- « Puisse le Père de la Sagesse nous guider. »
- – Devise Templière.[src]
L'Ordre des Templiers, aussi connu sous le nom d’Ordre des Chevaliers du Temple, est une organisation secrète dont l'histoire remonte à plusieurs millénaires. L’Ordre fut fragmenté et employa diverses appellations au cours de l’Histoire, comme celle de l'Ordre des Anciens, mais il a la réputation d’avoir existé depuis l’aube de l’Humanité, dès l’instant où les Hommes se sont libérés de leurs mystérieux prédécesseurs, Ceux-qui-étaient-là-avant. Selon certaines sources, il fut un temps où Assassins et Templiers partageaient les mêmes idéaux, les mêmes rêves et les mêmes espoirs. Si les deux groupes avaient réellement des objectifs communs, cette époque est révolue depuis longtemps. Aussi loin que remonte l’Histoire, la Confrérie des Assassins et l’Ordre des Templiers se sont toujours livrés une guerre secrète et les deux factions n’ont cessé de rivaliser pour imposer leurs visions antithétiques de l’avenir de l’Humanité. Même si les méthodes qu’ils emploient peuvent parfois sembler sévères, les membres de l’Ordre des Templiers pensent réellement œuvrer pour le bien de l’Humanité. Contrairement aux Assassins, qui se considèrent comme les premiers défenseurs de la liberté des peuples, les Templiers sont convaincus que c’est grâce à une ingénieuse manipulation des masses, que l’humanité atteindra le maximum de son potentiel.
En 1129, lorsque l'Ordre décida de se rendre publique, ses membres jouèrent un rôle essentiel en Europe comme en Orient et l'organisation prospéra pendant près de deux siècles. Les Templiers connurent un véritable âge d’or et leur influence s’étendit partout, aux rois, aux papes, comme aux hommes de science. Néanmoins, cette période faste fut brutalement interrompue à la fin du XIIIe par les Assassins qui menèrent une purge irrépressible, anéantissant tous leurs efforts. Seule une poignée de Templiers qui échappèrent aux mains des Assassins, s'attelèrent à diffuser le savoir des Anciens à travers le monde. Depuis ce jour, les Templiers continuent d’influencer l’Humanité dans l’ombre des grandes personnalités politiques, religieuses, culturelles et scientifiques de la société. Grâce à ces derniers, les chevaliers de l’Ordre du Temple purent poursuivre leur quête ancestrale : aider l’Humanité à atteindre le summum de ses capacités grâce aux progrès techniques et scientifiques.
Histoire
Origines
L’origine de l’Ordre des Templiers est tombée dans l’oubli depuis bien longtemps. Certains pensent que Caïn, le personnage biblique qui assassina son propre frère Abel, fut l’un de ses membres fondateurs.[1]
Des hypothèses plus poussées affirment même que le motif de ce meurtre ne fut pas la jalousie mais l’acquisition d’un Fragment d’Éden, l’une des merveilles technologiques que Ceux qui étaient là avant avaient laissées après leur disparition. Personne ne sait si Caïn était un Templier, ou s’il joua un rôle dans la création de l’Ordre, mais des indices laissent toutefois penser que certains Templiers des temps anciens se considéraient comme les enfants de Caïn. Quelques-uns pensaient même que leur emblème, la fameuse croix pattée rouge, était la marque de Caïn.[1]
Antiquité
Idéologie antique
- « L'Ordre des Templiers fut officiellement créé en 1129, mais nous existions sous diverses appellations depuis bien des siècles. »
- – Extrait de transcription des documents d'Abstergo.[src]
La première existence attestée de l'idéologie des Templiers remonte à la dix-huitième dynastie égyptienne, en 1334 avant l'ère commune, lorsque le supposé pharaon Smenkhkarê fonda l'Ordre des Anciens. Depuis la découverte d'un temple de la Première Civilisation, Smenkhkarê idolâtra ce qu'il avait vu, et promut une doctrine faisant des Isu une espèce par nature supérieure. Depuis lors, l'émulation de Ceux qui étaient là avant devait être le pilier à la pérennité de l'Ordre qu'il venait de créer, établissant l'objectif ultime de ramener ces êtres supérieurs à la vie.[2]
Contrôle perse et grec
- « L'objectif de tout ceci n'est rien moins que la chose la plus précieuse... La paix. [...] L'Ordre a le pouvoir de sauver le monde... et c'est ce que nous comptons faire. »
- – Amorgès, vers 422 AEC[src]
Au fil des siècles, l'Ordre se répandit à travers l'Égypte avant de s'étendre en Perse, où il aida Darius le Grand, quatrième roi de l’Empire achéménide, à terrasser l’usurpateur au pouvoir et à s’emparer du trône de Perse. Les Anciens permirent aussi à son fils et héritier, Xerxès Ier, d’étouffer les révoltes en Égypte et à Babylone, et de conquérir une grande partie de la Grèce après la bataille des Thermopyles.[1]
Lorsque l'intervention de l'Ordre des Anciens dans la prise au pouvoir de Xerxès se fit savoir, un groupe d'élites perses se forma et assassina le roi en 465 avant notre ère. Amorgès devint leur dirigeant et aida l'Ordre à s'étendre vers la Grèce où il cherchait à apaiser les tensions entre Athènes et Sparte, alors en pleine guerre, catalysée par le Culte de Kosmos. Son objectif était toutefois double, puisque l'Ordre cherchait également à éradiquer ceux qu'ils considéraient comme « Impurs », des descendants hybrides de la Première Civilisation qui constituaient une menace pour la paix et l'humanité en raison de leurs capacités divines.[3]
Expansion de l'Ordre des Anciens
L’Ordre joua aussi un rôle majeur dans la conquête de l’Empire d’Alexandre le Grand, qui s’étendit de la mer Ionienne à l’Himalaya. On raconte que c’est en lui confiant un Bâton et un Trident d'Éden[4], de puissantes reliques de la Première Civilisation, que l'Ordre lui permit de devenir le plus grand conquérant de l’Histoire, et l’un des seuls qui demeura invaincu, et cela avant l’âge de trente ans.[1] Au siècle suivant, l’Ordre aida Qin Shi Huang, le fondateur de la dynastie Qin, à entreprendre des projets mirifiques comme la Grande Muraille de Chine. Ainsi, dès le IIIe siècle av. J.-C., l’Ordre s’était déjà étendu jusqu'aux confins du monde connu.[5]
Fin de l'Égypte pharaonique
En 49 avant notre ère, l'Ordre des Anciens était secrètement dirigé par Flavius Metellus, un général de haut rang qui servit aux côtés de Jules César. L'organisation manipula le jeune pharaon Ptolémée XIII et évinca sa sœur et co-régente, Cléopâtre pour acquérir plus de pouvoir sur l'Égypte. Ayant prit connaissance d'un sanctuaire Isu à Siwa, l'Ordre chercha par tous les moyens à y entrer, doté d'une Pomme d'Éden. Les Anciens capturèrent alors le dernier medjaÿ en vie, Bayek de Siwa, qui selon eux, devait détenir les connaissances nécessaires pour ouvrir ses portes. Ce fut sans compter la mort involontaire de son fils, qui déclencha la fureur du Medjaÿ et de sa femme Aya qui jurèrent de traquer et d'éliminer chacun des membres de l'Ordre.[2]
Alors que les rangs de l'Ordre commençaient à s'éclaircir, Flavius Metellus décida de solidifier leur influence en préparant, à l'insu de Jules César, des troupes ayant pour objectif de faire tomber le pays qu'il haïssait. En 47 avant notre ère, il accompagna César à Alexandrie où il découvrit avec lui le tombeau du mythique roi Alexandre le Grand. Il s'empara alors de son Bâton qui reposait près de lui et ouvrit peu après le sanctuaire de Siwa en conjonction avec la Pomme, y découvrant un hologramme de la Terre.[2]
Avec les deux artefacts en son pouvoir et Cléopâtre sous le contrôle de l'Ordre par César, Flavius utilisa la Pomme d'Éden pour corrompre les citoyens de sa proconsulée Cyrénaïque en le vénérant. Cependant, il fut rapidement retrouvé par Bayek qui l'élimina malgré les pouvoirs immenses qu'il possédait grâce à la Pomme, et l'artéfact fut perdu pour l'Ordre.[2]
Empire romain
En 44 avant notre ère, Jules César devint la figure de proue de l'Ordre et étendit son influence à travers la République romaine jusqu'à être nommé dictateur à vie du futur Empire romain. Cependant, cette corruption fit naître la crainte de ceux qui défendaient le libre arbitre et l'oppression du peuple, au point qu'ils planifièrent sa chute. Aya, qui avait fondé la faction de Ceux qu'on ne voit pas et était devenue Amunet, établit son siège à Rome et conspira contre lui avec l'aide de Marcus Junius Brutus et d'autres membres du Sénat. Le 15 mars 44 avant notre ère, Jules César fut assassiné.[2]
La mort de ce dernier incita Octave, son fils adoptif, à s'allier à Marc Antoine pour éliminer les assassins responsables de sa mort et prit rapidement le pouvoir à Rome. Il commença à mener une série de guerres civiles pour consolider sa force, notamment face à la reine Cléopâtre qui se suicida par la suite.[2] L'influence de l'Ordre dans les hautes sphères du pouvoir persista sous le règne de plusieurs empereurs romains, dont Caligula jusqu'à sa mort en l’an 41 de l'ère commune ou Théodose Ier quelques années plus tard.[5]
Du IIIe siècle jusqu’à la chute de l'Empire, l'Ordre tenta par tous les moyens d’unir les territoires de l’Empire romain d’Occident. Mais les guerriers Alamans, Ostrogoths, Huns et autres barbares mirent leurs plans en échec en annexant bon nombre des territoires du monde romain. L'Ordre continua pourtant d’exercer une influence dans d’autres parties du monde, comme à Constantinople, dans l’Empire romain d’Orient, en Angleterre ou en Chine.
Moyen Âge
Activités légendaires en Angleterre
Vers le VIe siècle durant l'Angleterre médiévale, l'organisation fut dirigée par le légendaire roi Arthur, qui défendit la Grande-Bretagne contre les envahisseurs saxons à l'aide d'Excalibur, une épée d'Éden[6].
