- « Beaucoup de choses m'ont écœuré au cours de ma traque. Le pays est opprimé, martyrisé. J'ai compris qu'on ne peut laisser l'Ordre se relever. »
- – Bayek à Cléopâtre.[src]
La traque des Porteurs de masques fut la recherche et l'assassinat de douze membres de l'Ordre égyptien des Anciens, en 48 avant l'ère commune par les Medjaÿs Bayek de Siwa et Aya d'Alexandrie.[1]
Histoire[]
Prémices[]
En 49 avant notre ère, lorsque la montée en puissance des grecs en Égypte fut de plus en plus importante, l'Ordre des Anciens commença à s'intéresser aux savoirs égyptiens, désirant découvrir les reliques des anciens dieux. Bayek fut une cible de choix pour l'Ordre, qui estimait qu'il détenait les connaissances nécessaires de par son statut de Medjaÿ, pour ouvrir les portes d'un sanctuaire à Siwa. Les têtes pensantes de l'Ordre, appelées « Porteurs de masques » capturèrent ainsi Bayek et son fils Khemou, qui fut tué lors d'une altercation avec l'un des membres. Fous de rage, Aya et Bayek jurèrent de se venger et commencèrent à traquer leurs membres, un par un.[1]
Le Héron[]
- « Je ne dors jamais. J'attends, moi. J'attends dans l'ombre. Et je vous tuerai tous. Tous ceux qui ont qui ont respiré l'air de Siwa ce jour-là. »
- – Bayek à Roudjek, 48 AEC.[src]
Alors qu'Aya retourna à Alexandrie, Bayek traqua durant une année l'Ordre et découvrit l'identité de l'un d'eux, Roudjek, le nomarque de Saqqarah, surnommé « Le Héron ». Le Medjaÿ le retrouva dans la pyramide rhomboïdale et sans son garde du corps à ses côtés, Roudjek prit l'offensive en lançant le même couteau qui avait tué Khemou, mais Bayek le para à l'aide du masque de l'Ordre qu'il tenait entre ses mains. Sans attendre, il le plaça violemment sur le visage de Roudjek, le tuant sur le coup.[2]
L'Ibis, le faux Oracle[]
Lorsque Bayek retourna à Siwa, il apprit qu'un faux prêtre appelé Medounamoun, tyrannisait et torturait les habitants de la région afin d'ouvrir la crypte du temple de l'oasis. Bayek s'occupa de la situation et élimina quelques-uns de ses gardes, libéra ses prisonniers, et abattit l'Ibis dans le temple. Ce dernier déclarant que l'Ordre le croyait mort, provoqua Bayek sur son fils, et celui-ci, fou de rage, l'acheva en lui fracassant le crâne avec l'orbe dorée que Medounamoun étudiait.[3]
Le Vautour et le Bélier[]
Aya, quant à elle, identifia Actéon, dit « Le Vautour » comme membre de l'Ordre grâce à un masque trouvé dans sa chambre. Elle attendit alors son retour dans ses quartiers et le força à porter son masque puis enfonca sa lame dans ses yeux. Lorsqu'elle rentra chez elle, Aya fut suivie par Ktesos, dit « Le Bélier » qui souhaita se venger de la mort de son ami, mais elle l'élimina en premier, non sans difficulté.[4]
La fin de l'Hippopotame[]
Bayek rejoignit sa femme à Alexandrie et planifièrent tous les deux l'assassinat d'un autre membre qu'ils identifièrent comme étant le « Serpent », officiant à la cour de Ptolémée. Bayek se chargea de le traquer, tandis qu'Aya resta cachée dans la bibliothèque pour éviter d'être tuée par Gennadios et ses hommes qui la traquaient. Avant qu'il parte, Aya lui confia la lame secrète qui avait autrefois tué le tyran Xerxès Ier. Il s'infiltra alors dans le bureau du scribe royal et trouva des documents identifiant l'homme, nommé Eudoros. Bayek se rendit dans les bains publics comme indiqué par Aya, surprit le scribe en lui plongeant la tête dans l'eau puis actionna sa lame secrète qu'il planta dans son cou, au prix de son annulaire sectionné.[5]
En ayant également profité d'éliminer Gennadios, Bayek retourna voir Aya, désormais libre, et tous deux décidèrent de rencontrer Cléopâtre, elle aussi victime des actions de l'Ordre qui l'avait évincée du pouvoir au profit de son frère. Aya et Bayek apprirent sans surprise qu'Eudoros n'était qu'un pion surnommé « L'Hippopotame », et comprirent que l'Ordre dépassait toutes leurs craintes et que leur influence s'étendait bien au-delà de leurs régions d'origine.[6]
La pince du Scarabée[]
- « Les sables engloutissent des villages entiers. Mais une force humaine malfaisante les accompagne. Cette force est un membre de l'Ordre des Anciens appelé le Scarabée. »
- – Apollodorus à Bayek.[src]
Tandis qu'Aya décida de servir Cléopâtre, Bayek partit dans le Nome de Sapi-Res à Saïs localiser le Scarabée. Dans le village, il rencontra Harkouf qui avait collecté un grand nombre d'informations sur les pratiques de l'homme, réputé pour ensevelir vivants ses ennemis dans le sable, ne laissant que leur tête dépasser à la merci de la chaleur et des animaux sauvages.[7]
