Memphis méphitique est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Une odeur pestilentielle accable les habitants de Memphis et les prêtres ne semblent pas prêts à s'occuper de la question. Purifier l'air rendrait service à Pasherenptah comme à la population tout entière.
Dialogues[]
Bayek arriva à Memphis.
- Orateur: Memphis, tu frémis car tu te sens condamnée ! Memphis, la ville des dieux anciens.. la ville des dynasties réduites en poussière. Tu subis aujourd'hui la froide colère des dieux. Les pattes d'Apis tremblent car elles sont emplies de venin. L'écume de la maladie recouvre sa bouche. Les obscène enfants de Sobek s'agitent, affamés, aux marches du palais, leur gueule pâle et entrebâillée prête à dévorer l'insouciant. Une sinistre odeur de mort empuantit l'air. Chacune de nos inspirations emplit nos poumons de miasmes. Effrayés, horrifiés, les nourrissons retiennent leurs cris ! D'autres, encore au ventre de leur mère, dépérissent avant d'avoir baigné dans la lumière de Rê. Memphis se décompose. Memphis décline, éclipsée par l'éclat factice et frelaté d'Alexandrie. Peuple de cette ville moribonde, d'où viendra votre salut ?
Bayek entendit une conversation entre habitants.
- Femme: Pawura ! Paix à toi !
- Pawura: Comment vas-tu, (femme) ?
- Femme: Ça va. Mes enfants se portent bien. Et toi ? Comment vont les affaires ?
- Pawura: Elles déclinent, j'en ai peur. La malédiction qui pèse sur la ville éloigne les fidèles. Mes profits diminuent chaque jour. Sabni est furieux, et si les dieux ne sont pas bientôt satisfaits, je vais devoir changer de métier.
- Femme: Les dieux soient avec toi, mes pensées t'accompagnent. Cela dit, tu n'es pas le seul à connaître des jours difficiles. Puissent les dieux chasser le gravier de nos ennuis comme la pluie nettoie le ciel.
Bayek entendit une autre conversation.
- Homme 1: Je partirai dès que j'aurai appris mon métier de tailleur de pierre.
- Homme 2: Tu as de la chance de ne pas avoir d'attaches ici. J'aimais bien Memphis, mais l'odeur est devenue insupportable ! Il faut se faire une raison. Les dieux se sont détournés de nous.
- Homme 1: Heureusement qu'un tailleur de pierre trouve toujours du travail. Tous les temples ont besoin de réparations. Je vais peut-être demander du travail au grand prêtre...
Bayek assista à une cérémonie en l'honneur d'Osiris.
- Prêtres: Voici le tombeau d'Osiris, immobile, immobile comme Osiris. Les membres immobiles comme ceux d'Osiris.
Qu'ils ne demeurent pas immobiles, qu'ils ne se corrompent pas.
Qu'ils ne bougent pas, ne remuent pas : qu'il en aille pour eux comme pour Osiris. Je suis Osiris.
Salut à toi, Osiris ! Tes membres demeurent, tu ne connais pas la corruption.
Aucun ver ne vient te troubler, tu n'es pas répugnant.
Bayek interpella le prêtre une fois la prière terminée.
- Bayek: Bonjour, Homme Pur.
- Prêtre: Que la joie emplisse ton cœur, Medjaÿ.
- Bayek: La joie est rare quand l'odeur de la tombe fait suffoquer Memphis. Je suis venu ici parler de la plainte de Pasherenptah.
- Prêtre: Bien sûr ! Nous cherchons un homme capable d'examiner ce tombeau. La plupart ont trop peur des démons qui y règnent pour y entrer.
- Bayek: Mais les démons craindraient un prêtre. Pourquoi tu n'y vas pas ?
- Prêtre: J'intercède auprès des dieux... Je contribue par la prière.
- Bayek: Alors j'affronterai ces démons. Prie, et que ta foi me garde.
- Prêtre: Ptah t'accorde sa protection.
Bayek explora la grotte afin de découvrir l'origine de l'odeur.
- Brigand 1: J'espère que le trésor sera à la hauteur de cette puanteur ! Même un cochon en pleurerait.
- Brigand 2: Pince-toi le nez. Ça ira mieux. Au moins, personne ne viendra nous embêter ici. Du moins personne qui tient à son (esprit).
- Brigand 1: Ne me dis pas que tu as peur.
- Brigand 2: Seuls les fous ne craignent pas les dieux.
- Brigand 1: Seuls les fous croient en eux.
- Brigand 2: Qu'ils me pardonnent d'avoir pour frère un blasphémateur tel que toi.
Bayek se débarrassa des bandits et progressa dans le tombeau.
- Bayek: Rah ! Je peux à peine respirer !
Je crois que je me rapproche de la source de ce poison.
Bayek étudia les momies.
