- Al Mualim: "J'ai trouvé la preuve."
- Altaïr: "La preuve de quoi ?"
- Al Mualim: "La preuve que rien n'est vrai. La preuve que tout est permis !"
- – Al Mualim faisant face à Altaïr, 1191.
La reprise de Masyaf fut un événement survenu en septembre 1191 durant la Troisième Croisade, lors duquel l'Assassin Altaïr Ibn-La'Ahad rentra à Masyaf pour y affronter son Mentor, Al Mualim.
Après avoir éliminé huit Templiers par l'ordre de son maître, Altaïr partit traquer le neuvième, Robert de Sablé. Avant de mourir à Arsuf par sa main, de Sablé lui révéla qu'Al Mualim comptait user des pouvoirs de la Pomme d'Éden pour contrôler les habitants de Masyaf. Altaïr s'empressa alors de chevaucher pour Masyaf, espérant rétablir la situation.
Retour à Masyaf[]
Le village sous hypnose[]
- Robert: "Le trésor n'a pas été découvert par neuf personnes. Pas neuf, mais dix."
- Altaïr: "Dix ?! Ceux qui connaissent le secret doivent mourir. Donne-moi son nom !"
- Robert: "Un homme de ta connaissance. Il ne fait aucun doute que tu seras plus réticent à prendre sa vie que la mienne."
- – Robert révélant la trahison d'Al Mualim.
Après avoir tué Robert de Sablé pendant la bataille d'Arsuf, Altaïr rentra à Masyaf pour s'assurer que Robert lui ait bien dit la vérité. Lorsqu'il passa la porte du village, il le découvrit plongé dans un silence de mort, et un homme l'approcha, vraisemblablement sous hypnose.
Lorsqu'Altaïr lui demanda ce qu'il s'était passé, celui-ci divagua, lui disant de "suivre le chemin vers la lumière", après quoi Altaïr l'ignora avant de poursuivre sa route vers la forteresse. Aux alentours de la citadelle, Altaïr remarqua que tous les habitants sans exception avaient aussi sombré dans le même folie et balbutiaient des inepties semblables à celles prononcées par le premier homme.
Au pied des escaliers menant à la forteresse, Altaïr se heurta à un groupe d'Assassins lui barrant la route, eux aussi en transe. Voyant approcher Altaïr, ceux-ci l'encerclèrent et dégainèrent leurs épées. Altaïr n'eut d'autre choix que de les affronter et parvint à repousser une première vague d'illuminés.
Alors qu'une seconde vague accourait et que le combat semblait perdu d'avance, Malik Al-Sayf et ses alliés, épargnés par la Pomme, prirent les assaillants en embuscade et les obligèrent à fuir.[1]
Découverte du plan d'Al Mualim[]
- Altaïr: "Paix et sérénité, mon ami."
- Malik: "C'est à ton courage que nous devrons notre salut."
- – Altaïr et Malik se séparant avant de donner l'assaut.
Altaïr se hâta de rejoindre ses sauveurs sur la colline, et d'apprendre à Malik qu'Al Mualim avait trahi leur Confrérie. Or, d'après Malik, il avait également trahi ses alliés Templiers. En effet, suite au départ d'Altaïr de Jérusalem, Malik était retourné dans les ruines du Temple de Salomon et y avait trouvé un journal dans lequel de Sablé avait consigné toutes sortes de révélations, concernant notamment les pouvoirs de la Pomme et leur rôle dans les croisades.
Ce qu'avait découvert Malik lui avait brisé le cœur, mais lui avait aussi ouvert les yeux. Altaïr lui proposa alors de tenter une diversion en le chargeant de lancer une offensive contre la forteresse le temps pour lui d'affronter Al Mualim. Avant de partir, Altaïr lui demanda d'épargner leurs adversaires manipulés s'il le pouvait. Malik lui promit de rester fidèle au Credo et non d'agir comme leur maître puis s'en alla, lui et ses hommes.
Altaïr pénétra dans la cour de la forteresse, découvrant avec stupeur un attroupement de possédés, civils et Assassins. Avec prudence, Altaïr traversa la foule et entra dans le donjon.[1]
Duel avec Al Mualim[]
Seul face à la Pomme[]
- Al Mualim: "J'ai fait face à plus de mille hommes ! Tous étaient plus puissants que toi ! Et tous sont morts, par ma main ! Tu ne me fais pas peur !"
- Altaïr: "Prouvez-le."
- Al Mualim: "Que pourrais-je craindre ? Personne ne peut plus rien contre moi !"
- – Al Mualim usant des pouvoirs de la Pomme pour donner l'illusion de se dédoubler.
Cherchant son maître, Altaïr s'aventura derrière le donjon, dans le jardin surnommé le "Paradis" par les Assassins. À peine eut-il mis un pied dehors, la herse s'abattit derrière lui, et quelques mètres plus loin, Al Mualim l'immobilisa grâce à la Pomme. Le maître nargua son élève depuis son balcon, et Altaïr le défia aussitôt au combat.
En réponse à une question d'Altaïr au sujet de ses intentions, Al Mualim répondit qu'il avait trouvé la "preuve" que "rien n'est vrai" et que "tout est permis". À l'aide de la Pomme, il donna l'illusion que les neuf hommes qui allaient s'en prendre à Altaïr étaient ces anciennes cibles, alors qu'il s'agissait en réalité d'Assassins.
Altaïr s'en débarrassa sans difficulté particulière, et les pauvres âmes reprirent leur véritable apparence. Al Mualim, qui en avait profité pour descendre dans le jardin, paralysa de nouveau Altaïr. Al Mualim se vanta d'avoir fait face à plus de mille hommes, tous plus puissants qu'Altaïr, mais tous avaient péri par sa main.
