Roudjek dit le Héron (mort en 48 AEC) était le nomarque du nome de Saqqarah et un membre de l'Ordre des Anciens sous le règne de Ptolémée XIII.
Au cours de sa quête pour ouvrir le sanctuaire Isu de Siwa, Roudjek devint l'une des cinq personnes responsables de la mort de Khemou, le fils du Medjaÿ Bayek, en 49 AEC. L'an suivant, il fut traqué et tué par Bayek dans la pyramide rhomboïdale, devant la première victime de la quête de vengeance du Medjaÿ.
Biographie[]
Le Sanctuaire[]
Roudjek dirigea la nome de Saqqarah et favorisa le commerce du natron extrait des mines de la région. Sous le pseudonyme du Héron, Roudjek était membre de l'Ordre des Anciens, une organisation secrète cherchant à instaurer un Nouvel Ordre Mondial et à régner sur l'Égypte pour la façonner à leur image. L'Ordre avait tout donné à Roudjek, dont énormément d'argent, afin qu'il soutienne leur pantin, Ptolémée XIII, mais son allégeance envers l'Ordre ne tenait qu'au rang qu'il lui offrait.
Pour parvenir à leurs fins, Roudjek et quatre autres membres de l'Ordre, Lucius Septimius, Flavius Metellus, Pothinus et Medounamoun tentèrent d'ouvrir le sanctuaire de Siwa. Pour cela, ils tentèrent d'utiliser une Pomme d'Éden, mais, incapable de l'ouvrir, ils en conclurent que le meilleure chance était d'interroger le Medjaÿ local, Bayek.
En interrogeant un jeune garçon de Siwa, Chenzira et sa mère Rebecca, les agents de l'Ordre parvinrent à localiser le Medjaÿ et le capturèrent, lui et son fils Khemou. À la nuit tombée, on emmena père et fils dans le sanctuaire. Roudjek insista sur le fait que, de par son rôle de Medjaÿ, Bayek devait certainement posséder quelques indices émanant de légendes à propos du sanctuaire, mais le Medjaÿ affirma le contraire. Pendant que les membres de l'Ordre étaient occupés à distraire le pharaon, qui souhaitait descendre, Khemou déroba le couteau de Roudjek et le donna à son père, qui parvint à défaire ses liens et à attaquer ses tortionnaires. L'altercation qui suivit provoqua la mort de Khemou, Flavius déviant le bras de Bayek et plantant ainsi le couteau dans la poitrine du garçon.
Mort[]
Roudjek
La mort de Roudjek
L'année suivante, Roudjek fut traqué par Bayek, avide de vengeance. Coincé dans les salles de la pyramide rhomboïdale et sans son garde du corps Hypatos, laissé pour mort, Roudjek, recroquevillé au sol, fit une dernière tentative désespérée en laçant le couteau ayant servi à tuer Khemou sur Bayek. Le Medjaÿ utilisa le masque de Roudjek pour. stopper la lame, puis, en rage, le plaça violemment sur le visage de Roudjek.
Héritage[]
Après sa mort, Roudjek fut inhumé dans un sarcophage au sein de la pyramide par son amante, Souphia; Cette dernière, tout comme Hypatos, son ancien garde du corps qui avait réussi à survivre à ses blessures, préparèrent leur vengeance contre Bayek. Hypatos traqua le Medjaÿ jusqu'à Siwa, et l'affronta, mais périt à son tour de la lame de Bayek. Souphia connut le même sort quand sa tentative d'infiltrer les rebelles dans la nome de Saqqarah pour les faire tuer par des soldats échoua à faire tuer le Medjaÿ.
Personnalité et caractéristiques[]
À l'inverse de ses confrères, Roudjek n'était animé d'aucune véritable dévotion envers l'Ordre des Anciens. Homme de peu de convictions, il menait une vie plutôt normale, en dépit de son statut supérieure, n'aspirant à rien de plus qu'une vie de plaisirs et sûre. C'est ainsi qu'il se trouvait chanceux de faire partie de l'Ordre, qui avait permis sa richesse et son ascension. Plutôt hédoniste, Roudjek utilisa cette influence nouvelle pour augmenter ses profits en se servant du commerce du natron et par des actes de corruption. Les avantages qu'il recevait de l'Ordre excédait de très loin tout ce qu'il aurait pu obtenir sans, et sa fin amère montre une vérité sous-jacente, à qu'il n'était qu'un homme normal, pris dans un tourbillon de complots et incapable d'y faire face. Ainsi, il ne voyait pas très loin, et sous soutien fervent au pharaon Ptolémée XIII n'était dû qu'aux nombreux bénéfices qu'il engrangeait sous son règne. Il ne comprenait ainsi pas comment ni pourquoi quelqu'un pourrait s'en prendre au jeune pharaon, ne voyant pas les nombreuses souffrances du peuple d'Égypte.