Liberté de la presse est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Evie Frye, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
Henry présenta les jumeaux à son allié Alexander Graham Bell, un inventeur susceptible d'être capable de réparer le lance-grappin que les Frye avaient subtilisé à Rexford Kaylock.
Dialogue[]
Bell réécrivait un message télégraphique à son bureau.
- Bell: Ah, bon sang...
- Henry: Aleck, tu sembles préoccupé.
- Bell: Je n'ai réussi à intercepter que de la ridicule et mauvaise réclame pour un obscur sirop à effet calmant. Le ciel m'en est témoin, Henry, si le monopole de Starrick demeure...
- Henry: Aleck, je veux te présenter. Voici mes amis, Evie Frye et son frère, Jacob.
- Bell: Oh, euh... Alexander Graham Bell.
- Henry: Linguiste, inventeur et expert en technique. Aleck, j'ai un service un peu étrange à te demander.
Jacob s'empressa de lui montrer le grappin.
- Jacob: Peux-tu réparer cela ?
Bell examina le mécanisme.
- Bell: Mmh... On dirait que le boîtier est fendu...
Bell fit tomber le grappin.
- Bell: Oh, ça se démonte. Ma foi, j'aurais pu utiliser ceci pour installer mes fusibles au sommet de Big Ben.
- Henry: Aleck installe une nouvelle ligne téléphonique pour notre Association de presse libre.
- Bell: Pour contrer la Starrick Telegraph Company. Si je parviens à réparer les fusibles des lignes indépendantes de Big Ben, Starrick en sera affaibli. Mais je crains que... nous ne soyons temporairement diminués...
Bell montra son pansement à la main et parvint à détacher le mécanisme.
- Bell: J'ai retiré le mécanisme afin qu'il puisse s'adapter à votre brassard.
- Jacob: Je vais m'en servir immédiatement.
Jacob s'apprêtait à attacher le mécanisme à son brassard.
- Evie: Attends, Jacob. Mr Bell, j'aimerais vous aider à placer ces fusibles.
- Bell: Oh, je n'aurai pas l'orgueil de refuser, miss Frye. Bien... nous prendrons ma voiture. Si vous aviez la bonté de la conduire.
Evie arracha le grappin des mains de Jacob.
- Evie: Passe-moi ça.
- Bell: Ah, laissez-moi vous aider.
Bell fixa le mécanisme au brassard d'Evie et tous deux sortirent de chez lui.
- Bell: Ah, miss Frye, je vous suis reconnaissant de votre aide.
Vous devriez déjà être arrivée.
J'espère que vous avez l'intention de partir aujourd'hui.
Si elle ne trouve pas son chemin jusqu'ici, comment compte-t-elle réparer ces fusibles ?
Me voilà confus. J'aurais dû lui donner une boussole.
Je vous laisse encore cinq minutes. Au-delà de ce délai... Eh bien... je serai contraint de continuer à attendre.
Suis-je donc le seul à attacher une importance quelconque à la ponctualité ?
Bell et Evie se mirent en route pour Big Ben.
- Evie: Dites-moi, Mr Bell, à quelles inventions travaillez-vous ?
- Bell: Je compte mettre au point un télégraphe phonétique qui ne se limite pas à des traits et à des points, mais qui sera capable d'acheminer la voix humaine !
- Evie: Un télégraphe phonétique ? Mmh, c'est un peu long comme nom. Si vous appeliez ça "téléphone" ?
- Bell: Téléphone. Quel nom étrange ! Quoi qu'il en soit, comme je le disais, la presse dépend désormais intégralement de la Starrick Telegraph Company.
- Evie: C'est pour cela que Mr Green vous a demandé de poser une autre ligne.
- Bell: Oui. Qui plus est, d'autres compagnies indépendantes ont vu leurs lignes sabotées, et il leur est difficile de trouver les fusibles endommagés, qui sont...
- Evie: ... qui sont tout en haut de Big Ben.
- Bell: Exact. D'autant plus qu'il faut un laissez-passer spécial pour franchir les gardes.
- Evie: Ce ne sera pas un obstacle. Je vais réparer ces fusibles.
À l'aide du lance-grappin, Evie se propulsa au sommet de Big Ben et sur les toits du palais de Westminster, où elle remplaça les fusibles.
- Evie: Superbe vue.
C'est fait.
Ça fera l'affaire. - Garde 1: Il s'y entend, en affaires, ce Starrick.
- Garde 2: Les gens racontent qu'il est très intelligent.
- Garde 1: Il est plus malin qu'une tribu de singes ! En contrôlant les télégraphes, il contrôle l'information !
Evie retourna auprès de Bell.
- Bell: Merci infiniment, miss Frye. Je suis désormais en mesure de terminer l'installation de la nouvelle ligne !
- Evie: Si je peux faire autre chose pour vous aider...
- Bell: Certainement ! Passez me rendre visite. Oh ! J'ai manipulé cette petite invention et j'ai noté la formule pour vous. Ce n'est pas encore parfait, mais grands dieux, ça marche !
