Wiki Assassin's Creed
S'inscrire
Advertisement
Wiki Assassin's Creed
TempliersLfilmiconAC2iconRNbookicon
« En tant que Gonfaloniere, il est de mon devoir de m'assurer que Florence reste le symbole de la justice triomphante. Et tant que cette responsabilité m'incombera, je puis vous assurer que jamais la corruption ne gangrènera notre cité. »
– Uberto Alberti parlant de son rôle de Gonfaloniere, 1476[src]

Uberto Alberti (1416 – 1476) était le Gonfaloniere de Florence lors de la Renaissance et un membre de l'Ordre des Templiers. Malgré sa réticence, Uberto se retourna contre ses anciens alliés Lorenzo de' Medici et la Famille Auditore.

Avant sa trahison, il était un proche ami de Giovanni Auditore, même s'il autorisa personnellement l'arrestation puis l'exécution de Giovanni et sa famille sur ordre du Grand Maître Templier Rodrigo Borgia, en échange de promesses faites pour le bien-être de sa propre famille.

Biographie

Jeunesse

« Un saint homme, si l’on se réfère aux livres d’histoires. »
Shaun Hastings à propos d'Uberto

Uberto vécut à Florence pendant la majorité de sa vie. Véritable autodidacte, il devint l'un des officiers de justice les plus brillants de toute l'Italie, remportant tous ses procès. Il poursuivait les meurtriers, les violeurs et les pires criminels. Alors qu'il officiait comme avocat, sa famille fut chassée par la banque Medici, et Uberto en garda une rancune très tenace[1].

Ses ressentiments l'amenèrent à prendre contact avec les Templiers, qui lui promirent tout ce qu'il désirait en échange de sa coopération. Les termes de leur collusion réglés, Uberto complota secrètement avec eux après son élection à la Seigneurie, où il tissa de plus en plus de liens avec les Medici afin d'obtenir la confiance de Lorenzo de' Medici[1].

Coopération avec les Medici

C'est dans ce processus qu'il se lia d'amitié avec Giovanni Auditore, un Assassin qui travaillait en étroite collaboration avec le Maître de Florence. Uberto, quelque peu en retrait, servait de conseiller aux deux hommes dans certains cas, et fut notamment impliqué dans l'interrogatoire d'un des hommes de mains de Rodrigo Borgia à propos de l'assassinat de Galeazzo Maria Sforza, qui était d'ores et déjà programmé. Il fut également chargé de décoder une lettre que Giovanni avait interceptée à Venise. Cependant, après que Antonio Maffei en eut déchiffré le code, Uberto la fit détruire et remplacer par une autre, comme convenu[2].

Uberto fut alors en possession d'une copie de la lettre créée à partir du code déchiffré la veille. Il la transmit ensuite à Giovanni pour qu'il la remette à Rome, dans l'espoir de remonter la trace des comploteurs contre Sforza. Après avoir filé entre les doigts de Giovanni à Rome, Rodrigo fit réunir plusieurs Templiers, parmi lesquels figurait Alberti. Tout comme ses confrères Templiers, il fut informé que Giovanni devait être éliminé afin de faire triompher leurs plans[2].

L'exécution des Auditore

« En l'absence de preuves irréfutables de votre innocence, je n'ai d'autre choix que de vous déclarer COUPABLE. »
– Uberto prononçant la sentence à Giovanni, 1476[src]

Quelque temps plus tard, Ezio Auditore, le fils cadet de Giovanni, pénétra dans le bureau de son père alors que celui-ci était en pleine discussion avec le Gonfaloniere, à propos d'une affaire urgente ; Ezio fut renvoyé par son père avant qu'il pût entendre l'intégralité de leur discussion. Peu de temps après, Uberto fit arrêter Giovanni et ses fils Federico, Petruccio et Ezio pour trahison. Cependant, Ezio accomplissait des courses pour son père au moment de l'arrestation, et il échappa à ses ravisseurs. Après avoir rendu visite à Giovanni en prison, celui-ci lui ordonna de livrer une lettre à Uberto contenant les preuves évidentes d'un complot contre les Medici[1].

ACII Dernier debout 1

Uberto à l'exécution des Auditore

Lorsqu'Ezio arriva, à bout de souffle, Uberto proposa au jeune homme de rester chez lui pour la nuit – probablement dans l'intention de le tuer – mais Ezio déclina la proposition. Juste avant de s'en aller, Ezio aperçut une silhouette sombre derrière le Gonfaloniere, qui était en fait Rodrigo Borgia, l'homme responsable des événements qui allaient suivre[1].

