Maria Amiel était une hermétiste vivant en Europe de l'ouest au XVIe siècle. De 1524 à 1527, elle fut l'assistante du savant suisse Bombastus et devint plus tard l'épouse de l'Assassin italien Giovanni Borgia.
Biographie[]
Science divine[]
En 1527, après avoir rendu visite à sa mère, Maria retourna au laboratoire du professeur Bombastus, à Bâle, et le trouva avec un inconnu. Bombastus lui présenta l'homme comme étant Giovanni Borgia, qui fit un accueil chaleureux à Maria.
Giovanni retourna ensuite poser des questions à Bombastus tandis que Maria les écoutait, même si elle fut incapable de comprendre l'entièreté de leur conversation, les deux hommes parlant essentiellement par énigmes.
Finalement, Giovanni à Bombastus de lire le livre pour obtenir les réponses qu'il cherchait, mais Bombastus lui confessa que le livre était incomplet, et qu'il aurait besoin de "l'autre moitié". Ne sachant pas où cette moitié pouvait se trouver, le professeur offrit l'aide de Maria à Giovanni.
Maria et Giovanni passèrent une semaine à la bibliothèque de l'université à la recherche du livre, qu'ils découvrirent comme étant le journal d'un alchimiste français Nicolas Flamel, basé sur les enseignements d'Abraham de Wurtzbourg. Ils y apprirent qu'Abraham avait divisé son savoir en deux écrits: "Vraie Magie" et "Science divine". Avec ces informations acquises, les deux décidèrent de voyager à Paris.
Paris[]
- « Ce n'est pas bien pour une femme non mariée de voyager seule avec un inconnu, sans mentionner le fait qu'il soit dangereux, mais je suis excitée d'aller en France. »
- – Maria avant son départ pour la France, 1527[src]
Maria et Giovanni firent d'abord escale à Besançon pour rejoindre un groupe de marchands à destination de Paris. Les deux partagèrent beaucoup de pensées jusqu'à leur destination.
Après que Giovanni se fût assuré qu'ils en aient la permission, ils se rendirent au Louvre, où ils découvrirent les dernières volontés ainsi que le testament de Flamel, qui mentionnait que le neveu de sa femme avait hérité d'un grimoire. Malheureusement, le neveu de Flamel était mort depuis longtemps ; les deux comparses ne se découragèrent cependant pas et cherchèrent après des proches ou des descendants de ce neveu. Même si cela leur prit plusieurs jours, Maria finit par localiser un descendant du neveu, et Giovanni insista pour lui rendre visite dès le lendemain matin.
Ils quittèrent la bibliothèque royale et continuèrent à converser sur le chemin jusqu'à leur hôtel. Cependant, en ville, ils tombèrent dans une embuscade tendue par des brigands. Giovanni se débarrassa promptement des assaillants, à l'émerveillement et la stupéfaction de Maria.
Le lendemain matin, Maria suivit Giovanni jusqu'à la demeure de l'homme qu'ils cherchaient. S'il fut d'abord réticent à les recevoir, le vieillard leur apprit que son cousin, Jacques Henri, avait hérité du livre. Ils allèrent ensuite trouver Henri, dont ils découvrirent le désintérêt absolu pour le grimoire et qui accepta de le leur vendre. Ils retournèrent à leur hôtel et commencèrent leur étude du livre, qui détaillait des anciennes pratiques hermétistes, ainsi que des symboles et des nombres.
La nuit, Maria et Giovanni se rendirent au Cimetière des Saints-Innocents, afin de "confirmer ou infirmer une rumeur", comme le décrivit Giovanni. Ils pénétrèrent dans une petite crypte, où ils découvrirent le tombeau de Nicolas Flamel. Giovanni en retira le couvercle, et les deux découvrirent que les tombes de Flamel et de sa femme étaient vides.
Troyes[]
- « Alors que nous approchons de la ville, Giovanni devient distant, hanté par des rêveries. Que s'attend-t-il à trouver à Troyes ? »
- – Maria observant son compagnon de voyage, 1527[src]
Maria et Giovanni se préparèrent à rentrer à Bâle, mais Giovanni insista pour qu'ils visitent la ville de Troyes sur le chemin du retour. En ville, il loua une pièce unique pour eux deux, insistant sur le fait que c'était pour la sécurité de Maria, et passant la nuit entière à veiller attentivement à la fenêtre.
Le matin suivant, les deux compères sortirent faire un tour en ville. Ils approchèrent de la cathédrale et du marché, puis Maria perdit la trace de Giovanni. Elle fut ensuite abordée par un étranger qui lui posa des questions particulières. Au même moment, Giovanni assassina l'homme et éloigna Maria. Quand ils s'arrêtèrent de courir, Giovanni lui demanda, furieux, pourquoi elle avait "conspiré avec la Vipère". Cependant, sa colère s'apaisa quand il remarqua qu'elle pleurait, puis ils s'embrassèrent.
Tandis que Giovanni lui avouait avoir tué cet homme, les deux quittèrent Troyes à travers les rues et les ruelles. Il montra à Maria une lettre cachetée qu'il avait prise sur le cadavre de l'homme, et donc le contenu leur prouvait que quelqu'un les avait trahi, puisque la lettre détaillait le parcours et la quête de Maria et Giovanni.
