- « Je connais l'animal humain. Ce qu'il craint, ce qu'il aime. Rose est-il mauvais ? Assurément. Mais moi, Napoléon Bonaparte, je peux le contrôler et le mettre au service de la France. Les gens s'empresseront de renoncer à leur liberté s'ils entretiennent l'espoir de se hisser au sommet. L'artefact que renferme le temple leur donnera cet espoir illusoire. Et je nous conduirai vers la gloire. »
- – Napoléon Bonaparte, 1794.[src]
Napoléon Bonaparte (1769 – 1821), aussi connu sous le nom de Napoléon Ier, était un commandant militaire français. Il s'autoproclama empereur des français et porta ce titre de 1804 à 1815[1].
Biographie
Origines
Napoléon Bonaparte naît à Ajaccio, dans la maison familiale, le 15 août 1769, un an après le traité de Versailles par lequel Gênes cède l'île de Corse à la France. Enfant solitaire, il était le plus intrépide de la fratrie Bonaparte. Il entra dans les écoles militaires de 1779 à 1785. Puis il est affecté au régiment d'artillerie en novembre 1785[1].
La Révolution
Officier subalterne brillant et déterminé cherchant à gravir les échelons des forces armées révolutionnaires, malgré ses faits d'armes, le chemin de Napoléon vers la gloire fut semé d'embûches, entre rivalités et ennemis mortels[2].
Rencontre avec Arno Dorian
- « Ah-ah... Vous n'avez pas l'air d'un révolutionnaire assoiffé de sang. La capuche... est quand même un peu sinistre, si je peux me permettre.
- Vous tenez l'arrière garde, n'est-ce pas ? C'est fort pratique de se retrouver séparé des combats par quelques portes verrouillées.
- Oh je ne suis même pas là. Pas officiellement, du moins. » - – Napoléon et Arno Dorian, 1791[src]
En 1792, Napoléon infiltra discrètement le Palais des Tuileries, profitant de l'opportunité des pillages, à la recherche de document — secrets d'État, correspondance secrète — ou d'objet précieux du roi, plus important que toutes les babioles sur lesquelles se jetaient les pillards révolutionnaires. Le jeune commandant avait gagné le cabinet privé du roi dans lequel il s'était enfermé pour fouiner tranquillement quand il entendit la porte se déverrouiller. Il se précipita à la porte pour empêcher l'intrus de rentrer mais trop tard. Ce dernier dégaina une arme blanche mais Napoléon lui braqua son pistolet sous le nez. Se rendant compte que ce n'était pas un révolutionnaire belliqueux, il accepta de coopérer avec lui pour rechercher la cache secrète du roi trouver ses biens inestimables. L'individu, nommé Arno Dorian, cherchait des documents pouvant disculper un des siens de l'infamie.
Finalement, Arno découvrit un mécanisme pour mettre au jour une cache dans le cadre de la cheminée et ils se servirent. Tandis que l'homme à la capuche avait trouvé ses précieuses lettres et les brûla, Napoléon avait trouvé un trésor très intéressant et plus qu'inestimable, un mystérieux artéfact ancien. Ils entendirent du bruit dans le couloir, sûrement des enragés qui arrivaient. Napoléon découvrit la porte d'un passage secret, leur ticket de sortie. Mais alors qu'il déverrouillait le passage, des révolutionnaires firent irruption. Arno les élimina facilement, tandis que le lieutenant d'artillerie en élimina un retardataire avec son arme à feu. Ils échappèrent de peu à Frédéric Rouille, chef révolutionnaire, et ses sbires, qui cherchaient les même documents qu'avait brûlés Arno. Alors que les deux nouveaux alliés s'en allaient par une plateforme descendante, Arno fulmina en reconnaissant Rouille, un Templier notoire qui détenait des informations dont il avait besoin. Il aurait voulu remonter mais il était trop tard pour cette fois-ci.
Napoléon le persuada au contraire de le suivre, car de toute manière il ne le retrouverait jamais dans ce chaos. Napoléon en profita pour se présenter officiellement, ainsi que ses ambitions. Puis l'officier promit à son nouvel ami de faire quelque chose pour le cas de Rouille, qui était son subordonné dans l'armée et dont, de son avis, était plus une "épine dans le pied" plus qu'autre chose. Ils furent rejoints par les militaires d'artillerie puis les deux hommes se séparèrent[3].
Coopération avec Arno
- « Ma dignité m'est bien moins utile que ma vie. Voilà ce qui se passe lorsque l'on confie le pouvoir à des fous affamés, et le commandement de l'armée à des sauvages trop avides de sang. »
- – Napoléon sur a tournure prise par la Révolution,1792
En 1792, Napoléon fut accosté dans la rue par des révolutionnaires qui, voyant sa tenue et le pensant noble, exigèrent de lui qu'il crie: "Vive la République !". Napoléon s'exécuta et les révolutionnaires le laissèrent partir. La même année, il aida Arno à trouver le capitaine Rouille, qu'il avait tenté d'envoyer dans une garnison lointaine. Grâce aux renseignements de Bonaparte, Arno parvint à assassiner Rouille[3].