Révolte d'An Lushan
L'Ordre avait également infiltré la cour royale de la Dynastie Tang au VIIIe siècle grâce à deux membres influents : Yang Guozhong et An Lushan. Toutefois, en 755, ces derniers entrèrent en conflit et An Lushan se rebella contre l'empereur Xuanzong, ce qui provoqua du désordre au sein de l'Ordre et le scinda en deux factions, d'un côté les Tortues d'or dirigé par Yang Guozhong et de l'autre les Yeluohe par An Lushan. L'Empire chinois fut alors mis à feu et à sang durant huit années, et An Lushan créa son propre empire, le Yan.[7]
Conquêtes vikings
En Scandinavie, le cruel roi Kjotve obtint l'appui de l'Ordre pour étendre son royaume et fut intégré parmi ses membres, faisant de lui le premier membre né sur le sol de Norvège.[8]
Lors des raids de la Grande Armée païenne en Angleterre, l'Ordre s'assura de maintenir une influence dans le pays, sous la forme d'une constellation de membres très compartimentée, chacun adoptant un nom de code afin de protéger le secret. L'éminent Alfred le Grand porta le titre de Grand Maegester qu'il hérita de sa famille, mais n'approuvait guère leur idéologie qu'il considérait comme profanant le christianisme et Dieu. Malgré les invasions vikings, il échafauda un plan pour éliminer les membres de l'Ordre de l'intérieur, et se concentra à créer un nouvel ordre en adéquation avec ses principes chrétiens, faisant de Dieu le principal pilier.[8]
Le siècle suivant, l'Ordre des Anciens réussit à établir une influence substantielle dans l'Empire franc. Au cours de la seconde moitié du siècle, ils commencèrent une affiliation avec Harald Bluetooth, roi du Danemark et de Norvège, espérant étendre leur pouvoir plus loin vers la Scandinavie. Alors entré en possession d'une dent du Trident d'Éden transformée en poignard, Harald conclu une alliance avec Styrbjörn le Fort pour combattre contre Éric VI de Suède mais la Confrérie de Ceux qu'on ne voit pas intervint dans le conflit et s'efforça de démanteler l'Ordre en éliminant les agents de l'armée d'Harald et de Styrbjörn.[4]
Évolution vers un ordre chevaleresque
À la fin du Xe siècle, le chef de l'Ordre fut l'illustre homme de science et pape Sylvestre II. Cependant, sa tentative de promouvoir le développement scientifique inspira la méfiance et le relégua aux côtés des hérétiques de l’Europe médiévale par ses ennemis. Un grand nombre de ces visionnaires appartenant à l'Ordre furent ainsi torturés et exécutés parce qu’ils croyaient en la médecine, la chimie, ou étaient convaincus que la Terre était ronde.[1]
Deux siècles plus tard, Bernard de Clairvaux, un influent proto-Templier, comprit que l’Ordre devait s’appuyer sur l’Église pour mieux prospérer. L’abbé, qui comptait parmi les personnalités les plus respectées du monde chrétien, utilisa son pouvoir pour envoyer neuf hommes de confiance à Jérusalem afin de fouiller le Temple de Salomon. Lorsqu’ils revinrent, neuf ans plus tard, Bernard réforma en profondeur l’Ordre. Avec l’aide du Grand Maître Hugues de Payns, Bernard rédigea la règle de l'ordre du Temple, gagna le soutien de l’Église et s’assura que l’Ordre soit reconnu et son pouvoir conforté lors du concile de Troyes, en 1129. Pour la première fois de sa longue histoire, l'organisation fut rendue publique sous le nom de l’Ordre des Templiers, mais sa volonté d’élever l’Humanité par le progrès technique et scientifique demeura secrète.[9].
Implication dans la Troisième croisade
Dans le sillage de la première croisade, les Templiers ainsi que l'Ordre des Chevaliers Hospitaliers se livrèrent aux batailles contre les Sarrasins aux côtés de l'armée croisée pour reprendre Jérusalem, jusqu'à ce que Saladin réussisse à unir une grande partie du monde islamique. Plus tard, en 1190, au cours de la Troisième croisade, les Templiers se rendirent de nouveau en Terre Sainte et assiégèrent la ville d'Acre avec l'armée de Richard Ier d'Angleterre. Pendant le siège, le Grand Maître Gérard de Ridefort fut capturé et décapité par Saladin, laissant le poste vacant jusqu'en 1191. Sa mort conduisit à des débats parmi les Templiers, qui ne savaient pas s'ils devaient élire un nouveau Grand Maître qui irait sur la ligne de front.[1] Seigneur Basilisk, un Templier de haut rang, devint alors le chef de facto de l'Ordre jusqu'à l'ascension de Robert de Sablé en tant que onzième Grand Maître, en 1191.[10]
Sous sa direction, il souhaitait exploiter le chaos de la guerre pour s'emparer de la Terre Sainte au nom des Templiers et entamer la construction de leur Nouveau monde. Il engagea huit membres notables de la troisième croisade, aussi bien Sarrasins que Croisés, qui rejoignirent secrètement l'Ordre des Templiers. Le Grand Maître et ces huit hommes unirent leurs forces avec l'allié Al Mualim, pour trouver l'une des Pommes d'Éden.[11]
Toutefois, afin de garder le contrôle sur la Pomme, Al Mualim trahit les Templiers et envoya trois Assassins, dont son meilleur disciple Altaïr Ibn-La'Ahad, la récupérer. Cependant, de Sablé convoitait également l'objet et Altaïr tenta d'assassiner le Grand Maître dans le temple de Salomon, sans succès. Malgré la perte d'un des leurs, les Assassins ramenèrent la Pomme dans leur quartier général à Masyaf. Les Templiers les poursuivirent et assiégèrent le village de Masyaf, massacrant citoyens et Assassins. Ils furent cependant mis en déroute par Altaïr, qui déclencha un piège les forçant à quitter le village.[11]
Al Mualim décida de rapidement contre-attaquer et envoya Altaïr dans une quête pour abattre les neuf Templiers. Sa traque fut un succès jusqu'à ce qu'il apprenne de Robert de Sablé avant de mourir, que son Mentor s'était servi de lui pour avoir la Pomme à lui seul. Altaïr partit alors le confronter, mais en revenant à Masyaf, Al Mualim avait déjà été corrompu par la Pomme ce qui obligea l'Assassin à le tuer, le hissant par la suite à la tête de leur Confrérie, la Pomme en sa possession.[11]
Protection de l'Archive des Templiers
Tandis que la Troisième croisade faisait rage, Isaac Comnène, un Templier et empereur de Chypre qui fut chargé d'empêcher la découverte de l'Archive des Templiers de Limassol, déclara la guerre à Richard Ier d'Angleterre qui avait débarqué sur son île. Le roi triompha rapidement de l'empereur et s'empara de Chypre. Alerté par cette menace qui aurait pu révéler l'existence de l'Archive au public, Armand Bouchart, le nouveau Grand Maître, acheta l'île à Richard et fit d'Isaac son prisonnier avant de l'exécuter. Voulant éviter que l'Archive tombe aux mains de leurs ennemis qui se faisaient de plus en plus envahissants, Armand déménagea son contenu vers une destination tenue secrète. Entre temps, Altaïr, qui avait prit connaissance des agissements de l'Ordre sur l'île de Chypre, s'y rendit dans l'espoir de les éliminer et d'accéder à l'Archive désormais hors d'atteinte. Il n'y trouva qu'Armand, qu'il assassina avec sa lame secrète.[12]
Activités après la Troisième croisade
À la suite de leur présence dans les croisades, les Templiers continuèrent à tenir les positions de pouvoir. Le frère et successeur du roi anglais Richard Ier, Jean, en fut l'une de leurs marionnettes. L'Assassin Robert Fitzwalter se souleva contre le roi tyrannique, gagnant le soutien des barons anglais qui déclencha leur première guerre en 1215.[13]
Batailles Mongoles et allégeances
En 1241, l'Ordre des Templiers participa à la bataille de Legnica, contre les forces de l'Empire mongol. Lorsque ces derniers réussirent à capturer l'un des Templiers, celui-ci influença le chef Möngke Khan à adhérer à la cause de l'Ordre qui fonda par la suite le rite mongol. En possession d'une des trois dents du Trident d'Éden,[4] Möngke Khan envoya son oncle Hülegü Khan pour se venger des Assassins qui avaient tué son grand-père Genghis Khan. Il lui transmit son épée d'Éden[13] et Hügelü assiégea leur forteresse contraignant les Assassins à abandonner leur place forte.[9]
Avide de conquêtes, Möngke lança un assaut sur la Forteresse de Diaoyu, qui était sous contrôle chinois. Au cours de l'attaque, le commandant et Assassin de l'armée chinoise fut tué, déclenchant la colère de sa fille, Zhang Zhi, qui chercha à se venger. Elle s'infiltra dans le camp mongol et assassina le chef des Templiers en août 1259.[4]
En 1263, Alexandre Nevsky, Grand prince de Vladimir et allié des Templiers, utilisa son alliance avec la Horde d'Or, une division de l'Empire mongol, pour empêcher la Russie de devenir une cible des Mongols. Cependant, son lien avec les Templiers fit de lui une cible des assassins mongols, et fut tué par Nergüi.[13]
Persécution des Templiers
- « Leurs illusions anarchiques sont aussi virulentes que la peste, et encore plus tenaces. Nous ne triompherons pas ce soir. Mais si tu te hâtes, notre Ordre peut être sauvé »
- – Jacques de Molay à son conseiller, 13 octobre 1307.[src]
La période faste que connut l'Ordre pendant près de deux siècles fut brutalement interrompue vers la fin du XIIIe siècle. En 1307, l’Ordre avait été considérablement affaiblit par la nouvelle Confrérie des Assassins et ses alliés. Servant sans le savoir la cause des Assassins, le roi Philippe le Bel de France conspira contre les Templiers et s’assura que l’Église les condamne pour hérésie. Le 13 octobre, des assassins déguisés en mercenaires lancèrent un assaut contre leur base, le temple de Paris. Conscient du danger dans lequel il se trouvait, le Grand Maître Jacques de Molay ordonna à son conseiller de cacher le précieux Codex Pater Intellectus et l'épée d'Éden dans leur crypte secrète. Cet assaut mena à l'arrestation de pas moins de cent trente-huit Templiers, y compris de Molay. Au cours de la décennie qui suivit, le maître assassin Thomas de Carneillon mena une purge implacable des Templiers en Europe,[14] résultant en l'abandon de l'Europe continentale par ces derniers, qui s'enfuirent en Grande-Bretagne.[6]
Dès lors, le Grand Maître comprit que l’organisation ne pourrait survivre qu’en étant officiellement démantelée. En 1314, persuadé que la pérennité de l’Ordre prévalait sur la vie d’un seul homme, il consentit au sacrifice ultime. Mais en se laissant conduire au bûcher, le Grand Maître réussit non seulement à sauver la vie de ses frères Templiers et de leurs alliés, mais aussi à convaincre leurs ennemis que l’Ordre allait périr avec lui.[14]
Peu de temps avant sa mort, Jacques de Molay choisit neuf de ses hommes de confiance et les envoya parcourir le monde pour diffuser le savoir des anciens. Grâce à cela, les Templiers purent continuer d’influencer l’Humanité dans l’ombre des personnages historiques les plus puissants et poursuivre leur quête ancestrale : aider l’Humanité à atteindre le summum de ses capacités grâce aux progrès techniques et scientifiques[9][14].