Le lendemain, jour de l'exécution des Auditore, Giovanni rappela rageusement à Uberto le contenu des documents innocentant sa famille remis la veille par Ezio, mais Alberti feignit de n'en avoir pas eu connaissance, avant de condamner les trois à mort[1].

Au moment de leur mort, Ezio se précipita vers l'échafaud, l'épée en main, hurlant qu'Uberto paierait pour ce qu'il venait de faire, mais un garde le désarma avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Cependant, sur le conseil de deux amis de Giovanni, un voleur et une courtisane, Ezio fuit les lieux[1].

Après son échappée, Ezio retrouva sa domestique, Annetta, qui le guida jusqu'à la maison de sa sœur, près du Dôme. La sœur d'Annetta, Paola, lui enseigna les compétences nécessaires pour éviter d'attirer l'attention sur lui et pour assassiner Uberto, et prit soin de sa mère et sa sœur[1].

Mort

« Uberto: Tu aurais fait la même chose. Pour protéger ceux que tu aimes.
Ezio: Oui. Tu as raison. Et c'est ce que j'ai fait.
 »
– Les derniers instants d'Uberto, 1476[src]
ACII Circonstances aggravantes 5

Ezio tuant Uberto dans un accès de rage

Après plusieurs jours d'entraînement, Paola envoya ses courtisanes afin de découvrir où se trouvait Uberto afin qu'Ezio puisse mettre sa vengeance à exécution. Ezio suivit donc le Gonfaloniere jusqu'au cloître de Santa Croce où il devait assister à une exposition d'art organisée par l'artiste Andrea del Verrocchio[1].

En chemin, Uberto discuta avec Lorenzo de' Medici à propos des exécutions, et lui manqua de respect. Tandis qu'Ezio se faufilait au nez et à la barbe des gardes qui surveillaient l'exposition, Uberto conversa avec plusieurs nobles, qui le congratulaient suite à l'exécution. Puis il remarqua qu'Ezio s'approchait de lui, mais il fut trop pétrifié pour appeler à l'aide[1].

Sautant sur l'occasion, Ezio assassina brutalement Alberti avec sa Lame secrète, le poignardant à plusieurs reprises dans la poitrine. Puis Ezio, son père et ses frères désormais vengés, se tourna face à l'assistance médusée et clama que les Auditore n'étaient pas morts et qu'il était toujours là[1].

Personnalité

Uberto était très imbu de lui-même et était très confiant en ce qu'il faisait. Sa coopération avec les Templiers ne fit que renforcer ce sentiment de supériorité. Il se lassait facilement corrompre, même si il argua qu'il avait coopéré avec Rodrigo Borgia pour protéger sa famille grâce à l'argent que lui avait versé l'Espagnol[1].

Ainsi, il exécuta n'importe quel ordre, même lorsqu'il s'agit d'exécuter son ami Giovanni. Néanmoins, il n'appréciait pas énormément Rodrigo et exprima de profonds regrets après l'exécution des Auditore, écrivant ses pensées dans une lettre où il dit également avoir agi sous le compte de la peur, celle-ci gagnant sur son honneur[1].

Notes

  • Dans son entrée dans la base de données, il est dit qu'Uberto n'était pas un Templier. Pourtant, Mario Auditore le considère comme tel.
  • Dans la vidéo sur lui dans la base de données, on peut voir quatre cordes sur la potence de la Piazza della Signoria, au lieu des trois présentes dans le jeu. Il est probable que cette corde était prévue pour Ezio. La même image montre les Auditore dans un ordre différent et portant des vêtements légèrement différents. Toujours sur cette image, les Auditore sont suspendus pas la corde, alors que dans le jeu, le sol s'affaisse en dessous d'eux.
  • Dans l'adaptation mobile non canonique d'Assassin's Creed II, sa profession est décrit comme celle de juge, et pas Gonfaloniere de Florence. Ezio ne le traque pas avant 1486, et son assassinat a lieu à Venise. Tandis qu'Uberto voyage en gondole avec une escorte de gardes, Ezio le traque en courant sur un quai adjacent, puis utilise son Grappin pour se propulser au-dessus d'Uberto et l'assassiner.

Galerie



Advertisement