Quelques temps plus tard, Napoléon se fiança à Désirée Clary, une noble. Craignant pour sa sécurité, il envoya le capitaine Jean-Bapstiste Bernadotte et Arno pour la protéger de Mercenaires royalistes. Pendant qu'Arno repoussait les mercenaires, Désirée Clary fut frappé par le charme de Bernadotte, et une romance naquit entre les deux personnages. Cependant, étant promise à Napoléon, Désirée résista aux avances du capitaine, en dépit des sentiments naissants qu'elle avait pour lui[3].
Finalement, Napoléon prit conscience des sentiments qui existaient entre Bernadotte et Clary, et décida d'en avoir le cœur net. Il envoya Arno pour enquêter. Anro finit trouver des preuves montrant que le capitaine voulait demander la main de Désirée et tenta de l'arrêter et d'épargner à Napoléon une gêne considérable, mais il arriva trop tard. Confronté à son supérieur, Désirée demanda à ce qu'on la laisse seule[3].
Prise de remords, celle-ci envoya Arno se faufiler dans la maison de Napoléon pour y voler la correspondance amoureuse entre elle et le caporal. Napoléon ne fut pas dérangée par le vol, étant déjà épris d'une autre femme nommée Joséphine de Beauharnais, qui devint sa femme. Arno fut chargé par Thomas-Alexandre Dumas d'escorter Napoléon jusqu'à sa femme, malgré les protestations de celui-ci. Arno sauva néanmoins Napoléon d'une attaque des royalistes qui voulaient assassiner le caporal[3].
Fouilles à Saint-Denis
En août 1794, Napoléon engagea secrètement le capitaine Philippe Rose pour fouiller un temple de la Première Civilisation et de récupérer l'artéfact à l'intérieur. Le 3 août, Napoléon vint personnellement vérifier l'avancée des fouilles. Lorsqu'on lui montra une sculpture du temple, il remarqua qu'une partie de cette sculpture ressemblait à la clé de la porte du temple. Puis il prit connaissance d'un jeune garçon nommé Léon qui avait été capturé par les Pilleurs, et il demanda à ce qu'on le ramène à la surface. Mais quand Napoléon quitta les lieux, les Pilleurs voulurent assassiner Léon[4].
Il se rendit dans une autre partir des catacombes, où il remarqua plusieurs soldats se plaignant de Rose, se demandant s'ils pouvaient lui faire confiance. Napoléon rétorqua qu'il était facilement contrôlable et il le compara à un rat en quête de nourriture. Assurant au lieutenant que ce qu'il faisait était pour le bien de la France, il confia la clé aux soldats[4].
À l'insu de Napoléon, le lieutenant convainquit Rose de garder l'artéfact pour lui, attendant un gros enchérisseur. Envoyé en mission par le Marquis de Sade, Arno s retrouva impliqué dans cette affaire, et fut contraint de tue Philippe Rose. Il parvint toutefois à récupérer l'artéfact et à l'envoyer à Al Mualim (1794) en Égypte, là où Napoléon ne pourrait jamais l'obtenir[4].
Le 6 août, Napoléon fut arrêté pour trahison, désertion, et pour avoir soutenu Maximilien de Robespierre pendant la Terreur.Dix-huit jours plus tard, grâce à son statut et son influence, il fut libéré et acquitté des charges dont on l'accusait[4].
Le Consulat
Napoléon initia un Coup d'État le 9 novembre 1799 (18 brumaire An VIII), qui aboutit au Consulat, dont il devient Premier Consul. Presque un an plus tard, le 24 décembre 1800, Napoléon évita un attentat alors qu'il se rendait à l'opéra en carrosse. En effet, des Royalistes survivants avaient décidé de se venger de lui en le piégeant avec un chariot d'explosifs appelé "Machine infernale". Mais le complot fut déjoué par une équipe d'Assassins qui éliminèrent des tireurs embusqués dans des bâtisses sur le parcours de la voiture du Consul et finalement tuèrent le chef des comploteurs[3].
Bonaparte se rendit ensuite à Lyon où il prit la tête d'une armée et passa le col du Grand-Saint-Bernard pour affronter les autrichiens en Italie. Un tableau peint par Jacques-Louis David en fit la représentation, mais une autre version du tableau montrait Napoléon chevauchant une mule guidé par un montagnard pour passer le col.[5]
Le cas de Saint-Domingue
Napoléon Bonaparte était partisan de l'abolition, mais il a bien fait comprendre à Toussaint Louverture — qui s'était proclamé gouverneur de la colonie de Saint-Domingue sous le drapeau français — qu'il ne devait pas outrepasser ses prérogatives. Louverture n'en tint pas compte et alla conquérir la colonie espagnole de Santo Domingo, ce qui lui permis de prendre le contrôle de toute l'île d'Hispaniola et libéra tous les esclaves de ces terres.
