- « Et si je vous disais, monsieur Miles, que le corps humain n'est pas seulement le foyer de nos propres souvenirs, mais qu'il est aussi celui de nos ancêtres. C'est cela que l'on appelle, la mémoire génétique. »
- – Warren Vidic[src]
La mémoire génétique est une théorie qui s’inscrit dans la biologie de l’évolution et part du principe que l’ADN d’une espèce fonctionne comme une archive abritant des souvenirs, des expériences, des capacités et des savoirs transmis par un ancêtre à sa descendance. Selon cette hypothèse, l’instinct animal serait une manifestation de la mémoire génétique : la capacité innée à migrer, hiberner ou se reproduire sans expérience concrète préalable est une démonstration de son action directe. Mais cette mémoire ancestrale va bien au-delà des instincts primitifs. Elle englobe aussi les souvenirs photographiques des vies des ancêtres, dont les expériences, les capacités et les émotions sont à jamais encodées dans la double hélice de l’ADN.
Histoire[]
Pionnier de la mémoire génétique[]
La théorie de la mémoire génétique demeure controversée dans le monde universitaire et la plupart des milieux scientifiques. Les Templiers ont si bien dissimulé leurs découvertes, et rendu l’accès à la mémoire génétique si difficile que le concept reste classé parmi les pseudosciences. Mais la théorie de la mémoire génétique est bien la pierre angulaire du Projet Animus, dirigé par le docteur Warren Vidic. Ses trente années de recherche pour le compte d’Abstergo Industries ont mené aux toutes premières explorations enregistrées de la mémoire génétique. La mémoire génétique est transmise des parents à l’enfant au moment de la conception. L’Animus permet d’explorer les tout premiers souvenirs d’un ancêtre, mais cela impose au sujet de revivre le traumatisme de la naissance. Et ce genre d’expériences particulièrement pénibles peut se révéler nuisible pour le sujet. Ainsi, la surexposition à des souvenirs traumatisants sans préparation préalable entraîne souvent des dommages psychologiques irréversibles, voir la mort. Pour pallier ces risques, l’exploration de la mémoire génétique requiert une acclimatation progressive du subconscient du sujet aux souvenirs de son ancêtre. Ce processus minutieux, où le sujet apprivoise l’identité contenue dans son ADN, est appelé Synchronisation et permet de mettre en phase l’identité du sujet à celle de l’ancêtre. Avec le temps, le sujet s’habitue de mieux en mieux aux souvenirs de son ancêtre, et son esprit cesse de les considérer comme des éléments extérieurs. Ces souvenirs s’intègrent alors à ceux du sujet et l’identité de l’ancêtre vient progressivement s’ajouter à celle du descendant. Ce phénomène est appelé synchronisation totale : les souvenirs enfouis au plus profond de l’ADN se réveillent et les expériences qu’ils contiennent sont transmises au sujet. L’étude de la mémoire génétique est trop récente pour être encore bien comprise.
Entraînement par la mémoire génétique[]
La capacité de l’esprit humain à s’adapter aux souvenirs ancestraux laisse entendre que la mémoire génétique est faite pour être explorée. C’est le principe sur lequel est basé l’entraînement de Desmond Miles dans l’Animus 2.0.