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« Le corbeau chassera l'aigle pendant que les colombes brûleront. »
– L'appel aux armes de Sirus Favero aux Corbeaux.[src]


Sirus Favero (1433 - c. 1506), également connu sous le nom de "Il Corvo", était le Grand Maître des Corbeaux. Il fonde l'unité avec Cesare Borgia dans le but d'éradiquer les Assassins en adoptant leurs propres techniques.

Malgré le succès avéré du programme, Sirus et Cesare en vinrent à se quereller au fil des ans, développant une haine mutuelle qui amena finalement les Corbeaux à se séparer de leur organisation mère, les Templiers. Lorsque son fils fut tué par l'Assassin Lo Sparviero, Sirus jura de se venger de tous les Assassins et devint un agent double, gagnant la confiance du chef des Assassins, Niccolò Machiavelli, qui ignorait son identité en tant que chef des Corbeaux. Il prévoyait d'utiliser cette infiltration pour détruire à la fois les Borgia et les Assassins, mais sa duplicité fut finalement révélée, ce qui l'amena à lancer une dernière opération à Rome, au cours de laquelle il fut tué par nul autre que Lo Sparviero lui-même.

Biographie[]

Recruter par Cesare[]

Entre 1488 et 1494, Sirus Favero acquiert une réputation redoutable dans toute la Toscane pour avoir assassiné plusieurs nobles de la région. Sa célèbre cruauté séduit le templier Cesare Borgia, qui cherche à le recruter. Il y parvient en enlevant Sirus, à qui Cesare offre sa clémence en échange du serment de Sirus.

En tant qu'agent de Cesare, Sirus recrute d'innombrables hommes dans les rangs des Borgia. En raison de ses prouesses martiales, son rôle principal consistait à former les soldats des armées des Borgia. Ses relations permettent à son fils Matteo Favero de devenir capitaine dans l'armée de Cesare, bien qu'il parvienne à cacher ce fait à Cesare lui-même.

La fondation des Corbeaux[]

Peu après le Siège de Monteriggioni, Cesare Borgia et Sirus Favero conçoivent un plan pour détruire les Assassins en créant une unité spéciale de Templiers qui imite leurs tactiques. À cette fin, ils se procurent un groupe de jeunes hommes dans un orphelinat et invitent l'assassin espagnol Rafael Sánchez à leur enseigner les méthodes des Assassins à Vallombrosa. Sánchez, trompé en croyant que ce sont les Assassins qui l'ont engagé, les a formés pendant plus de cinq ans aux arts de la furtivité et de l'assassinat.

Un été, alors qu'il est établi que leur formation est terminée, Sirus fait irruption à Vallombrosa pour prendre le contrôle du régiment, informant Sánchez que sa tâche est terminée. Tandis que l'Assassin confus retournait en Espagne, Sirus annonça aux apprentis que leur véritable formation était sur le point de commencer et proclama qu'à partir de ce jour, ils seraient nommés "les Corbeaux".

L'ascension des Crobeaux[]

Au cours des années suivantes, les Corbeaux sont endoctrinés au service des Templiers. Sirus réussit à établir des relations avec les hommes, les convainquant qu'il les considérait tous comme ses fils et leur organisation comme une famille.

Pendant les années de domination des Borgia à Rome, les Corbeaux étaient actifs dans toute l'Italie, servant d'agents secrets des Templiers. En employant leur propre variante de la Lame secrète, appelée lame Corvix, qu'ils ont créée à partir de plans volés de l'arme, ils ont été en mesure de reproduire les techniques des Assassins. Ils terrorisent la Toscane, tendant des embuscades aux villageois et aux paysans dans la campagne, mais leur habileté à se déguiser leur permet d'échapper en grande partie à la détection des Assassins.

Au fil des ans, un fossé commence à se creuser entre Cesare et Sirus, car leurs idéologies divergent. En 1506, leur haine mutuelle provoqua la séparation des Corbeaux et des Templiers, qui les qualifièrent dès lors d'organisation de rebelles.

Mort de Matteo[]

Vers la fin de l'année 1506, Matteo a rallié les Corbeaux et un contingent de soldats Borgia autour du Colisée à Rome. Sirus était chargé d'y transporter un immense stock de lames de Corvix et d'uniformes, mais une telle cargaison a attiré l'attention des Assassins, qui ont envoyé l'un de leurs agents, Lo Sparviero, pour enquêter.

C'est alors que Sirus discutait avec son fils au pied du Colisée qu'ils furent repérés par Lo Sparviero, qui était à la recherche du chef des Corbeaux. Comme Sirus n'était pas en uniforme, l'Assassin ne l'a pas identifié comme un Corbeau et a préféré s'en prendre à son fils. Matteo feignit l'ignorance, espérant attirer Lo Sparviero dans une embuscade, mais il fut finalement tué au sommet du Colisée lorsque le piège échoua.

Matteo mort, Sirus et les Corbeaux lèvent le camp et quittent Rome. Quelques heures plus tard, Sirus est capturé par les Assassins à la périphérie de la ville. En mettant l'accent sur son ressentiment à l'égard de Cesare, Sirus a réussi à cacher son affiliation et à gagner la confiance des Assassins. Ceux-ci étaient convaincus qu'il n'était qu'un simple marchand d'armes engagé par Cesare pour livrer les lames de Corvix, sans véritable lien avec les Corbeaux.

