Politique familiale est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Evie Frye, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
En échange d'informations relatives aux plans des rénovations de Buckingham Palace, Evie conduisit le maharadjah Duleep Singh à plusieurs politiciens londoniens.
Dialogue[]
- Singh: Enchanté de vous revoir, miss Frye.
- Evie: Votre Altesse, les plans des rénovations de Buckingham Palace sont introuvables.
- Singh: Dans ce cas, vous devrez vous contenter des copies.
- Evie: Il existe des copies ? Où ?
- Singh: Pas si vite. Avant cela, j'ai une affaire urgente à régler. Mon plan exige discrétion et rapidité, des qualités que vous possédez toutes deux.
- Evie: Mais je suis pressée par le temps, Votre Altesse.
- Singh: Alors, faites vite, ma chère. Les hommes les plus influents du Parlement demeurent hélas hors de ma portée. Mais ces hommes ont fait appeler des voitures en prévision du bal de ce soir. Procurez-vous une voiture officielle et nous conduirons ces politiciens à destination. En chemin, je m'entretiendrai avec eux. Et ensuite, je vous dirai où trouver les plans.
- Evie: Vous êtes un fin négociateur.
- Singh: Il le faut, quand on a l'habitude d'être sous-estimé.
Evie infiltra les Royal Mews.
- Evie: "Ne pas laisser ses sentiments mettre en danger la mission." Quelle erreur.
- Garde 1: J'ai l'impression que ce sera une grande fête, ce soir.
- Garde 2: Oh, ne t'excite pas. Les rupins iront dégueuler dans les buissons à trois heures du matin. Et c'est nous qu'on enverra nettoyer.
- Garde 1: Dieu veille sur la reine...
- Garde 3: Tu crois qu'on aura la chance de voir des gens importants ?
- Garde 4: Si on a de la chance, on n'en verra aucun et on passera une bonne soirée à s'ennuyer.
- Garde 5: Dieu merci, je finis tôt, aujourd'hui.
- Garde 6: On dirait que tu préfères le sommeil au travail !
- Garde 7: Attends d'avoir mon âge, on en reparlera.
- Garde 6: Je suis aussi vieux que toi !
Evie effraya les chevaux d'un simple tir de revolver, lui permettant ainsi d'emprunter une voiture royale sans avoir à rentrer dans la cour et de l'apporter à Singh.
- Singh: Allons-nous plaider notre cause, miss Frye ?
- Evie: Grimpez, Votre Altesse.
Singh monta à bord de la voiture.
- Evie: Où faut-il aller ?
- Singh: Belgrave Square.
Evie rejoignit le premier politicien à Belgrave Square.
- Politicien 1: Mais pourquoi tant de lenteur ? Toujours, tout le temps ?
Je dois passer chercher mon fils et je ne veux pas être en retard au bal !
Ma voiture est en retard !
À Victoria Station, s'il vous plaît, et vite ! Mon fils attend mon arrivée ! - Singh: Bienvenue, Monsieur.
- Politicien 1: Votre Altesse. Quelle surprise !
- Singh: L'inattendu n'est-il pas le piment de la vie ? Cela ne prendra que quelques instants. Nous devons discuter d'une affaire de la plus haute importance. Quand le Commonwealth a pris le Pendjab à mon peuple...
- Politicien 1: Il ne l'a pas pris, cela fut négocié dans les règles.
- Singh: L'Angleterre a promis de me protéger. En me privant de mon royaume, le Parlement a enfreint le traité conclu avec ma famille. Tenez, lisez.
- Politicien 1: Je... Je ne savais pas.
- Singh: Lisez. C'est tout ce que je demande. Vous êtes l'un des rares hommes en mesure de m'aider.
- Policitien 1: Je ferai mon possible.
- Singh: Merci, Monsieur.
Evie déposa le premier politicien à Victoria Station.
- Singh: Je suis sûr que vous profiterez du bal de ce soir avec votre fils.
- Politicien 1: Il rentre à peine de Delhi. Je lui ferai part de notre discussion. C'est très déconcertant.
