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Le Parthénon est un temple située sur l'Acropole d'Athènes, bâti à la gloire d'Athéna, la protectrice de la ville.

L'un des édifices les plus connus au monde, il est également un symbole de la civilisation grecque de l'Antiquité. Bien que situé sur l'Acropole, il ne s'agit pas d'un temple traditionnel. Il a été bâti par le sculpteur Phidias et par les architectes de Callicratès et Ictinos en tant que monument à la gloire de la cité d'Athènes.

Cette gloire transparaît dans ses nombreuses sculptures. Les décorations du Parthénon, l'un des monuments les plus sculptés de l'architecture grecque, présentent plusieurs scènes de la mythologie. On peut ainsi citer la naissance d'Athéna, sa lutte contre Poséidon afin de devenir la divinité d'Athènes, la bataille des dieux avec les géants et la procession des grandes Panathénées.

Histoire[]

DTAG - Parthénon, Acropole d'Athènes

Parthénon, Acropole d'Athènes, Ve siècle AEC, contemporain

Le Parthénon a été bâti et décoré entre -447 et -432, et l'on continua d'y vénérer Athéna pendant près d'un millénaire, malgré les destructions infligées à l'édifice par des envahisseurs germaniques au IIIe siècle de notre ère.[1]

Vers l'an 590, il fut transformé en église de rite grec consacrée à Maria Parthenos, la Vierge Marie et la nouvelle protectrice d'Athènes. Cette église devint le quatrième plus important lieu de pèlerinage de l'Empire byzantin, après Constantinople, Éphèse et Thessalonique.[1]

Lorsque les soldats de la quatrième croisade prirent Constantinople en 1204, Athènes devint un duché des Croisés et le resta pendant deux siècles et demi. De ce fait, l'église orthodoxe changea également de statue et devint la cathédrale catholique de Notre-Dame.[1]

La conquête ottomane de 1458 imposa une nouvelle mutation au Parthénon. Cette fois, il devint une mosquée.[1]

Si des restructurations et des ajouts furent apportés à l'édifice au fil de toutes ces péripéties, les activités religieuses chrétiennes et musulmanes dans le Parthénon contribuèrent à le conserver dans un meilleur état que bien d'autres bâtiments antiques.[1]

Malheureusement, en 1687, lors du siège de la forteresse ottomane de l'Acropole par les Vénitiens, un boulet de canon atteignit le Parthénon, converti entre-temps en poudrerie. Le toit fut soufflé, trois murs furent très endommagés et plusieurs colonnes et métopes s'abattirent, ainsi que la plupart des sculptures du fronton et la frise.[1]

Description[]

Cella[]

DTAG - Plan du Parthénon

Plan du Parthénon tracé en 1879 montrant ses deux salles, la grande cella et le trésor plus petit, XIXe siècle (période moderne)

La salle intérieure du Parthénon, ou cella, renfermait une imposante statue d'Athéna considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre du sculpteur Phidias. La statue était de nature chryséléphantine, c'est-à-dire composée d'or et d'ivoire. Afin de justifier son coût astronomique, Périclès dit aux Athéniens que la statue constituerait une réserve d'or susceptible d'être démantelée en cas de difficultés financières.[1]

La cella aurait également contenu un bassin dont la fonction principale aurait été de contrôler l'humidité de la salle afin d'assurer la conservation de l'ivoire de la statue.[1]

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse selon laquelle la statue d'Athéna située au Parthénon coûta presque aussi cher que le bâtiment lui-même. Malheureusement, cette statue fut soit détruite lors d'un incendie, soit emportée à Constantinople à la fin de l'époque romaine, où l'on perdit sa trace.[1]

Heureusement, les descriptions d'historiens tels que Plutarque et Pausanias, ainsi que des reproductions de petite taille comme la statuette de marbre du Varvakeion, permettent de la reconstituer en détail.[1]

La déesse portait un casque à trois cimiers, figurant un sphinx et deux griffons, et tenait dans la main gauche un grand bouclier rond et une lance. Elle avait dans le creux de la main droite une Nikè ailée de deux mètres de haut, et un énorme serpent sacré était entortillé autour de son pied gauche et du bouclier. Elle était vêtue d'un peplos et d'une ceinture, et sa poitrine était recouverte d'une égide ornée de serpents et de la tête de Méduse.[1]

De nos jours, une réplique moderne de cette statue se trouve ans une copie du Parthénon à Nashville, dans le Tennessee (États-Unis).[1]

Trésor[]

DTAG - Fragments d'inventaires du trésor du Parthénon

Fragments d'inventaires du trésor du Parthénon pour les années 426 à 412 AEC, Ve siècle AEC (Grèce classique)

Le trésor de la cité d'Athènes était stocké au Parthénon, sous la protection directe, pensait-on, d'Athéna en personne. Le trésor était composé d'objets de grande valeur acquis lors de diverses conquêtes, mais aussi de pièces d'argent et de diverses offrandes à Athéna.[1]

Périclès décida par ailleurs de déplacer l'intégralité du trésor de la ligue de Délos au Parthénon en -454. Cela témoignait de la prééminence d'Athènes par rapport au reste de la Grèce.[1]

Les richesses étaient divisées en deux parties : la demosia, qui appartenait à la cité, et la hiera chremata, consacrée à la déesse et seulement utilisée à des fins religieuses.[1]

À l'apogée de sa puissance, les deux principales sources de revenus d'Athènes étaient les mines d'argent du Laurion et les contributions versées par les cités alliées à la ligue de Delos.[1]

La ligue de Delos est apparue en -478 sous la forme d'une alliance de 150 cités hellènes, sous la direction d'Athènes. Son objectif était de libérer les cités grecques vivant sous le joug perse. Les alliés, dont le nombre monta à 300 en raison des nombreuses victoires, apportaient une contribution sous forme de troupes et d'argent, les fonds étant entreposés dans le sanctuaire d'Apollon de Delos, une petite île sacrée de la mer Égée.[1]

Après la défaite perse, les alliés éprouvèrent du ressentiment vis-à-vis d'Athènes et de ses demandes constantes en hommes et en argent. Athènes mata sans pitié leurs révoltes et transféra le trésor allié à l'Acropole, transformant progressivement la ligue en Empire athénien.[1]

En réalité, Sparte dut une part de son succès pendant la guerre du Péloponnèse à sa promesse de rendre aux "alliés" d'Athènes leur liberté. Ceci valut aux Spartiates de nombreux soutiens.[1]

Galerie[]


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