Tentative d'émergence durant le bas Moyen Âge
En 1321, alors que les Assassins pensèrent en avoir finit avec les Templiers, ces derniers tuèrent l'émérite Assassin Dante Alighieri dans leur recherche du Codex d'Altaïr Ibn-La'Ahad. Cependant, Domenico Auditore qui se trouvait avec lui, arracha les pages et les dissémina dans plusieurs paquets de marchandises, empêchant les Templiers de mettre la main dessus.[5]
Leur dernier bastion en Grande-Bretagne permit aux Templiers d'instiguer la guerre de Cent Ans, espérant reprendre le contrôle de la France sous la bannière anglaise. Les Assassins, quant à eux, avaient l'emprise sur la France depuis la mort du dernier Grand Maître. Lorsque les Templiers eurent connaissance d'une guerrière française ayant en sa possession une Épée d'Éden, ils orchestrèrent sa capture afin d'obtenir l'artéfact et placèrent l'épée dans une chambre secrète.[6]
Plusieurs années plus tard, en 1348, les Frères de la Croix, un groupuscule de l'Ordre, parcourut l'Allemagne afin d'offrir une protection contre la peste noire qui sévissait dans le pays. En sous-main, leur objectif était de trouver l'Ânkh, un fragment d'Éden capable de soigner les maladies et de faire revivre un mort pour une journée. Deux ans plus tard, les Frères de la Croix disparurent mystérieusement, et on eut plus entendu parler de l'Ânkh.[15]
En 1402, l'influence de l'Ordre établie à la cour impériale de Chine porta ses fruits lorsque l'empereur Ming Yongle lança une attaque de grande envergure contre les Assassins chinois. Beaucoup d'entre eux furent arrêtés et tués, y compris leur chef Fang Xiaoru.[15]
Renaissance
L'âge des ténèbres durant la Renaissance
- « Je suis devenu pape pour avoir les MAINS LIBRES. Pour le POUVOIR. Je ne crois pas un piètre mot de ce recueil inepte et grotesque... il n'est que mensonges et superstitions. Tout comme les autres textes religieux écrits au cours de ces dix mille dernières années, d'ailleurs. »
- – Rodrigo Borgia à Ezio Auditore, 28 décembre 1499.[src]
Lors de la Renaissance, les nobles ambitions de leurs prédécesseurs n'empêchèrent pas les Templiers d’Europe de sombrer. Agissant en marge de la société, les dirigeants de l’Ordre, menés par le Grand Maître Rodrigo Borgia, se laissèrent dominer par l’ambition et l’avidité de leur chef et délaissèrent leur véritable objectif. Cette période fut plus tard surnommée l’âge des ténèbres des Templiers, mais la puissance de l’Ordre demeura intacte dans d’autres régions du monde.[9] En Italie, sous la supervision de Rodrigo Borgia, les Templiers orchestrèrent plusieurs conspirations pour démanteler le pouvoir des cités-états. La première fut l'assassinat du duc de Milan, Galeazzo Maria Sforza,[16] puis trois jours plus tard, ce fut le tour de Giovanni Auditore da Firenze et de ses fils Federico et Petruccio à Florence.[5]
Les Templiers tentèrent également d'éliminer la famille Medici pour les évincer du pouvoir de Florence au profit des Pazzi, mais le complot se solda par un échec lorsque le dernier fils de Giovanni, Ezio Auditore da Firenze, poursuivit les meurtriers de sa famille. Rodrigo porta alors son attention sur Venise, où les Templiers locaux conspirèrent pour assassiner avec succès le Doge régnant, Giovanni Mocenigo. Les Templiers installèrent ainsi Marco Barbarigo comme nouveau Doge, mais il ne régna qu'une année avant d'être assassiné par Ezio en 1486.[5]
Dans le même temps, en 1476, les Templiers s'engagèrent dans une lutte contre l'Empire ottoman où le Templier Vlad l'Empaleur, le prince de Valachie, joua un rôle central dans le conflit. Il fut cependant vaincu par l'assassin ottoman Ishak Pasha.[9]
Plus tard, en juin 1482, le Templier Cem, frère du sultan Bayezid II de l'Empire ottoman, tenta de se servir de la Pomme d'Éden qui avait permit à son père de mettre l'Empire byzantin à ses genoux. Toutefois, il fut incapable d'utiliser la Pomme et décida de l'entreposer dans l'Archive des Templiers.[17] Ayant prit connaissance de l'emplacement de la relique, Rodrigo envoya ses subordonnés récupérer l'artefact à Chypre mais en revenant à Venise, les Assassins italiens réussirent à la dérober. Rodrigo ne se laissa pas abattre par cet échec et s'attela alors à fortifier sa prise de pouvoir jusqu'à être élu pape en 1492, probablement grâce à quelques truquages dans les votes.[18]
Son ascension au pouvoir permit à Rodrigo de convaincre Tomás de Torquemada, l'inquisiteur espagnol, de traquer les Assassins dans son pays, les passants pour hérétiques. Il tenta également d'empêcher Christophe Colomb de partir en expédition pour les Antilles, souhaitant garder l'Amérique du Nord sous contrôle Templier, mais les Assassins contrecarrèrent son plan.[19]
Début de l'Inquisition espagnole
- « Grâce à la Pomme d’Éden, le monde connu entrera dans une nouvelle ère. Une ère de paix dans laquelle tous les peuples en guerre de l'humanité se plieront en parfaite obéissance à la loi des Templiers. »
- – Tomás de Torquemada, 1492.[src]
De 1483 à 1498, Tomás de Torquemada donna à l'Inquisition espagnole une importance et une puissance sans précédent. Appuyés par l'Ordre, les inquisiteurs persécutèrent et exécutèrent plusieurs Assassins espagnols, ce qui amena l'Assassin italien Ezio Auditore à se déplacer jusqu'en Espagne pour mettre un terme à l'influence que portait Rodrigo Borgia sur Torquemada.[19]
Celui-ci découvrit l'existence d'une Pomme d'Éden et d'un bâton brisé en Espagne. Pendant que Torquemada s'efforçait d'obtenir la Pomme, il chargea l'inquisiteur Gustavo Ramírez d'obtenir le trois morceaux du bâton d'Éden brisé. Cependant, les Assassins eurent vent de la mission de ce dernier et tentèrent à plusieurs reprises d'entraver ses objectifs.[20]. Torquemada quant à lui, fit enlever le fils de l'émir de Grenade Muhammad XII, pour obtenir la Pomme. Lors de l'échange entre la relique et son fils, l'Assassin Aguilar de Nerha intervint et s'empara de la Pomme.[21] Quant au Bâton, les Assassins ne purent empêcher les Templiers de rassembler ses trois morceaux, qui arrivèrent entre les mains de Torquemada.[20]
Quelque temps plus tard, Torquemada fut confronté à Ezio Auditore à l'intérieur de son palais. Le Grand Inquisiteur, feignant l'ignorance des Templiers, réussit à échapper à l'Assassin, qui ne le poursuivit pas.[19] Toutefois, en 1498, les Assassins espagnols parvinrent à retrouver Torquemada dans le monastère de Saint Thomas, qui était parvenu à maîtriser les pouvoirs du Bâton et avait créé des soldats fantomatiques grâce à une forge de la Première Civilisation sous le monastère. Après un âpre combat, les Assassins éliminèrent le grand inquisiteur d'Espagne et firent s'écrouler la forge Isu, le Bâton et le corps du Templier avec.[20]
Déclin de la famille Borgia
- « Père. Êtes-vous aveugle ? Je contrôle absolument tout ici ! Si je veux vivre, je vis. Et tout ce que je veux, je le prends. Et si je veux vous tuer, je vous tue ! »
- – Cesare Borgia à Rodrigo Borgia, 1503.[src]
Alors qu'un mouvement de résistance contre les Borgia se mettait en place, avec à sa tête Ezio Auditore, Rodrigo poursuivit sa quête de la Pomme qui lui avait été volée, dans le but d'ouvrir le sanctuaire sous le Vatican. Ses manigances lui permirent de faire venir Ezio à lui, qui se montra face à lui en possession de l'artéfact, dans l'objectif de mettre un terme à ses agissements. Persuadé que le sanctuaire abritait Dieu en personne, il tenta de combiner le bâton papal et la Pomme, mais ne put rien en faire. Désabusé, Rodrigo se résigna au confrontement envers les Assassins et décida de se concentrer à maintenir le pouvoir en Italie.[22]
Malgré le souhait de Rodrigo de s'écarter des agissements des Assassins, son fils Cesare Borgia lança une attaque contre leur forteresse, tuant Mario Auditore et récupérant la Pomme d'Éden. Cesare devint rapidement le chef de facto des Templiers italiens, et leur influence se répandit dans la majeure partie de l'Europe, atteignant les cours de nombreux rois et reines. Tandis que Cesare consacrait ses efforts à la conquête d'autres régions d'Italie en tant que capitaine général des armées papales, il plaça leur quartier général à Rome en charge de ses généraux, Juan Borgia, Octavien de Valois et Micheletto Corella.[22]
La ville fut dominée par la puissance de son influence autocratique, mais en l'an 1500, les Assassins commencèrent à démanteler l'empire de Cesar en s'attaquant à ses ressources financières, ses machines de guerre, et en éliminant la plupart de ses agents. Rodrigo, se sentant menacé par l'avidité de son fils, tenta de l'empoisonner, mais celui-ci fut informé par Lucrezia et évita de justesse la mort. Fou de rage, Cesare attaqua son père et mit fin à ses jours. Sans le pouvoir de l'Église, l'influence de Cesare fut sévèrement diminuée et peu de temps après, il fut capturé sur les ordres du pape Jules II en décembre 1503.[22]
Avec l'aide de Micheletto Corella, il s'échappa en 1506 et les deux hommes fuirent à Valence pour rassembler une armée. Mais leurs préparatifs furent interrompus par Ezio, ce qui poussa César à tuer son homme de main pour cet échec. Le Grand Maître partit pour le royaume de Navarre, cherchant le soutien de son beau-frère, le roi Jean III. Alors qu'il dirigeait les troupes navarraises au siège de Viana en mars 1507 à la demande du roi, Cesare fut tué par Ezio Auditore, laissant officiellement les Templiers italiens sans chef.[22]
Retour des Templiers byzantins
- « Le rêve de notre ordre est universel. Ottomans, Byzantins... Ce ne sont que des apparences. Des façades. Sous ces déguisements, les Templiers forment une même famille. »
- – Manuel Palaiologos à Ezio Auditore, 1512[src]
