Louis-Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Saint-Véran (28 février 1712 – 14 septembre 1759) était le commandant des forces françaises en Amérique du Nord pendant la Guerre de Sept Ans.
Biographie[]
En août 1757, les forces françaises de Montcalm et leurs alliés amérindiens menés par l'Assassin Kesegowaase assiégèrent Fort William Henry. Après des jours d'intenses bombardements, la garnison britannique du général George Monro se rendit le 9 août. Montcalm offrit aux Britanniques la possibilité de garder leurs armes et leurs couleurs, une offre que Monro s'empressa d'accepter[1].
Tandis que Monro et ses troupes se retiraient, Kesegowaase et ses alliés amérindiens leur tendirent une embuscade, rompant l'offre de Montcalm. Malgré les tentatives du commandant pour stopper le massacre, Kesegowaase et ses hommes tuèrent beaucoup de soldats britanniques[1].
Tout au long de la guerre, Montcalm et ses troupes furent nourris par le père de Stéphane Chapheau, cuisinier de son État. En 1759, Montcalm reçut l'ordre de défendre Québec des armées françaises. Après un siège de trois mois, le 13 septembre, les troupes britanniques menées par James Wolfe attaquèrent la ville depuis le fleuve Saint-Laurent. Plutôt que d'attendre des renforts, Montcalm attaqua l'armée britannique. La bataille fut un cuisant échec, et même si James Wolfe fut tué durant l'affrontement, beaucoup d'hommes, dont Chapheau et Montcalm lui-même perdirent la vie ce jour-là[2].