Après enquête, Bayek fit la rencontre de Taharqa qui lui proposa d'offrir des informations sur le Scarabée. Toutefois, celui-ci l'entraîna dans son piège favori et Bayek se retrouva le corps enseveli dans le sable, réalisant que lui et le Scarabée ne faisaient qu'un. Grâce à l'aide de sa monture et de son aigle Senu, le Medjaÿ se dégagea du sable et retrouva Taharqa qui perdit la vie de sa lame.[8]
La Hyène[]
- « Un personnage surnommé la Hyène étend son ombre sur les terres. Ce qui est sûr, c'est que Gizeh est marquée par la mort... et la ruine. »
- – Apollodorus à Bayek.[src]
Bayek rejoignit ensuite Gizeh où l'une de ses cibles, la Hyène, contrôlait le marché noir pour des raisons mystérieuses. Mered, le contact d'Apollodorus, fut le marchand qui dévoila à Bayek que la Hyène était une certaine Khaliset. Après avoir avoir rendu service à l'homme, Bayek se mit en quête de retrouver la femme et trouva des indices indiquant son emplacement au tombeau de Khéops. Il la retrouva executant un rite dans le but de ramener sa fille Eshe à la vie, mais Khaliset, furieuse que le Medjaÿ ait profané le tombeau de sa fille, s'attaqua à lui. Suite à duel au cœur d'une tempête de sable, la Hyène trouva la mort.[9]
Le visage du Lézard[]
- « Mon territoire est frappé par une malédiction. Même Apis, le taureau sacré, est affecté. Celui que l'on appelle le Lézard a répandu une sorte de pouvoir démoniaque. »
- – Pasherenpta à Bayek.[src]
Bayek s'attela par la suite à découvrir l'identité du prochain membre, le Lézard, que l'on soupçonnait être à l'origine des malédictions pesant sur Memphis. Ce dernier avait en effet empoisonné le taureau sacré de la ville, et maintenait les gens dans la peur avec un dangereux poison. Bayek rencontra le grand prêtre Pasherenptah qui le dirigea vers le Clairvoyant, et après un rituel et la consommation d'une boisson préparée par ses soins, eut une vision de lui-même combattant le dieu-serpent Apep, et de son fils dans les champs de roseaux. Suite à son enquête, Bayek découvrit que le Lézard était Hetepi, un prêtre et l'un des plus proches conseillers de Pasherenptah, à son insu.[10]
Lorsqu'il chercha à localiser Hetepi, Bayek eut du mal à le différencier de ses condisciples, puisqu'ils portaient tous le même attirail. Toutefois, la toux exécrable d'Hetepi et la couleur de son vêtement le trahirent, et Bayek l'assassina.[10]
Les écailles du Crocodile[]
- « D'abord Siwa, maintenant le Fayoum. C'est la région la plus opprimée de toute l'Égypte. Où le Crocodile exerce son emprise. Les habitants vivent dans le chaos et la peur. »
- – Apollodorus à Bayek.[src]
Bayek voyagea ensuite en direction du Fayoum pour retrouver l'informateur d'Apollodorus et découvrir l'identité de sa prochaine cible, le Crocodile. La région était victime de manipulations législatives, de corruption économique et d'une oppression violente, dépossédant les égyptiens de leurs terres et de leur culture.
Bayek fut amené à combattre dans l'arène de Krokodilopolis où il retrouva une vieille connaissance de Siwa, Kensa. Tous deux combattirent dans l'arène jusqu'à éliminer un duo d'invincibles guerriers, les « Frères gaulois », Viridovix et Diovicos, qui avaient pour mécène le Crocodile. À l'issue du combat, Bayek apprit de la bouche des vaincus qu'il s'agissait de Berenike. Bayek la traqua et comprit avec douleur que Kensa était son garde du corps. Il élimina le Crocodile et retourna voir Cléopâtre.[11]
Le Scorpion[]
- « Il y a deux autres noms que nous devons rayer : le Scorpion et le Chacal, qui font partie de la garde royale de Ptolémée. »
- – Aya dans une lettre à Bayek.[src]
La peau du Lion[]
- « La mort de ton fils m'a valu le respect de l'Ordre. Et de César. Je tenais Rome. Elle m'a apporté un empire, mille fils tous plus grands les uns que les autres. »
- – Flavius à Bayek après son assassinat.[src]
Le Chacal, le Gabiniani[]
- « La seule chose qui t'attend, c'est l'oubli. Pour ton nom, ton Ordre et les corps putréfiés des Gabiniani. Qu'Apep dévore ton cœur fétide. »
- – Aya à Septimius avant de l'assassiner.[src]
Conséquences[]
- ↑ 1,0 et 1,1 Assassin's Creed: Origins
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Prologue (Origins)
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Le faux Oracle
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Aya (mémoire)
- ↑ Assassin's Creed: Origins - La fin du Serpent
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Medjaÿ de l'Égypte
- ↑ Assassin's Creed: Origins - La pince du Scarabée
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Les mensonges du Scarabée
- ↑ Assassin's Creed: Origins - La Hyène (mémoire)
- ↑ 10,0 et 10,1 Assassin's Creed: Origins - Le visage du Lézard
- ↑ Assassin's Creed: Origins - Les mâchoires du Crocodile
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