Malgré les erreurs de la Renaissance européenne, les Templiers poursuivirent leur quête insatiable de savoir. Après que les membres de l'Ordre furent boutés hors d'Italie par les Assassins, ils parvinrent à prendre le contrôle de ce qu'il restait de l'Empire byzantin. Ils planifièrent alors la chute de l'Empire ottoman et la reconquête de Constantinople. Lorsqu'en 1509, un tremblement de terre frappa la ville, sa destruction et l'absence du sultan Bayezid II qui combattait avec son fils Selim pour sa succession, donnèrent l'opportunité aux Templiers de faire leur retour dans la ville sous la bannière de l'Empire byzantin. Initialement dirigée par Manuel Palaiologos, leur cause réussit à gagner divers sympathisants désillusionnés par les Ottomans. Le propre fils du sultan, le prince Ahmet, dont l'oncle Cem était un templier, comptait parmi ceux fatigués par la division entre les hommes. Son sens du leadership et son charisme lui permirent de se hisser au poste de Grand Maître des Templiers byzantins.[9]
Vers 1511, les Templiers mirent la main sur le journal de Niccolò Polo, La Croisade secrète, et découvrirent l'existence de la bibliothèque d'Altaïr Ibn-La'Ahad à Masyaf. Alors qu'il s'occupait des affaires de l'empire, Ahmet confia à Manuel la responsabilité d'une expédition pour trouver les clés, cinq sceaux de la Mémoire, nécessaires pour déverrouiller la bibliothèque, qu'Ahmet croyait être le lieu de connaissances menant au Grand Temple.[9]
Le confident d'Ahmet, Hasan Pacha, réussit à en trouver un sous le Palais de Topkapi, bien que leurs tentatives pour obtenir les sceaux de mémoire de la citerne de Yerebatan et du Forum du Bœuf aient été contrecarrées par Ezio Auditore, qui avait voyagé dans l'empire avec le même objectif. Ce dernier s'immisca dans leurs plans et supprima les Templiers sur son chemin jusqu' à ce qu'Ahmet le fasse chanter et enlève son amante en échange des clés qu'il avait réussit à rassembler.[9] Cependant, le prince ne put se rendre à Masyaf car l'Assassin le confronta jusqu'à ce que Selim, son frère, le jette d'une falaise pour ne pas qu'il s'empare du trône ottoman.[9]
Tentative de contrôle sur l'Angleterre des Tudors
À la fin du XVe siècle, les Templiers firent tout ce qui était en leur pouvoir pour prendre le contrôle de l'Angleterre contre le roi Henri VII, en tentant de rétablir la maison d'York comme famille royale. Toutefois, en 1487, le roi déjoua leurs tentatives en faisant jeter le conspirateur Lambert Simnel en prison et pendre Perkin Warbeck deux ans après. Quant à leur complice, Marguerite d'York, elle fut tuée en 1503 par les Assassins dans le cadre de leur alliance avec le roi Henri. Profitant de sa mort et de l'indignation des partisans de Marguerite, les Templiers provoquèrent des troubles publics en représailles, qui furent rapidement déjoués par les Assassins. Les Templiers infiltrèrent par la suite la Chambre étoilée, la cour de justice secrète d'Angleterre, mais les Assassins finirent par les éliminer.[23]
Au milieu des années 1550, les Templiers réussirent à reprendre le contrôle de l'Angleterre grâce à la petite-fille du roi Henri VII, Marie Ire. Néanmoins, leur victoire fut de courte durée, car elle fut tuée par les Assassins en 1558, et succédée par leur alliée, la reine Élisabeth Ire, qui conduisit l'Angleterre dans un âge d'or grâce à une Pomme d'Éden.[5]
Époque moderne
Conquête espagnole de l'Amérique
Après la découverte de l'Amérique par les explorateurs européens, les Templiers cherchèrent à étendre leur influence au Nouveau Monde, de même que la Confrérie des Assassins. Au début des années 1500, les deux organisations réussirent à établir des présences dans le Nouveau Monde grâce à de anciens membres et d'autres nouvellement recrutés.[15]
En 1510, les Templiers manipulèrent le conquistador espagnol Juan Ponce de León pour qu'il travaille pour la cause des Templiers. À cette fin, l'espagnol chercha à découvrir l'emplacement de la légendaire Fontaine de Jouvence, un Fragment d'Éden. Alors qu'il était sur le point de la découvrir, il fut assassiné par Miguel Ramón Carlo de Lugo, un membre de la Confrérie locale des Assassins.[15]
Les Templiers poursuivirent leurs ambitions grâce à Francisco Pizarro, qui soumit l'Empire inca. En 1536, Pizarro conspira pour assassiner l'empereur Manco Inca Yupanqui, mais son plan fut renversé par la chasqui inca Quila et l'Assassin Gonzalo Pardo,[24] jusqu'à ce qu'il soit lui-même tué par les Assassins quelques années plus tard.[15]
Règne des Huit Tigres
- « La Chine n'est qu'une portion du butin. Nous régnerons sur le monde et le coffret que tu as si aimablement remis sera un outil de plus au service d'une ère de paix. »
- – Zhang Yong à propos du but des Templiers, 1532[src]
En Asie, le groupe de puissants eunuques chinois des Huit Tigres dirigeaient la cour de l'empereur Zhengde et du chef Liu Jin. En 1506, ce dernier fit expulser l'Assassin Wang Yangming de la cour, et la Confrérie organisa à son tour la révolte du prince d'Anhua qui fut rapidement renversée grâce à l'aide des Templiers.[25]
Après la mort de l'empereur Zhengde en 1521, le pays fut momentanément plongé dans un état de chaos. Lors de la recherche d'un successeur, les Huit Tigres utilisèrent leur influence pour installer Jiajing, le cousin de Zhengde, au pouvoir. En 1524, ils mirent à profit leur nouvelle emprise pour initier la Controverse sur les Grands Rituels, une purge cruelle qui conduisit à l'extermination de leurs ennemis, y compris les Assassins. L'empereur laissa ensuite le pouvoir à son ministre Yan Song, une marionnette des Templiers, qui se concentra à la recherche des artefacts Précurseurs.[25]
La purge infligée aux Assassins chinois ne fut pas sans conséquences et incita Shao Jun, une Assassin entraînée par le redouté Ezio Auditore, à venger ses frères. Elle s'efforca pendant huit années à traquer chaque membre des Huit Tigres, jusqu'à réussir à éliminer le dernier d'entre eux, Zhang Yong, le chef de l'organisation, en 1532. Sa mort mit fin à l'hégémonie des Templiers sur la Chine, laissant le territoire entre les mains des Assassins chinois.[25]
Expansion japonaise
Après avoir subi de multiples défaites contre les Assassins au cours de la première moitié du XVIe siècle, les Templiers cherchèrent de nouvelles contrées pour étendre leur influence. Vers 1549, le jésuite François Xavier jeta son dévolu sur le Japon, y voyant une opportunité de répandre à la fois le christianisme et l'idéologie Templière. Arrivant au Japon au milieu de la période Sengoku, les Templiers eurent du mal à s'implanter dans le pays en raison des guerres incessantes entre clans et de l'hostilité que tenaient les japonais à l'égard des étrangers. Ils réussirent néanmoins à établir quelques connexions avec des sympathisants autochtones, et lorsque leur présence au Japon se fit savoir, les Assassins emboîtèrent rapidement le pas, trouvant également des alliés parmi les clans ninja.[13]
L'un des Templiers japonais, le seigneur de guerre Uesugi Kenshin, mena diverses batailles avec son rival Takeda Shingen, le propriétaire d'une Épée d'Éden. Leur rivalité prit fin lorsque Takeda fut assassiné en 1573 puis Kenshin lui-même tué par l'Assassin Hattori Hanzo en 1578. Le Templier italien et jésuite Alessandro Valignano maintint quant à lui une présence dans le pays, continuant à gagner des convertis et des Templiers. Il contraignit Francisco Cabral à démissionner de son poste de supérieur de la mission jésuite lorsque celui-ci découvrit les activités templières de Valignano.[13]
Dans les années 1590, les Templiers réussirent à recruter la kunoichi Mochizuki Chiyome, une maître-espionne de Shingen, et se dotèrent d'un vaste réseau d'information qui aida à diffuser leur idéologie à travers le pays du soleil levant. Cependant, elle fut également tuée par l'Assassin Hattori Hanzo, peu de temps avant sa propre mort en 1596 aux mains de Fuma Kotaro.[13]
L'aube d'une nouvelle ère
Bien que l'Ordre ait longtemps plaidé pour l'avancement de la science et de la connaissance, les idéaux des Templiers prospérèrent particulièrement durant le XVIIe siècle. Plutôt que d'assister sans agir alors que les hommes de science étaient ostracisés pour leurs idées, les Templiers influencèrent et soutinrent de nouveaux penseurs avant-gardistes. Parmi ces hommes de science se trouvaient Isaac Newton, Baruch Spinoza, John Locke ou encore Francis Bacon. Grâce au soutien secret des Templiers, cette période vit un nouveau mouvement intellectuel et philosophique soigneusement dirigé pour guider le monde vers un Nouvel Ordre Mondial.[9]
Alors qu'en Amérique, les Templiers tentèrent de trouver un Fragment d'Éden en profitant de la paranoïa au sein de la population de Salem[26], la grande réforme monétaire de 1696 fut le moyen d'exploiter le système financier défaillant de l'Angleterre pour libérer le peuple, notamment grâce à Isaac Newton qui aida sans le savoir la cause des Templiers.[27]
Recherche de l'Observatoire
- « Il y a plusieurs décennies, le Conseil m'a chargé de découvrir au cœur de ces îles un lieu oublié que nos Précurseurs appelaient l'Observatoire. [...] Un appareil qui nous permettrait de localiser et de surveiller TOUTES les personnes vivant sur cette Terre, où quelle se trouvent. Imaginez ce qu'implique la possession d'un tel pouvoir. Grâce à cet appareil, personne n'aura plus de secrets. Plus de mensonges, de tromperies. Plus que la justice. À l'état pur. »
- – Laureano de Torres y Ayala, 1715[src]
Durant l'Âge d'or de la piraterie qui s'étala de la fin du XVIIe à la première moitié du XVIIIe siècles, les Templiers du Nouveau Monde, particulièrement ceux présents dans les Caraïbes, recherchaient un « Sage », un individu ayant le code génétique et les souvenirs d'Aita, un Isu et architecte de l'Observatoire. Le sang de cet humain se réincarnant de génération en génération aurait ainsi permit de localiser et d'ouvrir ce site des Précurseurs et de mettre la main sur son précieux artéfact qui leur permettrait de garder un œil sur le monde, mettant ainsi fin aux mensonges et à la tromperie[28].