- Singh: Cela a été fructueux.
- Evie: Et maintenant ?
- Singh: À St. James Park. Je remarque que Mr Green est absent.
- Evie: Il a d'autres choses en tête en ce moment.
- Singh: Ah. Dommage. Vous sembliez vous entendre à merveille.
- Evie: À tel point que c'était devenu un problème. "Il ne faut pas laisser les sentiments mettre en danger la mission."
- Singh: Cela m'a tout l'air d'une citation.
- Evie: C'en est une. De mon père.
- Singh: Ethan Frye.
- Evie: Vous l'avez connu ?
- Singh: Non, malheureusement. Mais Mr Green m'a parlé de lui. J'ai l'impression qu'il était un homme hors du commun.
- Evie: Il l'était, Votre Altesse.
- Singh: Et votre mère aussi. Cecily Frye. Votre père et elle étaient inséparables, ils ne faisaient qu'un. Le seul duo qui ait failli mettre en échec Mr Starrick. Et si amoureux l'un de l'autre. Du moins, d'après le peu qu'on m'en a dit.
- Evie: Cecily. J'aurais aimé la connaître.
- Singh: D'après ce qu'en dit Mr Green, vous lui ressemblez beaucoup. De par votre intelligence.
- Evie: Père ne parlait jamais d'elle. Que peut savoir Mr Green ? Il n'était qu'un garçon quand mon père l'a formé.
- Singh: Les enfants perçoivent bien des choses, miss Frye.
Evie rejoignit le deuxième politicien à St. James Park.
- Politicien 2: Où est ma voiture ?
Que font-ils donc ?
Allez, allez ! Je suis en retard !
Au parlement, je vous prie, et sans tarder. - Evie: Bien, Monsieur.
- Singh: Bonjour, Monsieur.
- Politicien 2: Mais, que faites-vous ici, Votre Altesse ?
- Singh: Je sais combien vous avez été occupé, dernièrement. Je ne vous demande qu'un peu de temps.
- Politicien 2: Ma foi, c'est assez peu orthodoxe, mais je vous écoute.
- Singh: Selon le traité conclu avec ma famille, l'Angleterre devait me protéger, mais elle m'a pris mon pays. Aujourd'hui, j'apprends qu'elle compte renforcer ses liens avec les Indes. Peut-être est-il temps de rendre le Pendjab à son peuple.
- Politicien 2: La reine vous verse une rente annuelle depuis Dieu sait combien d'années et vous mordez la main qui vous nourrit ?
- Singh: Ce n'est pas une question d'argent. Je ne peux pas rester les bras croisés et regarder mon pays tomber sous le joug d'une puissance étrangère. On traite les miens comme des esclaves. Je refuse de tolérer cela. Je suis prêt à mourir mille fois pour les libérer.
- Politicien 2: Votre passion m'émeut, Votre Altesse. Qu'attendez-vous de moi ?
- Singh: Prenez cet exemplaire de ce traité léonin et allez plaider ma cause auprès de la reine. Aidez-moi à libérer le Pendjab du joug britannique.
- Politicien 2: Je vous appuierai, mais je ne suis qu'un homme seul. Je ne peux vous promettre que mon soutien.
- Singh: C'est plus que suffisant. Merci, Monsieur.
- Politicien 2: Au plaisir, Votre Altesse.
Evie déposa le deuxième politicien au Parlement.
- Politicien 2: Dieu vous bénisse.
- Singh: Il n'en reste qu'un. Allons chez les Gladstone.
- Evie: Les Indes vous manquent ?
- Singh: Je me rappelle... l'odeur de cannelle de ma mère. Et lorsqu'elle me tenait dans ses bras, dans la chaleur de l'été, j'étais si paisible qu'elle finissait par s'endormir. La perte de mon royaume m'a peiné, mais en vérité, lorsqu'ils ont emmené ma mère... Je l'ai revue deux ans avant sa mort. Elle avait beaucoup vieilli. Elle me manque, les Indes aussi. J'aime cette terre comme j'ai aimé ma mère.
