Mrs Disraeli et son cocher est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Jacob Frye, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
Jacob promit à Mary Anne Disraeli de l'escorter à travers Devil's Acre en échange de l'identité de "B".
Dialogue[]
Jacob trouva Mrs Disraeli assise sur un banc dans le jardin du 10 Downing Street.
- Jacob: Madame.
- Mary Anne: Mr Frye.
- Jacob: Prête à prendre l'air ? C'est l'heure à laquelle Devil's Acre prend vie.
- Mary Anne: Je crains de devoir annuler notre rendez-vous. La pelouse grouille de journalistes friands de scandales, et je ne peux me montrer en compagnie de quelqu'un de si...
- Jacob: Je vais les chasser. Rejoignez-moi quand ils seront partis.
Jacob s'apprêtait à partir.
- Mary Anne: Oui, oui. Mais soyez courtois, voulez-vous ? La presse est extrêmement chatouilleuse et sensible à toute violence à son endroit.
Jacob ricana.
- Jacob: Je vous promets de ne pas trop les secouer.
Jacob caressa le chihuahua de Mrs Disraeli.
- Desmond: Ouaf ouaf !
- Mary Anne: Silence, Desmond !
Jacob se rendit au 10 Downing Street, où s'étaient attroupés les journalistes, et alla trouver une petite vendeuse de journaux, assise sur les marches du Foreign Office.
- Jacob: Tiens, débrouille-toi pour que ces hommes là-bas me suivent.
- Vendeuse de journaux: D'accord, Monsieur.
La vendeuse de journaux attira l'attention des journalistes en agitant les bras et en désignant Jacob.
- Vendeuse de journaux: Eh, regardez ! C'est Squire Bancroft !
Les journalistes coururent après Jacob.
- Jacob: Mieux vaut que je les sème avant qu'ils ne me mettent en pièces.
- Journalistes: Mr Bancroft ! Mr Bancroft ! Quelle sera la prochaine pièce au Prince of Wales ? Jouerez-vous dans la prochaine pièce de Mr Robertson ? Quel rôle jouerez-vous ? Qu'avez-vous pensé des critiques concernant la pièce ?
Jacob éloigna les journalistes et retourna auprès de Mary Anne.
- Mary Anne: Félicitations, jeune homme. Dizzy devrait faire appel à vous pour s'occuper des Libéraux. Bien, je crois qu'il nous faut une voiture. Je n'ai certes pas l'intention de marcher jusqu'à Devil's Acre.
Jacob prit les rênes de la voiture, à son bord Mary Anne, et se mit en route vers Devil's Acre.
- Journaliste 1: Là ! Dans la voiture ! C'est la femme du Premier ministre !
- Mary Anne: Personne ne doit me voir ici, Mr Frye !
D'autres journalistes les aperçurent.
- Journaliste 2: Là, dans la voiture, il faut les rattraper !
- Mary Anne: Tâchons d'éviter ces vautours !
Jacob et Mary Anne semèrent les journalistes et arrivèrent à Devil's Acre.
- Mary Anne: Oh, quel endroit ! Donnez-moi le bras, Mr Frye, et voyons ce que nous réserve The Devil's Acre.
Jacob prit Mary Anne par le bras. Desmond, le chien de Mary Anne, qu'elle avait rangé dans son sac à main, se mit soudainement à aboyer.
- Jacob: Votre chien a l'air fâché.
- Mary Anne: Oh, Desmond va bien. Mais il n'aime pas beaucoup les étrangers. Ni les chats.
- Jacob: Il est toujours aussi bruyant ?
Jacob et Mary Anne se baladèrent dans Devil's Acre. Mary Anne et Desmond réagiraient au cas où des Blighters repéraient Jacob.
- Mary Anne: Desmond ! Il suffit ! Méchant chien !
Pardon, je suis confuse. D'ordinaire, il est plus calme.
Desmond ! Mais qu'as-tu donc ?
Mon Dieu ! Je crois qu'on veut nous "détrousser" !
Allez, donnez une bonne raclée à ces crapules ! Est-ce ainsi qu'il faut s'exprimer ?
Je crois que vous allez devoir leur administrer une leçon, Mr Frye !
Jacob élimina les Blighters.
- Mary Anne: Bravo, Mr Frye ! Que diriez-vous d'assurer la cohésion d'un parti au Parlement ?
Quelle vaillance, Mr Frye ! Devrions-nous poursuivre ?
Je vous admire, Mr Frye ! J'imagine que vous êtes la terreur des bas-fonds de Londres. Allons, continuons !
Ha ! J'en ai encore des frissons. Si nous allions voir ce que nous réserve le reste du Devil's Acre ? - Jacob: Je croyais que nous devions éviter d'attirer l'attention.
- Mary Anne: Savez-vous que ce monsieur est... un "marchand des quatre saisons". Je trouve les travaux des classes ouvrières remarquables, pas vous ?
- Jacob: Pour ce qui est de travailler, on n'a pas le choix. Après vous.
- Habitante: ... Alors, le vicaire dit : "Mes excuses, mon évêque, je croyais que c'était l'Eucharistie !"
Les habitants du taudis éclatèrent de rire.
- Mary Anne: Non, désolée, je n'ai pas la moindre idée de ce que vous voulez dire.