Le conseil des Templiers confia au Grand Maître Laureano de Torres y Ayala la recherche de cet observatoire mais fut bientôt confronté non seulement aux Assassins, mais aussi au Sage Bartholomew Roberts, alias le redoutable capitaine pirate Black Bart — s'aidant du fameux artéfact — qui contrecarrèrent leurs plans. Torres recruta quelques fidèles Templiers dont Duncan Walpole, un assassin britannique qui avait l'intention de changer de camp. Cependant, à l'insu du Grand Maître, l'avide pirate Edward Kenway subtilisa l'identité de l'assassin qu'il avait tué, et intégra l'Ordre. Dirigé par sa soif de richesses et opérant pour son propre compte, le subterfuge d'Edward fut rapidement démasqué par Torres qui ne tarda pas à le prendre pour cible, n'hésitant pas à éliminer les Templiers qui entravèrent son objectif. En 1722, Edward commença à travailler pour la cause des Assassins, et se chargea d'éradiquer les Templiers ainsi que Roberts. Tandis que celui-ci fut tué, Torres de son côté localisa enfin l'Observatoire à Long Bay et s'y rendit. Se sachant poursuivit par Edward, il tenta de poser des pièges dans l'étrange complexe architectural mais l'Assassin se fraya un chemin et réussit à éliminer le Grand Maître, mettant fin aux agissements des Templiers concernant l'Observatoire[28].
Le trésor d'Angkor
Opérations en Amérique du Nord
- « J'ai fixé pour priorité à mon Ordre de le trouver et j'y emploie toutes les ressources à ma disposition. J'ai contacté les Rites à travers le monde. Quoi que recèle ce temple, technologie ou savoir, je m'en servirai pour inaugurer un nouvel âge de paix. »
- – Reginald Birch dans une missive à Lawrence Washington, 1738.[src]
Dans les années 1730, le Grand Maître des Templiers britanniques Reginald Birch, assistant d'Edward Kenway, choisit de se préoccuper à trouver des artefacts de la Première Civilisation à travers le monde.[29] Ce faisant, il orchestra le meurtre de Kenway pour récupérer son journal qui contenait des recherches sur les sites des Précurseurs, notamment l'important Grand Temple, situé dans le Nouveau Monde. Il prit alors le fils d'Edward, Haytham Kenway, sous son aile et l'initia durant toute sa jeunesse à la cause des Templiers[30].
Birch fit de la recherche du Grand Temple la priorité numéro un de l'Ordre et employa à cette fin de nombreux Templiers à travers le monde pour découvrir ce qu'il recélait. Lawrence Washington se chargea d'être ses yeux et ses oreilles dans le Nouveau Monde et tous deux recrutèrent d'autres membres au sein de l'Ordre, comme William Johnson, Antonio de Ulloa ou Madeleine de l'Isle.[29][31]
Alors que les opérations des Templiers se succédèrent en Amérique, ils firent rapidement face aux Assassins coloniaux, notamment Shay Cormac qui assassina Lawrence et ses associés pour mettre la main sur les artéfacts.[29] Haytham Kenway, quant à lui, récupéra la clé du Grand Temple et fonda par la suite le rite colonial de l'Ordre des Templiers en 1754. Grâce à la clé, Haytham se rendit au Grand Temple mais celle-ci ne put rien ouvrir, il considéra alors que ce n'était pas l'emplacement du site convoité.[32]
L'année suivante, Shay Cormac, qui s'était rendu compte que la cause qu'il servait auprès des Assassins était loin d'être exempte de défauts, s'allia avec les Templiers pour stopper les ambitions plus que douteuses de ses anciens alliés. Jusqu'à 1763 et avec l'aide d'Haytham, Shay mena une purge des Assassins coloniaux qu'il éradiqua jusqu'au dernier, épargnant seulement son ancien Mentor, Achilles Davenport.[29]
Pendant ce temps, Madeleine de l'Isle avait établi une colonie à Chichén Itzá et plaça Jean-Jacques Blaise d'Abbadie comme gouverneur de Louisiane. Cependant, la belle-fille de Madeleine et Assassin Aveline de Grandpré l'élimina après avoir découvert son affiliation avec l'Ordre. Cette dernière mit les plans de Madeleine en déroute lorsqu'elle interrompit les opérations de la colonie de Chichén Itzá et feignit d'intrégrer l'Ordre. Lors de sa prétendue intronisation, Aveline assassina les Templiers de la Nouvelle-Orléans, y compris Madeleine.[31]
En 1770 à Boston, les relations tendues entre les soldats britanniques et les habitants de la ville firent éclater un incident orchestré entre autres par Haytham qui demanda à son bras droit Charles Lee, de tirer un coup de feu, entraînant la mort de plusieurs citoyens. Les Templiers des colonies se heurtèrent à nouveau à l'opposition des Assassins, cette fois-ci à Connor, le fils d'Haytham, qui tenta en vain d'arrêter le plan des Templiers. Ce malheureux incident provoqua le début d'une suite de rébellions, déclenchant la Révolution américaine.[32]
Révolution américaine
- « Les Templiers ne se battent pas pour la Couronne. Nous voulons la même chose que toi ! La liberté. La justice. L'indépendance. »
- – Haytham Kenway à son fils Connor, 1778.[src]
Après la Guerre de Sept Ans, l'Angleterre était ruinée et fit voter le Tea Act, permettant à la Compagnie anglaise des Indes orientales de vendre son thé aux Colonies d'Amérique du Nord sans taxes, provoquant l'appauvrissement des marchands américains mais faisant le bonheur du Templier William Johnson qui se faisait des bénéfices. Toutefois, pour mettre fin à cette injustice, Connor et les membres des Sons of Liberty coulèrent volontairement les stocks de thé, dont le but de l'Assassin était avant-tout d'affaiblir les revenus de William Johnson qu'il parvint à tuer par la suite.[32]
En pleine guerre d'Indépendance où les conflits entre les britanniques et les américains faisaient rage, Haytham décida de s'allier avec son fils pour trouver et tuer le renégat des Templiers, Benjamin Church, au grand dam de Charles Lee. Alors que Connor agissait avant tout pour protéger son village natal des Templiers et de Lee, Haytham se laissait guider par la cause de l'Ordre et l'indépendance du pays. Cherchant à protéger Lee, Haytham lui confia la clé du Grand Temple et s'engagea dans un combat avec son fils dans lequel il fut tué, faisant de Charles Lee le nouveau Grand Maître du rite colonial.[32]
En 1782, Charles délivra un discours en l'honneur d'Haytham lors de ses funérailles, mais Connor fit son apparition parmi la foule, cherchant la confrontation. Furieux de la constante attitude parasite de Connor et de la mort de ses confrères, Charles lui promit de le tuer et de détruire tout ce qui lui était cher. Craignant pour sa vie, le Grand Maître tenta de fuir le pays pour l'Angleterre mais fut intercepté par Connor sur les quais de Boston où ils se confrontèrent et en sortirent tous deux gravement blessés. Charles se réfugia dans une taverne à Monmouth bientôt suivi par Connor qui l'assassina. Ce nouveau grand coup porté à l'Ordre laissa Shay Cormac à la tête des Templiers américains.[32]
Réformes durant la révolution française
- « Pendant des siècles, nous avons été obsédés par les signes extérieurs du pouvoir : les titres de noblesse, les hautes fonctions du clergé et de l'État. [...] Lorsque nos frères Templiers verront les vieilles institutions s'écrouler, ils s'adapteront. Ils se retireront dans l'ombre et nous deviendrons enfin les maîtres secrets que nous étions destinés à devenir. »
- – François-Thomas Germain, 1794.[src]
En France, les prémices aux troubles avaient déjà débuté vers la fin du règne de Louis XIV et suite aux énormes dettes que la couronne avait contractées[28]. Ces tensions s'intensifièrent avec les dépenses et la faillite que provoquèrent la Guerre de Sept Ans et le soutient du Royaume de France aux colons rebelles lors de la Guerre d'Indépendance des Treize Colonies[32].