Al Mualim brandit alors la Pomme et fit apparaître, toujours qu'illusions, des doubles de sa personne, mais Altaïr parvint à localiser le vrai Al Mualim grâce à sa Vision d'aigle et à le frapper de sa lame secrète.[1]
Entre illusion et réalité[]
- Al Mualim: "Tu as raison, nous sommes dans une impasse."
- Altaïr: "Oui ! Effectivement !"
- Al Mualim: "Tu me manqueras, Altaïr. J'ai toujours vu en toi mon plus brillant disciple."
- – Al Mualim s'apprêtant à affronter son élève.
Al Mualim décida alors d'engager un duel à la loyale, mais pas avant de s'être expliqué auprès de son élève. Altaïr lâcha qu'Al Mualim avait été pire que Robert, car le maître s'était emparé de la Pomme que acquérir le pouvoir. Al Mualim soupira, convaincu qu'il ne pouvait y avoir de paix tant que les hommes auraient leur libre arbitre.
Altaïr répondit avoir tué le dernier homme ayant tenu ce discours, mais Al Mualim rétorqua de plus belle en disant que ses menaces n'étaient que des mots, ce que contredit aussitôt Altaïr.
Lorsqu'Altaïr demanda à son maître pourquoi il ne l'avait pas formé comme les autres Assassin, celui-ci lui expliqua que les hommes agissaient toujours en fonction de ce qu'ils étaient, qu'il ne pouvait pas prendre le risque de l'affaiblir, et que les Templiers connaissant le secret du trésor devaient mourir.
En vérité, Al Mualim avait essayé de contrôler l'esprit d'Altaïr mais avait échoué, car Altaïr avait semble-t-il naturellement su voir au-delà des illusions de la Pomme. Le maître révéla que des événements inexpliqués tels que l'ouverture de la Mer Rouge, l'eau qui se trouvait changée en vin, Éris qui provoquait la guerre de Troie, n'avaient été que des illusions projetées par l'artefact.
Altaïr répliqua que le "Nouveau Monde" que cherchaient à créer les Templiers n'était rien d'autre qu'une illusion, ce à quoi Al Mualim répondit qu'il était meilleur que celui dans lequel ils vivaient, où les Croisés et Sarrasins s'entre-tuaient pour au nom de "fantômes". Selon lui, ces hommes vivaient eux aussi dans l'illusion, mais il leur en proposerait une moins sanglante.
Al Mualim comprit alors que la situation était sans issue. Il n'arriverait pas à convaincre Altaïr et demeurait fidèle à ses idéaux. Regrettant les talents gâchés d'Altaïr, Al Mualim libéra son élève et les deux hommes s'affrontèrent en duel jusqu'à la mort.
Au terme d'un long et rude combat, et même après qu'Al Mualim eut essayé à maintes reprises d'affaiblir et de désorienter Altaïr grâce à la Pomme, l'élève triompha de son maître et l'assassina.[1]
Le nouveau Mentor[]
- Al Mualim: "Impossible ! L'élève ne peut pas vaincre le maître..."
- Altaïr: "Vous me l'avez appris. Rien n'est vrai, tout est permis."
- – Altaïr et Al Mualim à l'issue du combat.
Al Mualim s'écroula dans la bras d'Altaïr, surpris de la victoire de l'élève sur son maître. La réponse d'Altaïr ne fut autre que leur Credo, "Rien n'est vrai, tout est permis", et Al Mualim accepta son sort et laissa échapper la Pomme. Pour Altaïr, le vieil homme détenait un pouvoir immense et aurait dû le détruire.
Al Mualim pensait pourtant que la Pomme était la seule chance de mettre un terme aux croisades et de ramener la paix, et n'aurait jamais fait une telle chose. Altaïr se fit la promesse de détruire l'objet, mais Al Mualim émit quelques doutes.
En effet, Altaïr fut comme ébloui par la beauté de la Pomme une fois devant l'artefact. Al Mualim le défia de le détruire comme il l'avait prévu, mais Altaïr s'en crut désormais incapable. Dans son dernier souffle, Al Mualim affirma qu'il le pouvait, mais n'en avait pas la volonté.
Al Mualim n'étant plus, Altaïr se tourna vers la Pomme qui reposait au milieu du "Paradis". Soudain, l'artefact projeta une carte de la Terre sur lequel figurait l'emplacement d'autres Fragments d'Éden. Malik et les autres Assassins surgirent alors du donjon et furent tous aussi fascinés par la Pomme. Enfin, ils espérèrent qu'Altaïr prenne à son tour la tête de la Confrérie, ce qu'il fit en tant que Mentor des Assassins du Levant.[1]
Conséquences[]
- « Nous agissons dans l'intérêt du peuple, pas pour préserver nos coutumes. [...] Ce sera en quelque sorte notre renaissance. »
- – Altaïr endossant son rôle de Mentor.[src]
Altaïr commença la rédaction de son Codex, un journal contenant les secrets qu'il avait découverts grâce à la Pomme, dont des améliorations pour la lame secrète et de nouvelles techniques d'assassinat. Après un long détour par la Mongolie, ce Codex arrivera durant la Renaissance dans les mains de l'Assassin Ezio Auditore da Firenze.[2]
Pour ce qui est des Templiers, un nouveau Grand Maître succéda à Robert de Sablé et établit leurs quartiers à Chypre. Cet homme, Armand Bouchart, y fit construire l'Archive des Templiers pour y entreposer le Fragment d'Éden.[3]
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