Bell lança une bombe fumigène, effrayant par mégarde ses chevaux, qui filèrent au galop.
- Bell: Woh, woh, woh ! Peut-être un peu trop bien. Woh...
Evie se rendit à un repaire de Blighters, où elle s'empara d'éléments métalliques avec l'intention d'améliorer son équipement.
- Blighter 1: C'est pour qui, cette cargaison de câbles ?
- Blighter 2: Pour le réseau télégraphique de Starrick. Le patron dit qu'il sera encore plus important que celui d'Electric & International.
- Blighter 1: C'est vrai ? Pourtant, j'ai entendu dire que le gouvernement voulait mettre la main sur toutes les sociétés de télégraphe.
- Blighter 2: Ne t'en fais pas pour ces politiciens. On sait tous les deux qui tire les ficelles, pas vrai ?
- Blighter 1: Mais le savoir, c'est le pouvoir !
- Blighter 2: Et l'information permet de contrôler le pouvoir !
- Blighter 3: L'information peut faire les hommes, ou les détruire. Même les plus grands.
- Blighter 4: Et comment ils font pour faire ça ?
- Blighter 3: Prends Mr Gladstone. Tout le monde sait que c'est un noctambule, hein ? Mais si on répandait la nouvelle qu'il ne fait pas que se promener et qu'il va voir des filles ?
- Blighter 4: Mais on ne peut rien reprocher à Mr Disraeli. Il a du courage et...
- Blighter 3: Ah, il suffit de creuser... Un homme de soixante ans a forcément un paquet de squelettes au placard... Garde-le pour toi, mais j'ai entendu Mr Starrick dire que Disraeli avait une fille cachée.
- Blighter 4: Non ? Ah, le vieux bouc ! Compte sur moi, je ne voudrais pas priver le pays de ces belles révélations sur nos plus illustres politiciens !
- Blighter 3: Alors tu comprends, Billy. Le Parlement ne fera jamais obstacle à Mr Starrick. Il est bien trop malin pour ça, le bougre !
Evie rentra à l'atelier de Bell.
- Bell: Ah, miss Frye, je montrais justement à Jacob les premiers messages transmis par les lignes réparées. Au fait, vous pouvez conserver ce lance-grappin. Nous en avons déniché un autre pour votre frère. De l'excellent travail, merci encore une fois.
- Evie: Tout le plaisir est pour moi, Mr Bell.
- Bell: Nous allons pouvoir défendre l'impartialité de l'information et la liberté d'expression.
- Jacob: Et la liberté de s'exprimer avec concision et simplicité !
- Bell: Ah, Frye. Quel esprit caustique.
- Evie: Sur ces bonnes paroles, nous devons partir.
Jacob et Evie s'en allèrent.
- Bell: Bonne chance à vous deux. Et revenez quand vous voudrez.
Jacob et Evie retrouvèrent Henry au repaire ferroviaire.
- Evie: Bon, reprenons le fil de notre mission...
Jacob un inconnu parler à Agnes.
- Jacob: Qui est-ce ?
Jacob se tourna vers Henry.
- Jacob: Oh, vous voulez dire... que vous ne savez pas ?
L'homme s'approcha et prit la parole, d'une voix étrangement féminine.
- Ned: Ce train est vraiment superbe. Miss MacBean vient juste de m'en parler. Je m'appelle Ned.
Ned serra la main d'Henry.
- Henry: Comment allez-vous ?
- Ned: Je ne vous dérange pas plus longtemps. Si vous voulez en savoir plus sur les meilleurs transports publics au monde, vous me trouverez à cette adresse.
Ned remit sa carte de visite à Evie. Celle-ci se refusa à la passer à Jacob pour éviter toute distraction.
- Evie: Nous devons impérativement retrouver le Fragment d'Eden.
- Jacob: Pas avant d'avoir repris Londres à Starrick. Quelles sont mes cibles ?
- Evie: Il est encore trop tôt.
Jacob montra Henry du doigt.
- Jacob: Je ne suis pas venu à Londres pour retrouver des babioles.
- Evie: "Comprends d'abord la danse avant de te mettre à danser."
- Jacob: Ah ? Tu comptes vraiment jouer le rôle de notre père ?
- Evie: Il le faut bien, Jacob.
- Henry: Evie, la découverte de l'artefact des Précurseurs nous apprendra ce que prépare les Templiers. Jacob, j'ai récolté des informations sur les associés de Starrick. Tiens.
Henry présenta le mur des assassinats.
Conséquences[]
Jacob et Evie firent réparer le lance-grappin, qui facilitait considérablement leurs déplacements dans la ville. Evie aida Bell à installer une ligne télégraphique indépendante afin de mettre un terme au monopole de la Starrick Telegraph Company. De retour dans leur train, les jumeaux firent la connaissance de Ned Wynert avant de réfléchir à la prochaine étape de leur plan.