- « Nos espérances, sur l'état à venir de l'espèce humaine, peuvent se réduire à ces trois points : la destruction de l'inégalité entre les nations, les progrès de l'égalité au sein d'un seul et même peuple et enfin, le perfectionnement de l'homme. »
- – Nicolas de Condorcet dans son manuscrit, 1794.[src]
Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743 – 1794) était un philosophe, économiste, mathématicien et homme politique français, représentant des Lumières.
Biographie[]
Condorcet est né en 1743. Étudiant exceptionnel, il est entré à l'Académie royale des sciences en 1769, où il travailla à des théories mathématiques sur les statistiques et les probabilités. À la Révolution, Condorcet, proche des philosophes des Lumières, pensa que les événements allaient déboucher sur un meilleur usage de la raison.[1]
Il fonda plusieurs journaux et défendit ardemment la cause des femmes et leur droit à voter. En 1789, lui et Pierre-Simon Laplace, Jean-Charles Borda et Antoine Lavoisier publièrent dans le Journal de Paris une série de textes présentant et défendant le système métrique.[1]
En 1791, député à l'Assemblée nationale législative, il en devint le secrétaire et tenta de faire réformer le système électoral. Il vota contre l'exécution du roi, ce qui suscita les soupçons de ses collègues députés.[1]
Le 3 octobre 1793, un décret d'accusation fut passé contre lui et il fut contraint de se cacher pendant neuf mois chez madame Vernet. Ce fut là qu'il écrivit un de ses textes les plus loués, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, qui ne fut publié qu'après sa mort.[1]
Ses ennemis de l'Assemblée s'emparèrent de ses travaux sur la nouvelle constitution de la France et les ont transformés à des fins politiques. Lorsqu'il s'est rebellé, un mandat d'arrêt a été émis contre lui. Condorcet a dû quitter son poste à la Sorbonne pour se cacher hors de Paris. En rassemblant ses documents, il a constaté que ses rivaux en avaient dérobé un bon nombre. L'Assassin Arno Dorian aida alors Condorcet à retrouver ses travaux de recherche afin qu'il puisse poursuivre sa tâche hors de Paris.[1]
Le 25 mars 1794, Condorcet cacha son manuscrit dans le cercueil de Louis IX situé dans la nécropole royale de Franciade, ne laissant comme indice qu'un croquis des armes royales. Le 27 mars, il fut arrêté et emprisonné à Bourg-l'Égalité, où on le trouva bientôt mort dans sa cellule. On pense qu'il s'est empoisonné, mais tout porte à croire que les Templiers, fortement opposés aux Lumières, ont mis fin à ses jours.[2]
Galerie[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Assassin's Creed: Unity
- ↑ Assassin's Creed: Unity – Dead Kings