- Jacob: Hum, Mrs Disraeli ?
Mary Anne émit un son étrange.
- Jacob: Est-ce que tout va bien ?
- Mary Anne: Oh, oui. Je viens simplement d'apprendre à siffler.
- Jacob: Bien entendu...
Jacob et Mary Anne virent un ivrogne au coin d'une allée.
- Mary Anne: Mr Frye, j'ai bien l'impression que cet homme est ivre !
- Jacob: J'espère que c'est le cas, Madame.
- Mary Anne: Je vais lui demander ce qu'il boit !
- Jacob: Laissez-moi plutôt vous recommander quelque chose...
Jacob et Mary Anne virent un couple en train de s'embrasser à l'ombre d'une ruelle.
- Mary Anne: Oh, Mr Frye, regardez ces deux-là !
- Jacob: Euh, oui, je crois qu'ils, euh...
- Mary Anne: J'ai été mariée deux fois, Mr Frye. Je sais reconnaître ce genre de choses. Que Dieu les bénisse.
Jacob et Mary Anne passèrent devant l'étal d'un marchand.
- Mary Anne: Quelle sorte de viande vend cet homme ?
- Jacob: Mieux vaut ne pas le savoir.
- Mary Anne: Pourquoi ? Est-ce une chose affreuse ? Du rat, peut-être ?
- Jacob: Je ne veux pas être indélicat en votre présence, mais on appelle aussi ça du "mouton qui aboie".
Jacob et Mary Anne arrivèrent à un pub.
- Jacob: Nous y voilà, ce bon vieux One Tun Pub. La meilleure bière de Devil's Acre.
Jacob et Mary Anne s'assirent à une table et trinquèrent à leur soirée.
- Mary Anne: Donc ceci est une "pinte", n'est-ce pas ?
Mary Anne grimaça après avoir bu une gorgée de bière.
- Mary Anne: Remarquable !
Un Blighter s'approcha de la table.
- Blighter: Joli chien.
Le Blighter vola le sac de Mary Anne dans lequel se trouvait encore Desmond et détala.
- Mary Anne: Desmond !
En suivant les aboiements de Desmond, Jacob retrouva la trace du voleur.
- Blighter: Silence, sale clebs !
- Jacob: Bon chien, Desmond. Rends-moi le clébard.
- Blighter: Tu changeras de ton quand on t'aura retrouvé !
Le Blighter lança le sac à Jacob.
- Jacob: Allez, Desmond, on va te ramener à ta maîtresse... que j'ai laissée seule et sans défense dans l'un des pubs les plus dangereux de Londres.
Jacob retourna au One Tun Pub avec Desmond, où Mary Anne s'était liée d'amitié avec quelques Blighters.
- Mary Anne: Mais si vous n'avez jamais dit à votre père ce que vous pensez de lui, comment peut-il le savoir ?
- John: Je n'avais jamais vu ça comme ça. Au fond, on veut tous qu'on nous aime.
- Mary Anne: Très juste. Tenez. Prenez un bonbon.
Mary Anne offrit un bonbon au Blighter, et Jacob posa le sac sur la table.
- Mary Anne: Ah, Desmond. Et Mr Frye ! J'aimerais vous présenter... Ah, désolée, je n'ai pas retenu votre nom.
- John: John le Branque.
- Jacob: Enchanté.
Jacob se tourna vers Mary Anne.
- Jacob: Je crois que nous ferions mieux de rentrer.
- Mary Anne: Bonne idée, Mr Frye. En avant, Desmond !
Tandis que Jacob aidait Mary Anne à regagner sa voiture, le voleur de chien réapparut avec plusieurs de ses hommes.
- Blighter: Regardez qui voilà... C'est notre promeneur de chiens.
- Jacob: Allons, ne nous fâchons pas pour si peu.
Jacob sauta prendre les rênes de la calèche de Mary Anne et sema les Blighters.
- Mary Anne: Eh bien, je vous remercie pour cette soirée aussi revigorante qu'instructive, Mr Frye.
- Jacob: C'est moi qui vous remercie, Madame. Peut-être pouvez-vous me parler de l'homme en tenue de hussard ?
- Mary Anne: Bien sûr. L'individu que vous recherchez est lord Cardigan. Il est d'un ennui mortel. Il assène à tous ses prouesses militaires.
- Jacob: Savez-vous où je pourrais le trouver pour l'aborder discrètement ?
- Mary Anne: Je crois, oui. Il est en ville en ce moment, à faire campagne contre la loi sur la Collusion. Vous le trouverez sans doute au palais de Westminster. Mais soyez prudent : le gouvernement ne pourrait se permettre un nouveau scandale.
- Jacob: Vous pouvez compter sur ma discrétion.
Jacob reconduisit Mary Anne au 10 Downing Street et lui ouvrit la porte de la voiture.
- Jacob: Votre arrêt, Madame.
- Mary Anne: Mon "arrêt". Quel joli langage.
Jacob aida Mary Anne à descendre de sa voiture.
- Mary Anne: Merci pour cette très belle soirée, Mr Frye. Je dirai le plus grand bien de vous à Dizzy. Oh, oui.
Conséquences[]
Jacob apprit de Mary Anne Disraeli que lord Cardigan était le fameux "B", l'individu derrière le complot visant le Premier ministre Benjamin Disraeli.