Le traité de Fort Stanwix signé en 1768, était destiné à résoudre des disputes territoriales entre les populations amérindiennes et les colons américains, qui cherchaient sans cesse à s'étendre davantage.
Le roi George III avait établi une limite en 1763, mais elle n'avait aucun fondement dans la réalité. Des colons vivaient déjà à l'ouest de cette ligne lorsqu'elle fut tracée, sans même parler du fait que ce n'était pas au roi de pratiquer une telle séparation.
Des membres de la confédération iroquoise rencontrèrent William Johnson à Fort Stanwix afin de négocier une nouvelle délimitation. Ils représentaient en outre d'autres nations plus petites, comme les Shawnee.
En réalité, les Iroquois n'avaient guère d'autre choix que de signer cet accord. Soit ils cédaient une partie de leurs terres et avaient la paix (au moins temporairement), soit ils devaient mener une guerre longue et usante. Seule la question du prix était réellement dans la balance.
Le traité signé fut profitable à Johnson. Il fit même main basse sur des terres que les Britanniques avaient laissées aux Cherokees plus tôt dans l'année. En réalité, le traité de Stanwix fut si controversé que le Bureau du Commerce britannique ordonna à Johnson de le renégocier, ce qu'il refusa.
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