- Bayek: Ces momies sont intactes. L'odeur ne vient pas d'elles.
Bayek trouva de l'encens fumant.
- Bayek: Une offrande pour chasser l'odeur. Quelqu'un est venu ici récemment... Quelqu'un qui ne craint pas les démons.
Bayek trouva des traces de sang près d'une paroi en jonc.
- Bayek: Par les dieux, qu'est-ce que c'est que cette infection ? Il faut que j'en trouve la source.
Bayek franchit le mur après l'avoir brisé.
- Bayek: Les momies. Elles ont pourri ! C'est un crime contre les morts.
Bayek trouva la source de l'odeur.
- Bayek: Là. La chair a pourri, mais les bandelettes sont intactes.
Bayek regagna la surface.
- Bayek: De l'air frais. Mieux que la bénédiction d'un prêtre.
Si les bandelettes sont saines, le défaut vient de l'embaumement. La peur des démons a empêché qu'on découvre ce crime. Je vais rendre visite au temple de momification.
Bayek rejoignit le wabet pour inspecter la momification.
- Bayek: La garde des temples était une tâche sacrée autrefois confiée aux medjaÿ. Aujourd'hui, plus personne ne s'en charge.
Bayek entra dans la cour du wabet.
- Embaumeur en chef de Memphis: La paix soit sur toi ! Puisse Osiris protéger le voyage de ton défunt.
- Bayek: Je n'ai pas besoin de tes services. Je viens inspecter le temple.
- Embaumeur en chef de Memphis: Tu n'es pas prêtre. De quel droit viens-tu profaner ces lieux ?
- Bayek: Le grand prêtre m'envoie. Si tu doutes de moi, demande-lui.
- Embaumeur en chef de Memphis: Ah, oui. Ce pauvre Pasherenptah. La malédiction pèse sur chacun de nous. Deux de mes embaumeurs sont partis depuis son apparition. Je n'ai désormais que des gens sans formation pour les remplacer. Ils sont si grossiers ! J'espère m'en séparer bientôt...
- Bayek: J'aimerais beaucoup les rencontrer.
- Embaumeur en chef de Memphis: Si tu es ici au nom du grand prêtre, tu dois être un homme de pouvoir.
As-tu découvert ce que tu cherchais ?
Je dois rester près de toi pour surveiller ce que tu fais.
Bayek s'intéressa au processus de momification.
- Bayek: Qu'est-ce que tu...
- Homme: Oui, oui, je sais. Tu veux savoir ce que je fais... Je lave la dépouille des morts. C'est un métier... que je fais depuis une dizaine d'années. Il y a peu de choses à en dire, tu sais.
- Bayek: Donne-moi plus de détails sur ton travail.
- Homme: Bien. Après un lavage au vin de palme, la cavité est remplie de myrrhe et d'écorce de cassier. Tu veux en savoir plus, lis Hérodote au lieu de me harceler.
- Bayek: Le père des mensonges ? On en dit beaucoup de mal.
- Homme: Je n'ai rien à dire à un homme qui dénigre le grand Hérodote.
Ta curiosité est-elle satisfaite ? - Bayek: Pas encore.
- Homme: Presse-toi. Tu perturbes notre travail et le sommeil des morts.
- Bayek: Cet homme m'est sympathique. Mais il mérite d'être surveillé.
Bayek parla à un deuxième homme.
- Bayek: C'est ici qu'on apporte les corps ?
- Homme: Oui. Voici la porte de l'ibou, le lieu de purification. Les défunts sont apportés ici par leur famille. Ensuite, nous les lavons avec les larmes versées par les dieux à la mort d'Osiris. À moins que ce soit de l'eau. Difficile à dire.
- Bayek: Combien de temps entre la mort et l'arrivée des corps ?
- Homme: Quelques jours. Les familles ne les apportent pas tout de suite afin que nous ne soyons pas tentés de... les profaner.
- Bayek: Je vois pourquoi on t'a choisi pour accueillir les endeuillés.
Bayek parla à un autre prêtre.
- Prêtre: Le dieu me sauve ! Regardez le seigneur de sa crue !
- Bayek: Paix à toi. J'aimerais...
- Prêtre: Voyez, l'épaule est... l'épaule est, euh... attachée à son cou.
- Bayek: Tu aurais un...
- Prêtre: Ton visage... ton visage est celui d'un chien, dont la truffe... renifle le couvert auquel mes pieds me mènent.
- Bayek: Je ne suis jamais d'accord avec les prêtres.
Bayek parla à un dernier prêtre.
- Bayek: C'est du sel que tu utilises ?
- Homme: Non, non. Du natron. Ça dessèche le corps... et ça brûle atrocement les mains. Elles sont toutes brûlées ! Encore que ça va mieux ces derniers temps.
