- « C'est de la magie noire ! Le commandant ne doit jamais s'en emparer. »
- – Arno Dorian au sujet de la Pomme, 1794.[src]
La Pomme d'Éden n°1 est l'un des nombreux Fragments d'Éden fabriqués par la Première Civilisation dans le but de contrôler leurs esclaves humains. Comme l'indique son nom, il s'agit de la première des six Pommes d'Éden répertoriées par Abstergo Industries à ce jour, mais elle diffère des autres par sa taille plus réduite.
Propriétaires connus
- Première Civilisation (? - ?)[1]
- Suger de Saint-Denis (XIIème siècle)[2]
- Arno Dorian (1794)[2]
- Napoléon Bonaparte (vers 1799 - 1861)[1][3]
- Harry Houdini (? - 1926)[1]
- Ordre des Templiers (1926 - ?)[1]
Histoire
Jusqu'en 1794, la Pomme était renfermée dans la Tête de Saint-Denis, une lanterne mise à l'écart dans le Temple de Saint-Denis. Conçu par la Première Civilisation, l'artefact était capable d'augmenter les pouvoirs de la lanterne de manière à projeter des illusions et d'imprégner une arme de pouvoirs mystiques. Son premier propriétaire connu, l'abbé Suger de Saint-Denis usa de ses pouvoirs pour enchanter l'Aigle de Suger, qu'il cacha dans une alcôve secrète de la basilique Saint-Denis.[2]
En août 1794, l'officier d'artillerie Napoléon Bonaparte chargea un groupe de pilleurs de tombes mené par Philippe Rose de localiser le Temple et l'artefact qu'il abritait. Seulement, Rose travaillait sur deux tableaux, choisissant de trahir Bonaparte en prévoyant de livrer l'artefact pour un autre mystérieux commanditaire, une dénommée dame Ève. Arno Dorian s'en empara avant les pilleurs et s'en servit pour repousser ces derniers alors qu'il cherchait à fuir les lieux.[2]
Refusant d'abandonner la Pomme à Bonaparte, Arno retira l'artefact de la lanterne et le remit à un membre de la Confrérie française des Assassins, avant de lui donner l'ordre de l'apporter à Al Mualim, au Caire. En 1798, Napoléon mena une expédition en Égypte[2], puis rentra en France, la Pomme en sa possession.[4] Peu avant sa mort, Napoléon laissa la Pomme sur les bords de la Seine. Elle fut ensuite cachée par le général Bertrand auprès de l'Empereur de 1840 à 1861, sous le coussin d'or qui contenait sa précieuse épée d'Austerlitz, puis transférée dans un lieu encore plus sûr.[3]
Le quatrième propriétaire connu de la Pomme fut Harry Houdini, un magicien américano-hongrois passé maître dans l'art de la disparition. Il s'est servi de la Pomme lors de ses prestations, encore incroyables aujourd'hui. Officiellement, il est mort d'une péritonite consécutive à une rupture d'appendice. Mais Clay Kaczmarek déclare dans ses Glyphes qu'il aurait été assassiné par les Templiers à la recherche de l'artefact.[1]
Cette Pomme fut utilisée lors de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, pour provoquer une diversion. Elle fit apparaître un second tireur sur la colline avoisinant Dealey Plaza à Dallas, au Texas. Ce subterfuge rendit difficile le procès de Lee Harvey Oswald – un agent des Templiers – et de cacher les véritables intentions de l'assassinat commandité par Abstergo, et donc de ralentir l'enquête.[1]
Note
- Quand Arno Dorian utilisa la Pomme dans le Temple de Saint-Denis, son pouvoir se matérialisa sous la forme de chauve-souris agressant ses victimes.
Galerie
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Assassin's Creed II – Glyphes
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Assassin's Creed: Unity - Dead Kings (DLC)
- ↑ 3,0 et 3,1 Assassin's Creed: Le secret de Napoléon Ier
- ↑ YouTube: The Assassin's Den, entretien avec le scénariste Jeffrey Yohalem (en anglais)
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