Prélude à la rébellion est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Aveline de Grandpré.
Description[]
Aveline fut dérangée par son père alors qu'elle jouait du clavecin.
Dialogue[]
Le morceau de clavecin d'Aveline fut interrompu par l'arrivée de son père.
- Aveline: Papa, je ne t'avais pas vu.
- Philippe-Olivier: Je n'ai pas osé t'interrompre. Ton interprétation... est si magnifique. Ta musique pourrait émouvoir les morts.
- Aveline: Tu me flattes, papa. C'est mon professeur qu'il faut féliciter. Je ne suis que l'instrument de sa volonté.
- Philippe-Olivier: Bénis sommes-nous d'avoir une fille qui utilise ses talents paisiblement plutôt que d'aller semer les trouble dans les rues. Il y a une telle agitation depuis l'arrivée des Espagnols... Je ne voulais pas interrompre tes exercices. Monsieur Blanc m'a demandé de te transmettre un message. Rejoins-le à l'entrepôt lorsque tu auras un moment. Mais sois prudente en chemin. Les rues sont dangereuses pour une dame.
- Aveline: Ne t'inquiète pas, papa.
- Philippe-Olivier: Oui, je ferai de mon mieux. Ton charme et ta grâce te protégeront comme une armure.
Aveline quitta sa demeure et se heurta à une dispute dans la rue.
- Civil 1: Tortionnaires ! Ravisseurs !
- Civil 2: Dites-nous la vérité !
- Garde: Misérables gueux ! Retournez à vos marais.
- Civil 3: Combien d'autres vont disparaître ?
- Garde: Reculez, ou je vous donnerai une bonne raison de protester !
Aveline protégea les émeutiers face aux gardes espagnols.

Aveline interrogeant les émeutiers
- Aveline: Assez ! Il est à terre. N'abusez pas du peu de pouvoir que vous avez.
- Homme: J'ai compris. Lâchez-moi.
- Aveline: Quelle est la raison de cette agitation ?
- Femme: Plusieurs personnes ont disparu et nous sommes sans nouvelles d'elles. C'est pourquoi nous...
- Aveline: Avez-vous la preuve que les Espagnols sont derrière tout cela ?
- Homme: Les enlèvements redoublent depuis leur arrivée.
- Aveline: Redoublent ?
- Femme: Notre existence est devenue insoutenable.
- Aveline: Cette émeute ne fera qu'aggraver les choses. Il vous faut des preuves.
- Homme: Et comment allons-nous y arriver ?
- Aveline: Je... Je ne sais pas. Pas encore.
- Homme: Tu parles d'une aide...
Aveline alla parler à Gérald à l'entrepôt.
- Gérald: Ah, Aveline ! Bonjour. J'ai une euh... une surprise pour toi. Qu'en dis-tu ? Aux yeux des passants, ce n'est qu'un entrepôt quelconque... Mais pour notre Confrérie ? Ce sera ton quartier général ! Agaté opère depuis le bayou, mais nous avons pensé que tu préférerais cet endroit pour... traiter tes affaires. Depuis ce bureau, tu pourras gérer... ou mieux, étendre l'empire commercial de ta famille. Cette pièce est toute à toi. Tu trouveras toutes tes tenues là-dedans. Là-bas, tu as un endroit tranquille pour te changer. Et enfin, le plus important, tes armes et tes outils seront rangés ici. Alors, ça te plaît ?
- Aveline: C'est parfait.
- Gérald: Eh bien, dans ce cas, je te laisse un moment pour que tu puisses te familiariser avec tout ça...
Aveline fouilla l'entrepôt puis alla retrouver Gérald.

Gérald dévoilant le pistolet-ombrelle à Aveline
- Gérald: Aveline, j'ai euh... j'ai élaboré un outil spécialement pour toi.
- Aveline: Une... une ombrelle ? Merci pour cette délicate attention, mais...
- Gérald: Permets-moi de euh... de te montrer.
Gérald fit une démonstration d'un tir de flèchette avec l'ombrelle.
- Gérald: Tu vois ? Élégant et mortel, tout comme toi.
- Aveline: Monsieur Blanc, personne ne me connaît mieux que vous.
Aveline tira accidentellement une fléchette contre le mur.
- Gérald: Ah ! Bien, euh... donc... nos affaires. Te souviens-tu de notre concurrent, Monsieur Bouché, celui qui coupe son vin avec de l'eau ?
- Aveline: Ne me dis pas qu'il a recommencé ?
- Gérald: Il prétend que notre café euh... rend ceux qui le boivent nerveux. Il a installé un étal, près des docks ; il y fait distribuer des pamphlets pour convaincre les badauds. Nos ventes... en souffrent. Et nous ne pouvons pas nous le permettre, surtout pas ces temps-ci.
- Aveline: N'en dis pas plus. Je me charge de faire taire ces calomnies.
Conséquences[]
Aveline protégea les émeutiers avant de visiter son nouveau quartier général et de recevoir le pistolet-ombrelle. Puis, elle s'en alla faire taire les calomnies lancées par Monsieur Bouché.