roshan ce que j'ai appris et à recevoir la plume.
Dialogues[]
Après avoir mené l'enquête Basim avait réuni assez de preuves pour déduire qui était la tête de l'Ordre des Anciens à Bagdad.
- Basim : J'en ai assez appris sur mes trois suspects. Il est temps d'aller demander conseil à Roshan, et d'en finir une bonne fois pour toutes.
Basim retrouva Roshan sur un toit de la ville ronde près du palais du dôme vert.
- Roshan : Basim. As-tu enquêté sur ces trois suspects ? Sinon, ta tâche n'est pas encore achevée. Tu as l'air résolu, Basim. Qu'as-tu appris ?
- Basim : Arib est innocente. Le gouverneur, un peu moins. Il a passé un marché avec l'Ordre et privé Alamut de la protection de ses cousins…
- Roshan : Tabban (Malédiction), c'est ce que nous craignions : être livrés à nos ennemis.
- Basim : Oui. En échange de la renonciation d'Abu 'Abdallah au trône. Il laisse sa couronne au profit de l'Ordre, qui est dirigé par…
- Roshan : Sa mère. Qabiha est la tête du serpent. Où est-elle en ce moment ?
Ils se tournèrent vers le palais.
- Basim :' Elle a fui au palais. En agissant vite, on peut sauver Alamut. Remets-moi la plume, maître !
Basim tendit la main vers Roshan.
- Roshan : C'est promptement que la justice frappera Qabiha. Et c'est moi qui l'exercerai.
- Basim : Quoi ? Que dis-tu, maître ?
- Roshan : Qu'une main plus aguerrie est nécessaire. La dernière fois que tu es entré dans un palais, tu l'as quitté pour le moins… désemparé.
- Basim : N'ai-je pas fait mes preuves depuis ? Maître, j'ai mérité le droit de…
- Roshan : Quel droit as-tu mérité ? De tuer ?
Nehal écouta discrètement leur échange depuis un toit en surplomb.
- Basim : Non, ce n'est pas…
- Roshan : Le coup porté par l'un des nôtres est porté par nous tous. Ton ego deviendrait-il bouffi d'orgueil ?
- Basim : Ce n'est pas mon ego, maître. C'est le devoir. J'ai juré de quitter mon ancienne vie, de marcher dans l'ombre et de servir la lumière. J'entends bien le faire.
Roshan finit par acquiescer.
- Roshan : Qabiha est plus dangereuse que ses hommes. Frappe vite, et mets fin à tout cela.
Roshan lui remit la plume.
- Roshan : N'hésite en aucun cas.
Roshan s'en alla, Nehal bondit du toit pour rejoindre Basim.
- Nehal : Aussi tendre que la pierre. Qui est-elle pour t'empêcher de tuer Qabiha, ou te dire quand frapper ?
- Basim : Mon maître et mentor, sans qui je serais mort il y a longtemps, un cadavre dans les rues d'Anbar. Tu t'amuses à m'espionner, maintenant ?
- Nehal : Constamment, oui. Alors tu comptes ravaler tes questions, frapper ses ennemis et obéir sans broncher… Et vivre ta vie sous l'emprise d'un djinn, dans la masure que tu espérais quitter ! Viens me chercher quand tu auras accompli ton "devoir".
Elle le laissa et Basim se remémora pourquoi il se battait en énumérant les méfaits de sa future victime.
- Basim : Tant de gens sont morts ou ont disparu. Et toutes les traces de sang remontent jusqu'à toi. Al-Bahamout. Le dernier masque à lever. Tu as lancé Wasif contre les rebelles, soutenu Al-Ghul, vendu la couronne de ton fils pour t'emparer d'Alamut. Tout cela pour quoi ? Un témoignage sans valeur d'une époque oubliée ? Peu importe. Je te trouverai au palais. Et je trancherai la tête du serpent.
Conséquences[]
Basim fit son rapport à Roshan, récupéra la plume et se prépara à tuer la cheffe de l'Ordre des Anciens.