- Evie: Y retournerez-vous ?
- Singh: J'ai fait plusieurs demandes aux autorités, mais elles me les ont toutes refusées. Ne vous laissez pas tromper par les apparences, miss Frye. Sous bien des aspects, je reste un captif.
- Evie: Peut-être à l'avenir pourrons-nous œuvrer plus étroitement pour votre cause ?
- Singh: Je vous en serai fort reconnaissant, miss Frye.
Evie rejoignit William Gladstone.
- Gladstone: Que va-t-il encore arriver ?
Cette journée est un désastre...
Et où diable est ma voiture ?
Au Sinopean Club, et au plus vite. - Singh: Bonjour, Mr Gladstone.
- Gladstone: Mr Singh ?
- Singh: Vous êtes un homme difficile à approcher.
- Gladstone: Je sais ce que vous voulez. Vos duperies ont perdu de leur charme. Sa Majesté s'est lassée de vous, alors vous venez mendier auprès de moi.
- Singh: Ne soyez pas blessant, Monsieur. Mon peuple mérite d'être libre. C'est pour lui que je me bats.
- Gladstone: Pourquoi avez-vous perdu le Pendjab ? Je vais vous le dire, "Votre Altesse". Nous étions mieux armés, mieux formés, plus forts, voilà tout. Oui, les Sikhs méritent la liberté. J'espère qu'ils l'obtiendront avec l'aide et le progrès anglais.
- Singh: Alors, pourquoi réclament-ils leur roi ?
- Gladstone: La Grande-Bretagne doit faire régner la paix. C'est une responsabilité énorme, et j'apprécie vos conseils, comme ceux du Parlement. Mais régner sur les Indes est notre fardeau. Ce n'est certes pas la tâche d'un souverain oublié qui n'a pas vu son pays depuis vingt ans. Désolé d'être si brutal, mais ne doit-on pas dire toute la vérité à un roi ?
- Singh: Votre franchise est très révélatrice.
- Gladstone: Lorsque je serai Premier ministre, j'entends appuyer la paix, mais le chemin sera long, très long. Et j'ai bien peur que vous ne revoyiez jamais les Indes, Votre Altesse.
- Singh: Si mon peuple est libre, ma captivité n'aura rien d'un fardeau.
- Gladstone: Votre idéalisme est peut-être fondé. Mais après avoir vu des tigres errer sur les terres de votre coûteux et luxuriant domaine, permettez-moi d'en douter.
Evie déposa Gladstone au Sinopean Club.
- Gladstone: Je souhaite bonne chance à Votre Altesse dans sa quête. J'espère que mon avis lui a été utile.
- Singh: Bien plus que votre politique. Mais j'espère qu'elle saura évoluer avec le temps. L'avenir de mon peuple en dépend.
Evie et Singh descendirent de leur voiture.
- Singh: Merci, miss Frye, d'avoir plaidé ma cause.
- Evie: Je vous en prie. J'espère qu'elle pourra triompher malgré les attaques immondes de Gladstone.
- Singh: Les hommes de grand cœur se forgent une carapace. Votre père, par exemple. J'ai cru comprendre qu'il était immensément triste, brisé même, à la mort de votre mère. Ces chagrins peuvent nous aveugler, nous pousser à dire des horreurs pour protéger ceux que nous aimons. Il est temps que vous alliez rendre cette voiture et récupérer ces plans. Ils se trouvent à Buckingham Palace. La reine les conserve avec des papiers personnels dans le salon de dessin blanc. Je vous souhaite une bonne soirée, miss Evie Frye.
- Evie: Moi aussi, Votre Altesse.
Evie rapporta la voiture aux Royal Mews.
Conséquences[]
Evie apprit de Duleep Singh que des copies des plans des rénovations de Buckingham Palace se trouvaient dans le salon de dessin blanc.
Puis, en écoutant le maharadjah évoquer le profond amour qui avait lié Cecily et Ethan Frye, Evie comprit que les sentiments ne constituaient pas nécessairement une entrave à la vie d'Assassin.