Ranjît Singh (1780-1839) fut le fondateur de l'empire sikh, dans la région du Pendjab, au nord-ouest de l'Inde, de 1799 à 1839.[1]
De nos jours, Ranjit Singh est vénéré par les Sikhs du monde entier comme l'un des héros majeurs de leur culture. Une statue de bronze d'environ sept mètres de haut représentant le maharadjah Ranjit Singh a été élevée près du parlement indien en août 2003.[1]
Biographie[]
Jeunesse[]
Ranjit Singh était le fils de Mohan Singh, petit chef de guerre de la région de Gujranwala, alors à la tête de la fonction misl Sukerchakia, auquel il succéda à l'âge de douze ans.[1]
Ascension[]
Lorsque Ranjît Singh devint gouverneur de Lâhore au profit des Afghans, le Panjâb fut éclaté en de nombreuses entités sous la direction de chefs de guerre tels que son père.[2] Ranjît Singh se rendit indépendant en 1799. Il prit le titre de Mahârâjadhirâaja du Pendjab à l'âge de vingt ans, puis étendit son domaine en annexant Amritsar ainsi que plusieurs territoires où l'islam était la religion principale.
Si certaines de ses conquêtes furent violentes, l'empire sikh sut se montrer très progressif et fit preuve d'un esprit remarquablement ouvert pour l'époque. Tous les habitants pouvaient pratiquer librement leur religion et le rigide système hindou de castes ne s'appliquait pas à la religion sikhe, qui considérait tous les hommes comme égaux.[1]
Il signa un traité de paix avec la Compagnie anglaise des Indes orientales et avec l'émir afghan Shah Shuja qui assura paix et stabilité à son état. Il accueillit ce dernier en 1814, alors en fuite, et en reçut le diamant Koh-i-Noor, à son insu un Fragment d'Éden[3].
Désireux de voir sa mémoire perpétuée au sein de la religion sikh, Ranjît Singh fit embellir le Harmandir Sahib en le recouvrant de marbre et en faisant dorer son toit ce qui lui valut le nom de Temple d'or.[1]
Ranjit Singh mourut à Lâhore en 1839, empoisonné par les Templiers comme Sir Francis Cotton, infiltré dans la Compagnie des Indes orientales, dans le but de prendre possession du Koh-i-Noor[3].
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