Alors membre de l'Ordre du rite français, le Sage François-Thomas Germain mit la main sur le Codex Pater Intellectus de l'ancien Grand Maître Jacques de Molay et tenta de pousser l'organisation à se réformer, la jugeant décadente. Cependant, ses opinions extrémistes furent accueillies avec scepticisme par ses confrères, et fut déchu de son rang et excommunié de l'Ordre par le Grand Maître François de la Serre. Malgré son exil, Thomas décida d'agir dans l'ombre et en quelques années, il réussit à rassembler des individus partageant les mêmes idées pour sa cause.[14]
En 1789, pour la première fois depuis des siècles, le roi Louis XVI convoqua les États généraux pour traiter de la crise financiere due à la guerre. Tandis que François de la Serre maintenait qu'il fallait soutenir la Monarchie Absolue tout en raisonnant le roi et combattre la corruption, François-Thomas Germain et ses fidèles prirent le pouvoir et assassinèrent le Grand Maître. Ils dirigèrent ensuite le mécontentement du peuple et enclenchèrent une Révolution, dans le but de renverser la Monarchie et de donner le pouvoir à ce même peuple qui serait dans l'ombre, manipulé par l'Ordre.[14]
Désormais nouveau Grand Maître, Germain fit face à l'opposition des conservateurs Templiers Chrétien Lafrenière et la fille de l'ancien Grand Maître, Élise de la Serre. Il dupa l'Assassin Arno Dorian, le fils adoptif de de la Serre, en désignant Chrétien comme responsable de sa mort et lorsqu'il l'assassina, cela permit à Germain de renforcer son pouvoir en France. Selon ses plans, les Templiers qui siégeaient à la Convention nationale aidèrent à faire basculer les votes en faveur de l'exécution du roi Louis XVI, qui fut guillotiné le 21 janvier 1793.[14]
Un règne de Terreur s'ensuivit durant plusieurs mois, où Germain chargea Maximilien de Robespierre, figure de proue du club radical des Jacobins, de protéger la France des activités contre-révolutionnaires et exécuta ainsi plusieurs milliers de citoyens. Il fonda le Culte de l'Être suprême avec lequel il espérait rallier de nombreux sympathisants à la cause des Templiers. Lors du festival de promotion organisé le 8 juin 1794, Robespierre tint un discours sur la place publique mais Élise et Arno en profitèrent pour le discréditer publiquement, et fut plus tard forcé par ces deux derniers de donner l'emplacement du quartier général des Templiers à Paris. Arno et Élise s'infiltrèrent alors dans le Temple où ils affrontèrent Germain dans la crypte de Jacques de Molay. S'aidant de l'Épée d'Éden, le Templier tua Élise mais fut à son tour assassiné des mains d'Arno.[14]
Révolution haïtienne
Quelques années après la mort de Germain, les Templiers français poursuivirent son œuvre et profitèrent des désordres de la rébellion des esclaves en Haïti pour tenter de s'emparer du contrôle de la colonie. Jean-Louis Villatte, un Templier, essaya de devenir gouverneur du pays mais fut chassé par les Assassins haïtiens.[33]
Époque contemporaine
Tentative de contrôle sur le Canada
Au début du XIXe siècle, les Templiers canadiens opéraient sous le nom de la Clique du Château, un groupe de familles aisées du sud du Canada contrôlant le gouvernement du Québec. En réponse, les Assassins, luttant pour l'indépendance canadienne-française face aux Templiers, financèrent le journaliste Ludger Duvernay en 1832 pour écrire plusieurs articles accusant l'administration de servir la Clique.[23]
Les Templiers firent arrêter Duvernay et embauchèrent des vagabonds et des ouvriers pour mobiliser la prison afin de protester contre les écrits du journaliste. Néanmoins, les Assassins réussirent à retourner la population contre les Templiers et libérèrent Duvernay. Après sa mise en liberté, celui-ci fonda la Société Saint-Jean-Baptiste pour lutter contre l'oppression des Templiers sur le Canada.[23]
Recherche du Koh-i-Noor
Vers le début du XIXe siècle, l'Ordre des Templiers créa l'Inner Sanctum composé des neuf plus hauts dirigeants de l'organisation et développa sa structure interne pour créer le statut de Black Cross, dans le but de veiller à ce que chaque Grand Maître des rites à travers le monde respectent à la lettre les préceptes de l'Ordre.[34]
L'un des Black Cross, Tavis Olier, fut chargé d'enquêter et de récupérer le diamant Koh-i-Noor, un puissant artéfact pouvant combiner tous les pouvoirs des autres Fragments d'Éden. Cependant, il fut emprisonné par le sultan Selim III et présumé mort par l'Ordre qui envoya un deuxième Black Cross, Solomon Bolden, terminer sa mission. En route vers Tripoli, Solomon s'allia à Jan van der Graff qui l'aida à pénétrer dans le palais où était enfermé Tavis mais tous deux furent capturés et Solomon tué. Van der Graff partagea la cellule de Tavis avec qui il fit connaissance et l'initia à la doctrine des Templiers, l'entraînant au combat pendant trois ans, jusqu'à finalement l'introniser au sein de l'Ordre.[34]
En 1808, lorsqu'Olier entendit dire que les Assassins venaient pour acheter l'artéfact au sultan, il se sacrifia pour permettre à Van der Graff de s'échapper. Ce dernier atteignit les appartements du sultan mais fut témoin de son meurtre par un Assassin. Van der Graff s'opposa à lui et réussit à le tuer, puis s'enfuit en possession de l'artéfact qu'il garda en sécurité.[34]
Alors que les Templiers britanniques s'étaient tournés vers l'Inde pour prendre le contrôle de la région, le précieux artéfact parvint en 1814 entre les mains du chef sikh Ranjit Singh, qui avait signé un traité de paix avec la Compagnie anglaise des Indes orientales. En 1839, Francis Cotton se chargea de récupérer le Koh-i-Noor mais fut contronté à l'Assassin Arbaaz Mir. Le Templier n'eut d'autre choix que d'éliminer Randjit pour récupérer le Koh-i-Noor. Toutefois, la princesse Pyara Kaur, qui était entrée en contact avec le Fragment d'Éden, fut possédée par Durga, une Précurseure, ce qui horrifia Francis qui tira sur l'apparition, brisant le Koh-i-Noor et le tuant avec l'onde de choc. Mais le puissant artéfact se reconstruisit et l'Assassin Arbaaz le récupéra.[35]
Guerre de Sécession
Aux États-Unis, alors que les Assassins avaient prit le contrôle de l'Amérique du Nord depuis la guerre d'Indépendance, les Templiers américains étaient dirigés par le Grand Maître William M. Tweed qui avait la volonté de reprendre le territoire. En profitant de la guerre civile qui sévissait depuis 1861, il instigua de violentes émeutes à New York et influença les États confédérés d'Amérique par le biais de son parti démocrate, le Tammany Hall. Cudgel Cormac, le petit-fils de Shay, parvint à convaincre les gangs de la ville de semer le chaos, tandis que le général Charles W. Sandford s'assura de ne pas faire intervenir l'armée. Le Grand Maître savait que les émeutiers finiraient par se retourner contre les citoyens noirs de la ville, mais même s'il était opposé à la ségrégation raciale, il admit que ce devait être un mal nécessaire pour atteindre leurs objectifs.[4]
Au même moment, Tweed eut vent que les Assassins étaient à la recherche d'une dague du Trident d'Éden à l'Aztec Club et envoya Cudgel Cormac les intercepter pour l'acquérir. Malgré cette tentative, Cudgel fut stoppé par les Assassins qui remirent la dague au général Ulysses S. Grant dans l'espoir qu'il mette fin à la guerre en faveur de l'Union contre la Confédération d'Amérique.[4] Les Templiers firent assassiner le président Abraham Lincoln, mais Grant accéda quelques années après, à la présidence des États-Unis. Les Templiers réussirent néanmoins à avoir un coup d'avance grâce à leur présence dans son administration, et l'aidèrent à maîtriser les pouvoirs de la dague en lui donnant l'accès à une boite des Précurseurs ainsi qu'à quelques pages du Manuscrit de Voynich.[36]
Révolution industrielle en Angleterre
- « Nous avons des moyens inépuisables, nous contrôlons tout… Comment une poignée de criminels indisciplinés pourrait-elle bousculer l'influence de l'Ordre des Templiers ? »
- – John Elliotson à Jacob Frye, 1868.[src]
Le soutient des Templiers depuis le développement des travaux d'intellectuels durant le Siècle des Lumières permit l'émergence d'un nouveau modèle de société, où la science et la technologie se développeraient en totale liberté. Les Templiers adoptèrent ces idées, accélérèrent leur diffusion et ouvrirent la voie à la Révolution industrielle. Le progrès était constamment encouragé et alimenté, mais il demeurait toujours sous le contrôle exclusif des Templiers.