Double Agents[]

Pendant un certain temps, Sirus a prétendu être un espion pour les Assassins, fournissant de précieux renseignements sur les activités de Cesare au chef des Assassins, Niccolò Machiavelli. Pour consolider la confiance de Machiavel, ses informations se sont souvent avérées exactes, voire utiles, pour les Assassins à de nombreuses reprises. C'est grâce à son aide que les Assassins ont pu décrypter le langage codé que Cesare utilisait pour ses messages, car il leur a donné sa propre copie du dispositif de décryptage, que Leonardo da Vinci a reproduit.

À un moment donné, Sirus a dirigé les Assassins vers un comptable de Florence qui travaillait en étroite collaboration avec Cesare. Machiavel espérait que le registre tenu par ce comptable contiendrait des informations incriminant Cesare. Après que Lo Sparviero l'eut récupéré, les Assassins apprirent que les Corbeaux étaient dirigés par un Grand Maître surnommé "Il Corvo" et que leur repaire se trouvait à Rome, d'où ils préparaient une opération impliquant les nobles de maisons prestigieuses.

Avec cette révélation, Machiavel insiste pour que Sirus reste à Florence avec lui, craignant le danger que les Corbeaux représentent pour lui à Rome et ignorant encore que son allié de confiance est Il Corvo lui-même. Sirus refusa afin de pouvoir continuer à coordonner les activités des Corbeaux directement depuis leur base d'opérations.

Des mois plus tard, Sirus a conseillé aux Assassins de cibler les messagers des Borgia qui livraient des lettres aux Corbeaux afin de les mettre sur la piste d'Il Corvo. Rencontrant Lo Sparviero devant le Château Saint-Ange, il identifie l'un de ces messagers Borgia pour l'Assassin, qui tue l'homme et transmet la livraison à Sirus comme demandé. C'est au cours de ce transfert que Lo Sparviero a commencé à se méfier du comportement de Sirus, en particulier lorsque ce dernier lui a demandé de rester caché pendant qu'il cherchait personnellement la cachette du corbeau. Il décida de le suivre pendant qu'il quittait le château.

Sirus s'attendait à ce que l'assassin désobéisse et le suive. Comme son fils avant lui, il feignit le contraire, dans l'intention de mener Lo Sparviero tout droit dans une embuscade. Alors que l'assassin arrivait dans une petite alcôve, il fut attaqué de toutes parts par plusieurs chefs corbeaux. Lorsqu'il devint évident que Lo Sparviero gagnait le combat, Sirus hurla qu'il allait venger la mort de son fils avec le sang de tous les Assassins avant d'utiliser ses ruses pour s'enfuir de la scène. Grâce à ses talents de Maître des Corbeaux, Sirus put échapper à Lo Sparviero qui le poursuivait.

Rassemblement pour le combat final[]

« Mes corbeaux vous feront exactement la même chose que ce que vous avez fait à mon fils ! Vous et tous vos frères le paierez de votre sang ! »
– Sirus à Lo Sparviero[src]

Au cours des semaines qui suivirent, Sirus, dont la véritable allégeance avait été révélée, se prépara à un combat décisif contre les Assassins. Sachant qu'ils cherchaient frénétiquement des indices sur sa localisation, il décida de se moquer d'eux en envoyant de nombreuses lettres insignifiantes entre ses corbeaux, s'attendant à ce que les Assassins les interceptent et les déchiffrent à l'aide de son dispositif de décodage. Bientôt, il commença à envoyer des messages à tous ses corbeaux, les convoquant tous à Rome, où il allait lancer sa plus grande opération. Les Assassins, une fois de plus par l'intermédiaire de Lo Sparviero, interceptèrent l'une des lettres à Florence et découvrirent cet appel aux armes.

Le jour où Machiavel arrive à Rome pour faire face à la menace, Sirus rassemble ses forces au Château Saint-Ange, ayant été alerté de l'imminence de l'attaque. Ses corbeaux inondèrent les rues de Rome tandis qu'il tendait un piège à sa cachette, prévoyant que les Assassins y frapperaient. Entre-temps, il avait agi rapidement, tuant la plupart des contacts de Machiavel à Rome. Comme son plan ne semblait pas donner aux Assassins la possibilité de se regrouper, Machiavel décida de se contenter de Lo Sparviero à ses côtés. Pendant ce temps, Sirus attendait devant le château, entouré de trois gardes du corps et avec le Ponte Sant'Angelo lourdement défendu par ses Corbeaux. Plutôt que de se frayer un chemin à travers le pont comme Sirus l'avait prévu, Lo Sparviero s'est faufilé jusqu'au château en passant en dessous.

L'Assassin solitaire, bouillonnant de haine, bondit sur le groupe de Sirus dès qu'il fut passé de son côté. Bien que ses gardes du corps soient plus nombreux que ceux de Lo Sparviero, ils sont néanmoins vaincus, et Sirus lui-même est tué juste après. Immédiatement après sa mort, la plupart des Corbeaux perdirent le moral et se rendirent. Machiavel et Lo Sparviero se sont précipités dans la cachette des Corbeaux pour récupérer les données qu'ils pouvaient, y compris des lettres de Cesare et des références à un Cube de Cristal. Alors qu'ils étaient à la recherche des Assassins, les soldats des Borgia ont incendié la cache.

Après la bataille, les Corbeaux sont dissous en tant qu'organisation et sont définitivement vaincus.


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