Après avoir escaladé les murs de la ville, ils se cachèrent des Templiers qui en avaient après eux. Ils franchirent une rivière, puis furent découverts par trois cavaliers, dont ils furent cependant bien vite débarrassés grâce à Giovanni. Ils reprirent ensuite leur route jusqu'à Bâle.
Bâle[]
Maria et Giovanni finirent par retrouver Bâle, en ayant pris soin de ne pas attirer l'attention sur eux. À la suggestion de Maria, les deux se rendirent chez Ivan, un estimé collègue de Maria. Sa femme, Lara les invita à attendre chez eux que son mari revienne.
Finalement, au retour d'Ivan, celui-ci leur apprit que Bombastus était devenu fou, et avait insulté tous les physiciens de l'université. Giovanni et Maria partirent à sa rencontre et le découvrirent devant la cathédrale, jetant des livres sur un bûcher.
Giovanni voulut l'en éloigner, mais le professeur fou jeta un dernier livre au feu avant de les suivre. Ils l'amenèrent chez Ivan, où Lara accepta de s'en occuper. Dans la matinée, cependant, Bombastus avait complètement disparu, et était introuvable. Giovanni commenta alors simplement que "plus personne ne pouvait rien faire pour lui".
Avant de quitter Bâle, Maria et Giovanni se rendirent dans le laboratoire de Bombastus, qu'ils trouvèrent sans dessus-dessous. Giovanni déverrouilla un compartiment secret, dont il sortit la première moitié du livre.
Le Temple[]
- « Giovanni: Nous devons aller à cet endroit, Maria. Je sais qu'il y a quelque chose là bas. Je le sais ! Fais-moi confiance !
Maria: Je t'ai toujours fait confiance. Et regarde où cela m'a mené ! » - – Maria taquinant Giovanni alors qu'ils discutent du temple[src]
Des années plus tard, Giovanni montra à Maria, entre-temps devenue sa femme, une carte en lambeaux qui conduisait à un temple découvert par un membre de son Ordre des années auparavant. Giovanni parvint à la convaincre qu'il y avait quelque chose dans le temple, et qu'il avait besoin de le trouver.
Maria accepta, et les deux se rendirent à Rome, jusqu'à l'entrée des catacombes. Giovanni l'aida à y descendre, puis ils traversèrent plusieurs pièces et tunnels. Giovanni s'arrêta devant un mur, et poussa quelques briques, qui permirent d'ouvrir une porte circulaire. Puis il fit glisser certaines briques pour réarranger le motif, puis une porte s'ouvrit sur une autre pièce.
Quand ils y pénétrèrent, les murs furent illuminés de lumière, formant motifs et glyphes. Soudainement, Giovanni perdit conscience. Inquiète, Maria s'agenouilla auprès de lui, mais quand ses yeux s'ouvrirent brusquement, elle remarqua que le visage de son mari était différent, et qu'il parlait d'une voix distante, peu familière, s'appelant "Consus, le Dieu Érudit".
Personnalité et caractéristiques[]
Maria était une jeune femme passionnée et intelligente, que Bombastus décrivit une fois comme "son assistante la plus fiable". Elle était très attentive aux détails, comprenant aisément le comportement suspicieux du professeur quand il discutait de la Pierre Philosophale avec Giovanni. Elle jugea bon, cependant, de feindre l'ignorance et de rester silencieuse en la matière.
Si elle agissait parfois comme une femme de l'époque, elle avait des moments d'impertinence insouciante, parlant comme l'égale de Bombastus, et était enthousiaste à l'idée de voyager seule avec Giovanni, malgré le fait de ne pas être mariée à l'époque.
Maria semblait également être une adepte du combat avec une lame courte, sa première réaction quand elle fut attaquée étant de sortir son stiletto.
Vie romantique[]
- « Jamais dans ma vie je n'avais été aussi passionnée pour quiconque. Je suivrais cet homme jusqu'en Enfer ! »
- – Maria à propos de Giovanni, 1527[src]
Même au début de leurs voyages ensemble, Maria voua une grande confiance en Giovanni. Malgré sa peur de pénétrer dans la crypte du Cimetière des Saints-Innocents, à Paris, elle le suivit quand même, insistant sur le fait qu'ils ne faisaient qu'un.
La seule fois où elle eut peur de Giovanni fut quand celui-ci lui révéla son appartenance à la Confrérie des Assassins, mais cela ne dura pas, car elle comprit que les moments de violence dont elle avait été témoin ne pouvait effacer les mois de tendresse qu'elle avait partagés avec lui.
Même des années plus tard, après son mariage avec Giovanni, Maria le soutenait entièrement dans ses quêtes, et consentit rapidement à voyager jusqu'au temple de Pythagore. Cependant, elle se renfrogna concernant ses efforts à étudier le Crânes de cristal, jugeant qu'il passait trop de temps à l'étudier.
Notes[]
- Maria et Giovanni partagent les prénoms des parents d'Ezio, Maria et Giovanni Auditore da Firenze.
- Maria avait au moins deux sœurs, ainsi qu'un beau-père.
- Maria pensait fréquemment à sa mère, notamment tout au long de son voyage à Paris.
- Les mémoires de Maria furent extraites des mémoires génétiques de l'un de ses descendants par Abstergo Industries et revécues dans le cadre du Projet Héritage, en 2012.