Depuis la mort d'Edward Kenway en 1735, les Templiers britanniques dominèrent largement Londres, la capitale de l'Empire britannique. Lorsque l'homme d'affaires Crawford Starrick fut nommé Grand Maître en 1860, il étendit l'emprise de l'Ordre sur toute la société londonienne en créant un vaste réseau d'agents, parmi lesquels des marchands ou des politiciens, et employa les Blighters, un gang de criminels, à faire perdurer l'autorité des Templiers sur la ville.[37]
En 1868, Lucy Thorne, le bras droit de Crawford spécialisée dans la recherche des fragments d'Éden, était sur le point de mettre la main sur un Suaire d'Éden. Sa quête l'opposa néanmoins à deux jeunes Assassins jumeaux, Evie et Jacob Frye qui se rendirent dans la capitale pour tenter de reprendre son contrôle. Durant plusieurs mois, les Assassins développèrent leur réseau et éliminèrent de nombreux Templiers tout en contrecarrant le complot visant à assassiner le Premier Ministre Benjamin Disraeli et en affaiblissant le pouvoir tenu par les Blighters. Leur recherche du Suaire fut également stoppée par la sœur Frye qui élimina Lucy et récupéra une clé de la Première Civilisation.[37]
Alors que son pouvoir s'était considérablement affaibli, Crawford Starrick employa ses derniers moyens pour s'opposer aux Assassins, en prévoyant de tuer la reine Victoria et d'autres invités de haut rang lors d'une fête au palais de Buckingham. Ayant découvert que le Suaire était situé dans le caveau sous le palais, Starrick vola la clé d'Evie et récupéra l'artefact pendant que les Assassins étaient occupés à abattre les agents du Grand Maître à la fête. Toutefois, les deux jumeaux neutralisèrent Crawford bien qu'il ait revêtit le Suaire, et fut tué. Sa mort cessa alors tout contrôle de l'Ordre des Templiers sur Londres.[37]
Guerre des courants
En 1874, l'inventeur Nikola Tesla découvrit une pomme d'Éden en Croatie et commença à utiliser ses connaissances pour inventer de nouvelles technologies. Nikola déménagea aux États-Unis et travailla pour le compte de Thomas Edison, un Templier qui n'appréciait pas son idée de donner l'électricité gratuite au peuple, allant à l'encontre des plans de l'Ordre vers la domination mondiale. Il tenta alors de le discréditer en lançant une campagne de diffamation pour ruiner la réputation de Tesla et demanda à John Pierpont Morgan de couper le financement de ses recherches. La popularité de Tesla décrut face au public, et Edison put finalement mettre la main sur la Pomme qu'il possédait, la donnant plus tard à son compatriote Henry Ford, le fondateur de la Ford Motor Company.[5][33]
Le Sceptre de la Russie impériale
Dans le sillage de l'industrialisation vers une nouvelle société, les Chevaliers du Temple continuèrent de tirer les ficelles dans l’ombre, et d’influencer des dynasties entières comme la Famille Romanov. En 1881, les Assassins décidèrent de porter un coup à la mainmise des Templiers en assassinant le tsar Alexandre II par le biais de leur faction russe, la Narodnaya Volya. Son fils Alexandre III accéda alors au pouvoir et s'opposa fermement durant tout son règne à la menace que représentait la Confrérie en Russie. L'Ordre l'aida dans cette démarche, et il se vit confier un Bâton d'Éden pour mieux régner. Mais l'ambition du tsar à faire de l'Empire russe un nouvel Éden poussa les Assassins à attenter à sa vie. Nikolaï Orelov fut envoyé pour tuer le tsar mais après un combat entre les deux hommes, Alexandre décida d'épargner l'Assassin. L'Empire prospéra de son vivant et l'autorité de la famille Romanov se vit renforcée.[38]
Lorsque son fils Nicolas II accéda au trône, le mystérieux Grigori Raspoutine développa une relation avec la famille impériale à la demande de l'Ordre, et acquis la confiance de Nicolas en soignant son fils Alexis. Raspoutine s'appropria le Sceptre impérial et l'emporta dans la Toungouska afin d'y mener des recherches pour les Templiers. Le 30 juin 1908, les Assassins avaient découvert l'emplacement du Sceptre et attaquèrent l'installation. Leur allié Nikola Tesla déclencha un choc électrique depuis son centre en Amérique faisant détruire l'artefact et provoquant une explosion dévastatrice. Malgré la destruction du Sceptre, Raspoutine parvint à récupérer un éclat de l'artefact qu'il garda toute sa vie autour de son cou, jusqu'à ce qu'il soit assassiné par les Assassins en 1916.[38]
Le Plan d'Abstergo
- « Ils commencent à prendre conscience de notre existence. Nous ne pouvons plus exercer notre contrôle au seul nom du droit divin de l'aristocratie. Nous devons mettre en place un autre système aux rouages plus subtils. »
- – Un Templier sur la nouvelle approche de l'Ordre dans les failles du Sujet 16.[src]
Beaucoup de Templiers perçurent le début du XXe siècle comme l’aube d’une nouvelle ère, une période où les avancées scientifiques prendraient leur véritable essor et modifieraient le tissu social en profondeur. En 1910, les dirigeants de l’Ordre conçurent le Plan et, vingt-sept ans plus tard, un groupe d’influents industriels fondèrent Abstergo Industries, une multinationale qui allait devenir le visage officiel des Templiers. L’Ordre était rendu public pour la seconde fois de sa longue histoire, mais cette fois, l’événement demeura plus confidentiel. Les Templiers étaient bien décidés à ne pas répéter les erreurs du passé. Ils comptaient utiliser Abstergo comme une façade et exploiter les innombrables ressources que leur fournirait l’entreprise tout en poursuivant leurs actions en secret.
Première Guerre mondiale
- « Nous avons peut-être porté un coup à l'ennemi, mais Londres fourmille toujours d'agents allemands. Il en existe un nouveau groupe, différent de tout ce que j'ai connu. Ils sont d'une ferveur fanatique, presque religieuse. »
- – Winston Churchill à Lydia Frye, 1916.[src]
En 1914, la Grande Guerre éclata, opposant deux grandes alliances, la Triple Entente et la Triple Alliance. Comme bien d'autres avant, ce conflit fut fortement influencé par la guerre séculaire des Assassins et des Templiers, ces derniers utilisant notamment leurs forces dans les rangs de l'Empire allemand. La trève de Noël de 1914 fut un moyen pour l'un des Assassins d'éliminer Erich Albert, un général Templier de l'armée allemande.[23]
La ville de Londres ayant été dépossédée de la mainmise de l'Ordre quelques dizaines d'années auparavant, les Templiers exploitèrent un réseau d'espionnage dirigée par un Sage servant secrètement les intérêts de Junon, une Précurseure. En 1916, Winston Churchill apprit que le réseau avait obtenu des informations compromettantes sur la Confrérie et demanda à l'Assassin Lydia Frye de mettre un terme à leurs activités d'espionnage, tuant leurs membres et leur chef.[37]
Révolution russe
Vers la fin de la Première Guerre mondiale, le mouvement communiste des Bolcheviks en Russie conduisit à la Révolution russe en février et octobre 1917. Alors que les Templiers s'opposèrent au communisme, les Assassins soutinrent la classe ouvrière dans l'installation d'un gouvernement populiste et firent pression sur le tsar Nicolas II à abdiquer.[1]
En 1918, les Templiers russes découvrirent que la famille impériale était en possession d'une boîte des Précurseurs et infiltrèrent leur maison à Iékatérinbourg. Une équipe templière dirigée par Yakov Yurovsky massacra toute la famille royale, à l'exception de la fille du tsarévitch Anastasia Nikolaïevna, qui leur échappa avec l'artefact et l'aide de Nikolaï Orelov. Ces deux derniers coopérèrent ensemble et réussirent à fuir la Russie avec la boîte, malgré les efforts des Templiers.[39]
Dix ans plus tard, après la mort du dernier empereur Nicolas II, la Russie passa sous le régime d'Union sociétique communiste. L'Ordre réussit à intégrer le gouvernement de Joseph Staline, travaillant principalement au sein du Politburo, le premier conseil du parti politique communiste. Le Templier Yuri Petrovitch Figatner lança une commission contre-révolutionnaire pour extirper la présence des Assassins en Union soviétique, un complot qui garantirait aux Templiers de prendre le dessus sur les Assassins en Russie jusqu'en 1953, date à laquelle Staline fut tué par les Assassins.[33]
Guerre civile chinoise
Au début du XXe siècle, les Templiers chinois étaient dirigés par le Grand Maître Sun Yat-sen, Président Provinsial de la République de Chine. Sous sa direction, il réussit à maintenir de bonnes relations avec les communistes, préservant la paix entre eux et les nationalistes à Shanghai. En 1925, Sun fut tué par la Confrérie des Assassins ce qui provoqua du tumulte chez les Templiers, maintenant dirigée par l'intérimaire Stirling Fessenden qui eut des difficultés à apaiser les tensions politiques entre les factions rivales. Deux ans plus tard, dans une tentative de pacifier le pays en le plaçant sous le joug de l'Ordre, l'Inner Sanctum proposa à Tchang Kaï-chek de diriger le rite chinois. S'il accepta dans un premier temps, il se rétracta et déclina l'offre, trahissant l'Ordre par la même occasion tout en déclenchant une purge contre les communistes.[40]
Dans le même temps, l'Inner Sanctum avait fait assassiner le Grand Maître britannique Thaddeus Gift pour avoir trahi l'Ordre et fit envoyer son fils Darius Gift en Chine livrer une boîte contenant, à son insu, le doigt coupé de son père portant la chevalière des Templiers. En 1927, Yuri Dolinsky, un Templier fervent partisan du chef de guerre Zhang Zongchang contre le général allié des Templiers Tchang Kaï-chek trahit l'Ordre pour montrer son soutien à son nouvel allié. Le Black Cross Albert Bolden fut chargé de l'éliminer, puis découvrit l'autre trahison de Tchang.[40]
Guerre d'Espagne et Koh-i-Noor
- « Rares sont ceux qui peuvent survivre à un contact avec le Koh-i-Noor, et encore plus rares ceux qui peuvent le maîtriser. À mon avis, [Grosvenor] aimerait te manipuler pour pouvoir utiliser la pierre. »
- – Albert Bolden à Ignacio Cardona, 1937.[src]