- Bayek: Tu veux dire que le natron n'est plus le même ?
- Homme: La texture est un peu étrange. Poudreuse. Le temple a dû changer de fournisseur. Si tu veux parler du natron, l'expert est là, derrière.
- Bayek: Dis-moi ce que tu sais sur le natron.
- Homme: Le défunt repose sous un monticule de natron pendant quarante jours. Ensuite, on le brosse, on le lave avec du vin et on l'enveloppe de lin. Tu peux voir des corps en train de sécher dans la cour.
Bayek alla parler du natron à l'ouvrier dans la cour.
- Bayek: Ces corps sont séchés au natron ?
- Homme: Mmpf. Mais qui es-tu ?
- Bayek: Un inspecteur du temple.
- Homme: Eh bien, ce n'est pas trop tôt. Ça fait des mois que Memphis sent la pourriture !
- Bayek: Je pense que ça vient du natron. Tu sais d'où il provient ?
- Homme: De non loin d'ici. Il est gardé par des fidèles près du canal. Prends garde aux crocodiles.
- Bayek: Et aux lézards...
- Homme: Tu as dit "Lézard" ?
- Bayek: Ça te dit quelque chose ?
- Homme: On chuchote ce mot dans les tavernes. Des rumeurs...
- Bayek: Si tu n'as rien de plus précis à me dire, je m'en vais.
- Homme: Attends ! Je peux te dire une chose : notre natron n'est pas pur. Il contient du sable. Va à l'entrepôt au nord du grand temple. Et que les dieux te gardent.
Bayek se mit en route vers l'entrepôt où se trouvait le natron frelaté.
- Bayek: Les momies ont pourri à cause du natron frelaté... Voyons ce qu'il y a dans l'entrepôt dont il a parlé.
Bayek arriva à l'entrepôt de natron.
- Bayek: Voilà l'entrepôt. Mieux vaut être prudent.
Bayek infiltra les lieux et y surprit l'embaumeur en chef. Il procéda alors à un interrogatoire musclé.
- Bayek: Seul le coupable cherche à déshonorer l'innocent.
- Embaumeur en chef de Memphis: Oh ! Que les dieux soient cléments !
- Bayek: Le sel ne veut rien. Ce n'est pas la soif de l'or qui t'anime.
- Embaumeur en chef de Memphis: L'or n'a rien à voir là-dedans. Je tiens mes ordres d'un prêtre à la ceinture bleue.
L'embaumeur retira son chèche, révélant son nez tranché.
- Embaumeur en chef de Memphis: Voilà ce qu'il m'a fait. Il a menacé d'en faire autant à ma fille. J'ai apporté la corruption à la ville afin de la protéger, je le jure ! Je t'en prie...
- Bayek: Aide-moi et j'y mettrai fin.
- Embaumeur en chef de Memphis: Tiens, je l'ai gardé... Prends-le.
L'embaumeur confia un papyrus à Bayek puis prit la fuite.
- Bayek: Je vais envoyer son auteur à la Dévoreuse. Le sceau d'Anubis. C'est un prêtre qui a altéré le natron. Cette lettre parle d'une grotte de brigands. Je vais nettoyer ce nid de vipères une fois pour toutes.
Avant de partir, Bayek examina le natron.
- Bayek: Du sable. Il a été mélangé au natron.
Bayek trouva la grotte où les bandits gâchaient le natron.
- Bandit 1: Tu sais pourquoi l'embaumeur en chef n'a plus de nez ?
- Bandit 2: Il a dû le fourrer là où il ne fallait pas.
- Bandit 3: Il a été arraché par un crocodile.
- Bandit 4: On raconte que c'était un lézard.
- Bandit 2: (Pourriture) ! Ne prononce pas ce nom.
- Bandit 4: Pourquoi ? Il n'y a personne pour nous entendre.
- Bandit 2: On ne sait jamais qui peut écouter. Si j'en suis là, c'est parce que je sais me taire.
- Bandit 4: Et t'en es où ? Tu remues du natron comme un terrassier. Si c'est à ça que ça mène de se taire, je veux bien me mettre tout nu sur le toit du temple... et crier le nom du Lézard à toute la ville !
- Bandit 5: Faites-le taire avant qu'il nous fasse tous tuer.
Bayek affronta les bandits.
- Bandit: Je crois qu'une (pourriture) nous écoutait, finalement...
- Bayek: Maât vous jugera dans l'autre monde !
La Dévoreuse attend vos cœurs !
Puisse (l'esprit) des profanés vous hanter à jamais !
Bayek vint à bout des bandits.
- Bayek: Les morts de Memphis peuvent reposer en paix.
Conséquences[]
Bayek découvrit la source de l'odeur putride ayant envahi Memphis et mit fin au sabotage du natron ordonné par le Lézard.