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- – Le patriote français à propos de Lenormand, 1789[src]
Marie-Anne Adélaïde Lenormand (27 mai 1772 – 25 juin 1843) était une cartomancienne française opérant durant la Révolution française et la période napoléonienne, ainsi qu'une alliée de l'Assassin Arno Dorian.
Biographie[]
Née en 1772 à Alençon, y fut éduquée par les sœurs bénédictines. Elle s'y découvrit des capacités qui la poussèrent sur la voie de la divination. À la Révolution, elle s'installa à Paris où elle ouvrit un cabinet de voyance.
Ses activités lui attirèrent un certain nombre d'amis puissants, amenant certaines personnes à croire qu'elle les influençait dans leurs décisions. Après avoir prédit qu'il lui arriverait des malheurs, elle fit appel à l'Assassin Arno Dorian. Ils vadrouillèrent dans Paris et éliminèrent les ennemis de Lenormand.
Elle fit de nouveau appel à Arno lorsqu'elle découvrit grâce à ses cartes qu'un ordre monastique avait acquis une partie du mécanisme permettant d'accéder au laboratoire perdu de Nicolas Flamel. Arno déroba le mécanisme et revint voir la voyante, qui l'informa que l'alchimiste Denis Molinier possédait sûrement la seconde partie du mécanisme.
Avec les deux parties en sa possession, Arno revint voir Lenormand qui le félicita pour son courage. Malheureusement, ses cartes ne lui révélèrent pas l'emplacement du laboratoire de Flamel, laissant le soin à l'Assassin de le trouver lui-même. Il retourna ensuite voir la femme pour lui donner l'élixir qu'il y avait trouvé.
On prétend qu'elle rencontra trois grandes figures de la Révolution, Jean-Paul Marat, Maximilien de Robespierre et Louis-Antoine de Saint-Just, et prédit à chacun une mort violente. Ses activités attirèrent l'attention du Comité de salut public et elle connut la prison en 1794, où elle rencontra Joséphine de Beauharnais, avec qui elle se lia d'amitié.
Elle échappa à la guillotine et, sous le Directoire et le Consulat, ouvrit un nouveau cabinet au faubourg Saint-Germain, où se pressa l'élite du moment. On dit qu'elle rencontra Napoléon Bonaparte, mais ce n'empêcha pas l'empereur de la faire arrêter en 1803 et, de nouveau, en 1809. Elle se croyait presque immortelle et s'était prédit une très longue existence. Elle mourut pourtant en 1843.