Vers 1936, le Templier et membre secret des Instruments Rufus Grosvenor, vola le Koh-i-Noor au Black Cross Albert Bolden. Alors que son ancien maître effectuait des recherches sur les lignées contenant de fortes concentrations d'ADN de précurseur, Rufus Grosvenor décida de localiser l'assassin Ignacio Cardona, qui était impliqué dans la guerre civile espagnole, et de lui faire découvrir les secrets de l'artefact. Pendant ce temps, Bolden suivit Grosvenor en Espagne, espérant garder le diamant en sécurité.[41]
Arrivé en Espagne en mai 1937, Rufus Grosvenor, un maître manipulateur, persuada l'Assassin Norbert Clarke envoyé pour aider la Confrérie espagnole, de se suicider. Le Templier vola alors son identité et se fraya un chemin dans la cellule Assassin de Ignacio Cardona à Barcelone. Après que des combats internes aient éclaté entre les républicains et les communistes et que les Assassins ne savaient pas qui rejoindre, Grosvenor convainquit Cardona d'utiliser le Koh-i-Noor pour les calmer. Cependant, l'assassin lâcha l'artefact et le Black Cross, regardant l'affaire, attaqua Grosvenor et s'échappa avec Cardona inconscient.[41]
Convainquant Cardona de l'identité et des intentions de Grosvenor, l'Assassin rejoignit Bolden pour prendre le diamant à Grosvenor. Cependant, Grosvenor avait persuadé les autres Assassins de défendre sa cause, menant à une confrontation dans une église délabrée en pleine campagne. Grosvenor donna à Cardona une seconde opportunité d'utiliser le pouvoir du Koh-i-Noor, et l'Assassin fit apparaître des animaux qui détruisirent l'église, faisant fuir l'Assassin et laissant l'artefact sous terre. Après que Bolden et Cardona aient continué à se battre pendant la guerre civile, Albert Bolden servit de protecteur du site.[41]
Seconde Guerre mondiale
- « Quoi qu'il en soit, le moment était venu de m'en séparer. Conformément à vos instructions, je l'ai expédié en Europe. H. l'a en sa possession, aussi je suppose que la guerre éclatera dès qu'il sera au pouvoir. Nous le laisserons s'amuser un peu et nous mettrons un terme à cette guerre de manière fracassante, comme convenu. »
- – Henry Ford dans une lettre à Thomas Edison, à propos d'Hitler et de la Pomme, 1933.[src]
En 1933, Henry Ford expédia la quatrième Pomme d'Éden des Templiers en Allemagne pour la transmettre à Adolf Hitler, futur chef de l'Allemagne nazie, qui s'en servit pour déclencher la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés d'Hitler, certains des plus hauts dirigeants durant la guerre tels que Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill ou Joseph Staline, furent secrètement manipulés par les Templiers pour créer un état mondial de chaos et de désordre pour permettre à l'Ordre de prendre le contrôle.[5] Au début de la guerre, l'Obergruppenführer Gero Kramer, un Templier de haut rang, lança un projet secret appelé Die Glocke. Utilisant le projet nucléaire allemand pour déguiser ses véritables intentions, il s'aida de la Pomme d'Éden des nazis et de Nikola Tesla, dont ils organisèrent la mort.[42]
Le 27 février 1943, l'assassin Eddie Gorm s'infiltra dans l'installation hydroélectrique norvégienne de Vermok, afin d'entraver la conception de la bombe atomique. Confronté à Gero Kramer, celui-ci maîtrisa facilement l'Assassin, le ligota et le plaça à l'intérieur de l'Animus, dans l'intention de lui faire revivre la vie de ses ancêtres pour trouver plus de fragments d'Éden. Cela lui aurait garanti de jouer un rôle de premier plan dans la création du Nouvel ordre mondial des Templiers. Toutefois, l'expérience échoua et Kramer dut fuire pendant le chaos qui suivit, causé par une attaque alliée sur l'installation. Quelques mois plus tard, le Templier fut tué par Eddie et Julia Dusk sur les ordres du colonel et Assassin Boris Pash dans le but d'obtenir la Pomme.[42]
En juillet 1943, les Templiers conclurent une alliance avec Boris Pash afin de collaborer à l'assassinat d'Hitler, qui était devenu trop puissant et erratique pour que les Templiers puissent le manipuler et le contrôler. Le scientifique et Templier John von Neumann travailla par la suite avec Pash à bord de l'USS Eldridge sur le Projet Rainbow, dans le but d'utiliser Die Glocke et la Pomme d'Éden pour remonter le temps et tuer Hitler avant son accession au pouvoir. Avant que l'expérience ne puisse être exécutée, Gorm tua Tesla à bord du navire, entraînant l'échec de la mission. Les Templiers transférèrent alors John von Neumann sur le projet Manhanttan afin d'améliorer la position des Alliés contre l'Axe.[42]
En juillet 1944, au plus fort de la guerre, les acteurs économiques des Templiers se réunirent à la conférence de Bretton Woods à laquelle un discours fut prononcé aux employés d'Abstergo Industries, aux économistes et aux dirigeants du monde pour lancer la phase suivante du "Plan".[42] Avec les Alliés prenant le dessus sur les Templiers, ceux-ci réussirent à maîtriser Hitler qui put reprendre possession de la Pomme d'Éden. En 1945, l'Ordre ordonna à Hitler d'exécuter son double dans son bunker et de rejoindre Winston Churchill avec la Pomme. Cependant, le Führer fut assassiné par la Confrérie en en sortant. Deux mois plus tard, Abstergo approuva les tests de la bombe atomique du projet Manhattan, et les 6 et 9 août de 1945, deux bombes atomiques furent larguées sur le Japon.[5]
Ménage pendant la guerre froide
Au milieu du chaos résultant de la guerre, les Templiers purent guider la reconstruction économique du monde vers les objectifs de leur Nouvel Ordre Mondial. Leurs actes furent ainsi placés sous la tutelle d'Abstergo, qui envoya des agents à travers le monde agir en son nom. Ils éliminèrent de nombreuses personnalités publiques qui entravaient leurs objectifs, comme le chef politique Mahatma Gandhi[5], l'économiste Harry Dexter White[22], le chercheur Jack Parsons[23], le premier ministre iranien Mohammad Mossadegh, le président du Guatemala Jacobo Árbenz Guzmán et même l'un des leurs, l'ingénieur Alan Turing[22].
En Chine, la guerre civile se poursuivit après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tchang Kaï-chek manquant d'intérêt pour la cause des Templiers, l'Ordre décida de se tourner vers son rival communiste Mao Zedong, qui devint le nouveau chef de la Chine après la résolution de la guerre civile.[22]
Pendant ce temps, l'emprise des Templiers sur l'Union soviétique s'était affaiblie en raison de l'opposition continue des Assassins, qui avaient lentement reconstruit leur emprise en Russie après la Seconde Guerre mondiale. Ils organisèrent l'assassinat de Joseph Staline en l'empoisonnant mortellement le 5 mars 1953.[33]
Au Viêt nam, la guerre fit rage entre le nord et le sud du pays. L'Ordre soutint les États-Unis et le président Ngô Đình Diệm contre leurs adversaires du nord. Le templier Lyndon B. Johnson qui accéda au pouvoir après l'assassinat de John F. Kennedy aida grandement le sud du pays à combattre, malgré leur défaite à l'issue de la guerre.[43]
Buts et idéaux
À l’instar de toutes les organisations dotées d’une longue histoire, les objectifs et les méthodes des Templiers ont constamment évolués. Leur but fondamental est toujours resté le même : le progrès de l’Humanité. Les hommes et les femmes appartenant à l’Ordre du Temple ont toujours été convaincus qu’ils réaliseraient leur noble destinée grâce aux avancées scientifiques et technologiques. Depuis la découverte des Fragments d’Éden, il y a plusieurs siècles, les Templiers tentent de comprendre et de contrôler ces extraordinaires reliques, afin de mieux protéger l’Humanité de ses propres faiblesses et de lui garantir un avenir prospère. Certains voient d’un mauvais œil les moyens draconiens que les Templiers ont utilisé pour s’approprier les Fragments d’Éden et encourager le progrès scientifique, mais ces derniers demeurent persuadés qu’il n’existe aucune autre manière d’atteindre leur objectif.
Les Templiers semblent partager les mêmes buts que leurs ennemis de toujours, les Assassins, mais leurs idéaux et leurs méthodes sont diamétralement opposés. Les Assassins ont foi en le libre arbitre, alors que les Templiers sont convaincus que l’Humanité doit être guidée. Les dirigeants de l’Ordre s’efforceront toujours d’agir selon cette philosophie, qu’ils jugent préférable au concept obsolète du libre arbitre.
Fonctionnement
Préceptes
De même que leurs ennemis jurés, l'Ordre des Templiers suit un ensemble de trois préceptes, que chaque individu intronisé dans l'Ordre, doit suivre à la lettre :
- "Respecter les préceptes de l'Ordre et tout ce que nous défendons."
- "Ne jamais divulguer nos secrets ni la véritable nature de nos actes."
- "Nous rester fidèle jusqu'à la mort, quel qu'en soit le prix."[32]
Variante :
- "Respecter les principes de l'Ordre et toutes les valeurs que nous incarnons."
- "Ne jamais révéler nos secrets ni la véritable nature de notre œuvre."
- "Agir ainsi jusqu'à la mort, quel qu'en soit le prix."[31]
Intronisation
- Article détaillé : Intronisation dans l'Ordre des Templiers
Hiérarchie
- Père de la Sagesse / Mère de la Sagesse (être supérieur)
- Grand Maître
- Gardien Templier
- Maître Templier
- Chef Templier
- Templier
- Black Cross
- Général de la Croix
Membres et branches
Membres de l'Inner Sanctum
- Article détaillé : Inner Sanctum de l'Ordre des Templiers
Grands Maîtres connus
- Article détaillé : Grand Maître
Rites dans le monde
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Notes
- L'Ordre des Templiers est inspiré de l'Ordre des Chevaliers du Temple dont les principaux faits historiques sont repris de cette organisation.
- Le chiffre neuf apparaît de nombreuses fois dans l'histoire des Templiers : les neuf hommes qu'envoya Bernard de Clairvaux au Temple de Salomon qui revinrent neuf ans plus tard ; les 72 articles que composent la règle de l'ordre du Temple (7+2=9) ; la traque des neuf hauts dirigeants par Altaïr ; les neuf hommes de confiance de Jacques de Molay ; la mort de ce dernier le 18 (1+8=9) mars 1314 (1+3+1+4=9) ; les neuf membres de l'Inner Sanctum, etc.
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Assassin's Creed Encyclopedia
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