Bonaparte était plutôt compatissant à la cause de Louverture jusqu'à la promulgation de sa nouvelle constitution. Le Premier Consul avait l'impression qu'il se rebellait contre la nouvelle République de France. Le texte proclamait Louverture gouverneur à vie et se passait totalement de l'approbation de la France. En déclarant que tous ses citoyens seraient à la fois « libres » et « Français », la constitution allait à l'encontre des souhaits de Bonaparte et d'un retour de Saint-Domingue à ses racines coloniales. Le document rédigé par Louverture n'était pas une déclaration d'indépendance, mais il faisait de Saint-Domingue une entité totalement séparée de la France.
En octobre 1801, Napoléon décida de remplacer Louverture par son beau-frère, le général Charles Leclerc, et d'envoyer ce dernier à Saint-Domingue afin de l'éliminer. En mai 1802, Leclerc réussit à pousser la plupart des chefs rebelles à la reddition, dont Toussaint Louverture.
Après des années de combat, en 1803, Louverture négocia un traité avec les Français. Il fut arrêté et envoyé en France pour y être emprisonné.
Mais Leclerc mourut sois-disant de la "fièvre jaune" et Bonaparte envoya d'autres troupes et d'autres généraux mais c'était trop tard et un ancien lieutenant de Louverture, Jean-Jacques Dessalines, proclama la République d'Haïti et les Français perdirent tout espoir de rétablir la colonie[6].
Personnalité
Napoléon était un homme calme et tempéré, qui ne perdait que très rarement son sang froid, ne montrant des signes de gênes qu'en cas de forte pression. Toutefois, lorsqu'il rencontra Joséphine de Beauharnais, sans doute crispé et nerveux, il eut du mal à articuler er bégaya, l'obligeant à reprendre son calme et à faire des pauses.
Il avait pour habitude de s'exprimer dans le jargon militaire. Il garda une attitude noble avec ceux qui l'entouraient, lui attirant les foudres de Bernadotte et Dumas. Ses manières exagérément aristocratiques étaient peut-être dues à son moins impressionnant patrimoine corse.
Par moment, il pouvait être froid et brutal, comme lorsqu'il désirait absolument obtenir un Fragment d'Éden à Franciade, n'hésitant pas à brûler plusieurs rats vivant pour impressionner son lieutenant. Toutefois, il prit aussi la défense de Léon, le voyant comme inoffensif et demandant à ce qu'on l'escorte à la surface.
Après leur rencontre, Arno et Napoléon tissèrent des liens très vite, malgré leur différents points de vues. Napoléon se servit souvent d'Arno pour régler des problèmes personnels, comme avec Désirée Clary et Arno lui parlant de sa relation avec Élise de la Serre. Bien qu'Arno contrecarra les plans de Napoléon à Franciade, les deux ne se rencontrèrent pas et n'interagirent pas entre eux, continuant à se voir les années suivantes.
Équipement
- « Mieux que quiconque, il savait comment exploiter ses victoires et masquer ses échecs à l'opinion publique. »
- – L'historien d'Abstergo à propos de Napoléon
Napoléon était un chef doué et capable d'échafauder des stratégies brillantes qui lui accordèrent des victoires toutes aussi brillantes malgré les énormes obstacles qui se dressaient sur son chemin. Le 13 Vendémiaire, malgré sa nette infériorité numérique, il parvint à vaincre les royalistes tout en essuyant que des pertes minimes grâce à l'utilisation du canon. Son charisme joua un rôle déterminant dans son ascension au pouvoir, et il obtint une popularité considérable durant ses campagnes.
Commandant l'artillerie, Napoléon était un tireur d'élite qualifié, capable d'atteindre une cible qui fonçait vers lui sans la rater. Il possédait aussi un sabre de cavalerie, commun pour les personnes de son rang. Il avait aussi des réflexes très vifs, capable notamment d'alpaguer Arno et de le menacer d'une arme très rapidement.
La Vérité
Il est considéré comme l'un des plus grands chefs militaires dans l'histoire de l'homme mais sa réussite serait uniquement due à la Pomme d'Eden qu'il eût en sa possession[7].
Galerie
- ↑ 1,0 et 1,1 Wikipedia
- ↑ assassinscreed.ubi.com — Les âmes de la ville
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Assassin's Creed: Unity
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Assassin's Creed: Unity Dead Kings
- ↑ Assassin's Creed: Le Secret des Mines
- ↑ Assassin's Creed: Initiates — Lettres à un Mort
- ↑ Assassin's Creed II — La Vérité