Wiki Assassin's Creed
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Robert de Sable

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Robert de Sablé, IV du nom.

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Altaïr affrontant Robert De Sable et ses gardes.

L'une des neufs personnes qu'Altaïr doit assassiner, et aussi la dernière sur la liste. Un très bon combattant capable de se défendre contre les attaques rapides et mortelles d'Altaïr , il est aussi le mieux entraîné et est le personnage du jeu a avoir la plus grosse armure que le joueur puisse combattre.

Onzième grand maître de l'ordre des Templiers, Robert pourchasse un but similaire à celui des Assassins en le sens qu'il essaie de finir la guerre de la Terre Sainte. Al Mualim approuverait qu'il termine cette guerre, mais pas de la manière dont il souhaite le faire -les Assassins veulent que les gens trouvent la paix par eux-même tandis que les Templiers voudraient les contrôler pour les forcer à faire la paix. La première rencontre d'Altaïr avec Robert de Sablé se fait au temple de Salomon au début du jeu où il aurait apparemment découvert l'Arche où se trouvait l'Orbe d'Eden.

Son bras droit, Maria, se fera passer pour lui pour lui faire gagner du temps. Elle lui doit tout, d'après ses dires.

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Maria, se faisant passer pour De Sablé.

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Robert IV de Sablé, seigneur de Sablé est le onzième maître de l'ordre du Temple. C'est un noble dont on connait assez mal les origines. Il semble avoir été marié deux fois et avoir eu trois enfants (deux filles et un garçon) avant d'entrer dans l'ordre du Temple.



Avant la Croisade

Les généalogistes ont jeté quelque obscurité sur l'origine du dernier représentant de la famille de Sablé, en affirmant qu'il est issu d'une dame de Chources, sans apporter d'ailleurs aucun texte pour confirmer cette hypothèse. Il se peut qu'ils aient suivi du Paz, de Sainte-Marthe et de Quatrebarbes.

On pourrait tout au plus admettre un premier mariage de Robert III de Sablé, dont il ne resterait plus de preuves, puisque Hersende, sa femme, est nommée depuis le début de son veuvage en 1152 jusqu'à 1190, et qu'elle est dite expressément mère de Robert IV (?). Il existe bien une charte d'Evron, où la mère de Robert IV est nommée Emma, ce qu'on peut expliquer par un double nom que cette dame eût porté, Hersende et Emma, ou par une mauvaise lecture.

Templars

Robert de Sablé et ses Templiers assiégeants Masyaf

La fondation de Robert pour son frère Geoffroi date approximativement de 1170 ; il fit admettre un clerc à l'abbaye de Saint-Aubin, gratifié généreusement par lui, la même année. Les dix-neuf ans pendant lesquels on n'en entend plus parler, il les passa sans doute à la cour d'Henri II d'Angleterre et de Richard Cœur-de-Lion. Quand il se décida à suivre Richard à la croisade de 1190, il s'y disposa par de pieuses fondations. Celle du Perray, en Ecouflant, sous le vocable de Notre-Dame pour les Bénédictins, datée à faux de l'an 1120, est par les titres de seigneur de Briollay que prend le fondateur, et par toutes les circonstances du texte, de l'année 1189. Le fondateur et patron lui attribue des terres et des privilèges dans les paroisses d'Ecouflant, de Briolay et de Saint-Silvain. La seconde fondation, celle du Bois-Renou, dite plus tard du Perray-Neuf, fut faite aussi en 1189, par Robert IV, en présence de sa mère et sa femme, avec le concours pour un tiers de Pierre de Brion. Il en sera question de nouveau, quand Guillaume des Roches et Marguerite, sa femme, la transféreront à Précigné. Robert étant sur le point de partir pour la croisade, l'abbé d'Évron Geoffroi vint lui demander la reconnaissance de deux deniers de rente et d'une procuration sur la terre de Cadoin. Le noble chevalier le fit recevoir honorablement par son fils, se trouvant empêché de le faire lui-même à cause des préparatifs de son voyage. C'était le 6 juin. Puis, il le conduisit dans son donjon et lui montra de là la terre chargée de la redevance ; enfin à genoux et sans consentir à se relever, il lui servit le vin de l'hospitalité. Il eut l'assurance de la fraternité des religieux en présence d'Emma, sa mère, et de Geoffroi, son fils, qu'il pria de ne jamais manquer à ses devoirs envers les moines. Il partit alors. Richard le nomma, avec Gérard, archevêque d'Auch, Bernard, évêque de Bayonne, Richard de Chamvil, Guillaume d'Oléron, membre de son conseil pour le gouvernement de la flotte Anglaise, Normande, Bretonne et d'Aquitaine et l'exercice de la justice. Le seigneur de Sablé eut spécialement la charge de la flotte, assista au cours du voyage à la constitution du douaire de la reine Bérangère de Navarre.


La Troisième Croisade

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Altair recueillant les dernières paroles de Robert de Sablé

Arrivé en Palestine, il fut reçu de l’ordre du Temple et promu tout de suite à la dignité de grand-maître. On le voit en fonction jusqu'en 1193, date probable de sa mort. Robert de Craon, avait eu cette dignité dès 1138.

Après la mort de Gérard de Ridefort, les Templiers laissent vacant le poste de maître plusieurs mois et en profitent pour réformer certains points de la Règle qui concernent en particulier les mesures disciplinaires à prendre en cas de manquement à ses responsabilités du dirigeant suprème de l'Ordre. Ce n'est donc probablement qu'en octobre 1191[4] que Robert de Sablé — un homme neuf — est élu quelque mois après son admission en juin 1189. Guillaume de Tyr situe même l'élection au début de 1191.

Ami du souverain d'Angleterre, Richard Cœur de Lion, il participe à la prise de Saint-Jean-d'Acre le 13 juillet 1191 puis à la bataille d'Arsouf où Saladin subit une large défaite. Robert de Sablé est de tous les combats contre Saladin et meurt en octobre 1193 au moment où est signée la trêve de trois ans entre Richard et le sultan d'Égypte qui autorise l'entrée des pélerins à Jérusalem .

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