Portier est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Ezio Auditore da Firenze, revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description
Ezio Auditore se rendit dans les baraquements de Bartolomeo d'Alviano afin de lui proposer un plan visant à éliminer le baron français Octavien de Valois.
Dialogue
Ezio entra dans les baraquements, surpris d'être accueilli par Bartolomeo et sa fidèle épée, Bianca.
- Bartolomeo: Qui va là ?
- Ezio: Bianca, quel accueil.
- Bartolomeo: Ezio ! C'est ma femme que j'attendais.
Bartolomeo rengaina son épée.
- Ezio: Te connaissant, je ne suis pas surpris.
Ezio remarqua un mercenaire blessé à la jambe, aidé par ses confrères.
- Bartolomeo: Ces charognes de Francese nous mènent la vie dure.
- Ezio: Parle-moi de leur général, le baron de Valois.
- Bartolomeo: Cesare a persuadé le roi de France de lui confier une armée entière pour me vaincre. Plutôt flatteur.
- Ezio: Où puis-je le trouver ?
- Bartolomeo: La défaite de cette mauviette de Valois n'est plus qu'une question de temps. Nous avons pris l'avantage.
Une balle ricocha contre le mur d'enceinte, à quelques mètres d'Ezio.
- Ezio: On dirait qu'ils se rapprochent.
- Bartolomeo: Je maîtrise parfaitement la situation...
Un mercenaire accourut par le mur ouest.
- Mercenaire: Fermez les portes !
- Bartolomeo: Bon. On a parfois besoin d'un peu d'aide...
Les troupes françaises passèrent à l'attaque. Bartolomeo les affronta aussitôt puis donna l'ordre à Ezio de fermer les portes.
- Bartolomeo: Ezio, ferme les portes !
Ezio se retrouva face à la manivelle, mais dut s'en prendre à quelques soldats le temps de pouvoir la manipuler.
- Bartolomeo: Ils arrivent par l'autre côté !
Défends l'autre entrée !
Ezio tenta de venir en aide à Bartolomeo, mais d'autres soldats nécessitaient son attention.
- Bartolomeo: L'autre entrée !
Les portes !
Ezio ferma la première porte.
- Bartolomeo: Protège les baraquements !
Ezio s'approcha de la deuxième manivelle, malgré les combats.
- Bartolomeo: Les revoilà. Bianca va pourfendre ces Français !
Nous sommes encerclés !
Ezio repoussa quelques soldats.
- Bartolomeo: Ezio, ferme les portes !
Ezio parvint à fermer la seconde porte.
- Bartolomeo: Ils arrivent par l'autre côté !
Défends l'autre entrée !
Ezio affronta les assaillants dans l'espoir d'atteindre la dernière porte.
- Bartolomeo: L'autre entrée !
Ezio ferma l'ultime porte et élimina les derniers soldats français dans l'enceinte des baraquements.
- Mercenaire: Regardez, le baron de Valois nous fait un signe !
Octavien de Valois se tenait fièrement sur sa monture, entouré de ses troupes, au pied des baraquements. Ezio et les mercenaires se retranchèrent derrière les murs pour s'adresser au baron.
- Octavien: Bonjour, général d'Alviano. Êtes-vous prêt à vous rendre ?
- Bartolomeo: Rapproche-toi un peu, j'ai mal compris !
- Octavien: Eh bien, en voilà des manières, mon ami. Mais, voyez-vous, je n'en attendais pas moins du barbare que vous êtes.
- Bartolomeo: Viens m'apprendre le raffinement, en échange je t'apprendrai à te battre. Tu en as sacrément besoin, on dirait !
- Octavien: Ces joutes verbales sont fort amusantes, mais vous allez vous rendre sans condition, et avant le lever du soleil.
- Bartolomeo: Viens ! Dame Bianca va te murmurer ma réponse à l'oreille !
- Octavien: J'ai bien peur qu'une autre dame chère à votre cœur n'apprécie guère.
Un soldat français s'avança, maintenant Pantasilea Balgioni, l'épouse de Bartolomeo, en otage.
- Pantasilea: Mon mari va vous massacrer, jusqu'au dernier.
- Bartolomeo: Je vais te tuer, fottuto francese !
- Octavien: Du calme, du calme, pensez à votre femme. Vous m'avez bien compris : je vous veux dans mon camp, sans armes, à l'aube.
Octavien et ses hommes firent demi-tour.
- Octavien: Vous allez devoir vous habituer aux Français. Voyez-vous, toute l'Italie sera bientôt à notre botte.
- Bartolomeo: Tu vas voir, pezzo di merda, figlio di puttana !
Ezio et Bartolomeo suivirent le baron à cheval jusqu'à la caserne des Français.
- Ezio: C'est ça, leur camp ?
Les deux hommes arrivèrent aux portes du camp français.
- Bartolomeo: Tu captures ma femme et tu te caches derrière les murs d'une forteresse !?
Bartolomeo pointa son entrejambe du doigt.
- Bartolomeo: Je vais te dire, tu n'as rien entre les jambes. Ou plutôt si, un trou béant, si profond qu'il mène directement au maledetto inferno !
- Ezio: À quoi bon nous sacrifier ? Nous allons nous rassembler et forcer les portes, comme à l'Arsenal.
- Bartolomeo: Il y a plus de Français derrière ces portes que dans les rues de Paris.
- Ezio: Alors, nous grimperons sur les remparts.
- Bartolomeo: Impossible d'escalader. Pantasilea saurait quoi faire, elle... Cette fois, c'est sans espoir. Je reviendrai chargé de cadeaux pour supplier ce sale lâche d'épargner sa vie.
- Ezio: Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
- Bartolomeo: Qu'est-ce que j'ai dit ?
- Ezio: Rassemble tes hommes dans les baraquements. Je vais vous expliquer.
- Bartolomeo: J'espère juste que ton idée est bonne.
Bartolomeo se tourna vers ses hommes.
- Bartolomeo: Repliez-vous !
Ezio, Bartolomeo et ses mercenaires se replièrent aux baraquements.
Conséquences
Ezio défendit les baraquements contre l'assaut des Français, sans subir aucun dégât. Après avoir appris que le baron de Valois retenait Pantasilea dans sa forteresse, Ezio mit au point un plan visant à venir à son secours.
Note
- Si Ezio ne fermait aucune porte, d'autres gardes viendraient prendre la place des premières victimes.