Pièces et dagues est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
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Dialogues[]
Basim se rendit au bureau de Karkh. Roshan et Rebekah s'y trouvait.
- Roshan : Basim ! Par ici.
- Rebekah : Mmh. Tu es plus petit que dans mon souvenir, Basim.
- Basim : Et toi, tu n'as toujours pas grandi d'un pouce, Rebekah.
- Roshan : Allons, nous ne sommes pas ici en ennemis.
- Basim : Non, mais nous n'avons jamais retenu nos coups à l'entraînement.
- Rebekah : Roshan m'a dit que tu étais de la région.
- Basim : D'une certaine manière. J'ai vécu ici avant de partir pour Anbar.
- Rebekah : Cet endroit n'est pas différent de ceux où j'ai vécu. Les riches se torchent toujours avec les guenilles des pauvres.
- Basim : C'est bien le Karkh que j'ai connu.
- Roshan : Non, loin de là. Rebekah a découvert un quartier rongé par la corruption… et bien plus que d'ordinaire.
- Rebekah : Des rumeurs de harcèlement par les autorités, des marchandises confisquées. Nous pensons que quelqu'un a mis la main sur le quartier.
- Basim : Laisse-moi deviner. L'Ordre.
- Rebekah : Il doit se tenir une grande vente aux enchères, le Da'irat Al-mal. L'occasion annuelle pour les porteurs de soie de comparer leurs richesses. Fort logiquement, on n'y est admis que sur invitation. Il y a de grandes chances que l'une de nos cibles y assiste.
- Basim : Alors, accédons à ces enchères et découvrons qui est derrière tout cela.
- Rebekah : Mumtaz (Magnifique) ! Tu comprends vite.
- Basim : Et toujours plus vite que toi.
- Roshan : Si l'on remonte à la racine, on trouvera peut-être des indices. Je peux te montrer où tout se trame. Rejoins-moi dehors quand tu seras prêt.
Basim retrouva Roshan à l'extérieur du bureau.
- Basim : Me voici.
- Roshan : Tu es prêt, Basim ? Karkh nous attend.
- Basim : Je suis prêt, allons-y.
- Roshan : Suis-moi.
Basim suivit Roshan.
- Roshan : Avais-tu déjà pensé que tu reviendrais ici, à Karkh ?
- Basim : Non. J'ai passé une bonne part de mon enfance dans ces rues, à me faire des amis parmi les rats et les cafards. Certains souvenirs sont agréables, la plupart… amers.
- Roshan : Les souvenirs ne font que nous distraire. L'Ordre a étendu son influence jusqu'à chaque craquelure de la ville, pour faire de Bagdad son domaine.
- Basim : Cela va changer.
- Roshan : Nous avons une lourde responsabilité. Le fléau de l'Ordre règne sur Karkh et nous sommes les seuls à pouvoir l'en libérer.
- Basim : Maître, comment Rebekah s'adapte-t-elle à Karkh ?
- Roshan : Elle n'aime pas la politique, mais elle sait où est son devoir. Karkh réclame une accoutumance. Les crocs-en-jambe en affaires, l'obsession pour l'argent, les parfums…
- Basim : Les gens d'ici sont heureux de se perdre dans un paradis personnel.
- Roshan : Un paradis que seuls peuvent s'offrir les riches, des riches trop souvent corrompus. Viens, nous y sommes presque.
Ils atteignirent le bazar.
- Roshan : Te revoici à Karkh.
- Basim : L'air est toujours chargé d'épices. Qu'as-tu ressenti la première fois que tu as pris une vie ?
- Roshan : Je m'en souviens à peine. C'était un homme que je connaissais bien. Avant tout cela. Avant Ceux qu'on ne voit pas.
- Basim : Tu ne t'en rappelles même pas ?
- Roshan : Mes souvenirs sont enterrés avec lui. J'ai refusé de me laisser hanter par sa mort, son souffle m'a assez hantée de son vivant. Je ne me laisserai pas définir par le passé, Basim. C'est pour cela que je me considère comme la fille de personne. Si nous ne maîtrisons pas la tempête qui est en nous lorsque nous sommes éveillés, elle envahit nos rêves. Un peu comme toi… avec ton djinn.
Ils marchèrent au milieu des étals.
- Roshan : Bon. Voici le souk. Comme l'a dit Rebekah, des gardes sont venus, récemment. Ils ont cassé des bouteilles, éventré des caisses.
- Basim : Pourquoi ont-ils agi ainsi ?
- Roshan : Tâchons de l'apprendre. Ils s'empareraient aussi de marchandises étrangères, surtout des marchandises venues de l'Est.
- Basim : La voie de l'Est, dis-tu ? Je pense connaître quelqu'un qui peut nous aider. Cela fait longtemps, mais il est peut-être encore là. J'aurais grand plaisir à le revoir.
- Roshan : Ne laisse pas la nostalgie embrumer la réalité, Basim.
- Basim : Aucun risque. Je sais bien que tout est amené à changer.
Roshan s'en alla.
- Basim : Cela fait longtemps… Je me demande ce qui a pu changer par ici. Je pourrais commencer par rendre visite à un vieil ami.
Conséquences[]
Basim prit connaissance de l'état de Karkh et obtint des pistes pour débuter son enquête.