Les mâchoires du Crocodile est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek demeure sur la piste du Crocodile, qui utilise manifestement des gladiateurs pour des tâches peu reluisantes.
Dialogues[]
Bayek arriva à Krokodilopolis.
- Bayek: L'arène des gladiateurs. C'est ici que le Crocodile recrute les membres de son armée. Il faut que j'en apprenne davantage.
Bayek interrogea une passante.
- Bayek: Pardon, nebet (femme), tu peux me dire quel est cet endroit ?
- Femme: Ça ne se voit pas ? Tu as devant toi une arène de combats romains. Je trouve ça plutôt barbare, mais nombreux sont ceux qui viennent en ces lieux pour oublier leurs soucis. Jadis, c'était un temple. Pourquoi les choses doivent-elles changer ?
Bayek parla à un homme devant l'arène.
- Bayek: Hé, neb (homme), que peux-tu me dire sur les hommes qui se battent ici ?
- Homme: Des hommes ? Ce ne sont pas des hommes, ce sont des dieux ! On n'a jamais vu de guerriers aussi féroces. Ils pourraient te briser l'échine d'un coup de poing.
- Bayek: Ah… Est-ce que l'un d'eux a les cheveux roux ?
- Homme: Par tous les dieux, tu n'as jamais entendu parler des frères gaulois ? Tu ne sens pas leur regard ? Leurs statues sont là, derrière moi.
Bayek observa les deux statues marquant l'entrée de l'arène.
- Bayek: "Diovicos, l'incarnation du guerrier. Ses poings sont plus meurtriers que n'importe quelle arme."
"Viridovix, loyal serviteur de la Mort. Sa faux s'abat sans pitié sur les faibles."
Bayek surprit une conversation.
- Homme: Chef ! Il nous faut d'autres combattants. Ils tombent les uns après les autres.
- Felix Martialis: Alors, trouve-moi des combattants qui savent se battre ! (crachat)
Bayek parla à l'homme richement vêtu.
- Bayek: C'est toi, le propriétaire ?
- Felix Martialis: Oui, c'est bien moi. Felix Martialis. Qui es-tu ? Encore un de ces bons à rien qui cherchent à devenir célèbres ?
- Bayek: Je veux seulement entrer dans l'arène. On raconte que l'un de tes combattants est prodigieux. Les cheveux roux.
- Felix Martialis: J'imagine que tu parles des frères gaulois. C'est exact. Mais je vais te dire une bonne chose, chamelier. C'est beaucoup trop cher pour toi. Alors, va-t'en, tu vas faire peur aux vrais clients.
- Homme: Chef, il porte un insigne de medjaÿ !
- Felix Martialis: De mède quoi ? Ah, c'est censé m'impressionner. Tu sais te battre ? Ça se pourrait finalement, avec tes airs de… chien pelé. (crachat) Non, non, j'ai déjà une Égyptienne bien féroce. Une chasseresse de Siwa qui en vaut trois comme toi. Si tu as envie qu'elle te fasse mordre la poussière, va lui parler. Elle est près de l'obélisque, à l'est.
- Homme: C'est le seul moyen d'accéder à l'arène. Bats-toi dans la rue et un gladiateur te fera entrer.
Bayek partit à la recherche de la chasseresse de Siwa.
- Bayek: Alors, les frères gaulois auraient pris part au meurtre de Shadya. Mais pourquoi sont-ils à la solde du Crocodile ? Je dois accéder à l'arène pour le savoir. Le propriétaire a parlé d'une gladiatrice de Siwa à l'est de l'obélisque. Peut-être que je la connais. Siwa n'est pas grand. Je ferais mieux d'aller voir.
Bayek approcha de l'obélisque.
- Bayek: Voilà cette femme. Mais… on dirait…
Bayek se mêla à la prière aux côtés de la gladiatrice.
- Kensa: Bayek ? Mon ami ! Mon frère ! Oh !
Les deux amis s'embrassèrent.
- Kensa: Ha ha, ça me fait plaisir de te voir. Qu'est-ce que tu fais dans le Fayoum ?
- Bayek: On raconte que c'est un bon endroit pour… prospérer. Mais je ne m'attendais pas à t'y trouver, Kensa.
- Kensa: Que veux-tu ? J'ai cédé au charme de l'arène. Qui aurait cru ça ? Me voilà gladiatrice ! Mais viens, viens. Allons parler… et boire ! Ha ha ha !
Les deux amis échangèrent quelques mots.
- Kensa: Ah, Bayek, mon rêve est à portée de main. Si seulement l'occasion se présentait, je pourrais devenir championne de l'arène. La célébrité, la richesse, le luxe ! Tout ce dont peut rêver une femme, hein ?
- Bayek: C'est pour ça que je suis au Fayoum. Pour me bâtir une nouvelle vie et oublier le passé. Mais on me refuse l'entrée de l'arène.
- Kensa: Tu as donc enfin renoncé à essayer de redresser les torts ? Bien. C'était une cause désespérée. La confiance de Felix se mérite. Mais ne t'en fais pas. Avec mon soutien, nous nous battrons bientôt côte à côte. En attendant, buvons. Nous irons à l'arène demain matin et je ferai les présentations. Je suis heureuse que tu sois ici, mon ami.
Bayek et Kensa retournèrent à l'arène.
- Kensa: Je veux que cet homme soit mon partenaire.
- Felix Martialis: Il se trouve que ce pauvre crétin d'Ibère a été mis en pièces par des lions. J'ai peut-être une place pour toi. Et si Kensa se porte garante… Si vous faites équipe tous les deux, il va falloir qu'on vous trouve un nom. Que dites-vous des Guerriers de Siwa ?
- Kensa: Je crois que Gardiens de Siwa serait plus approprié.
- Bayek: Ce sera assez marquant pour toi ?
- Felix Martialis: Ça ira. J'ai déjà entendu pire. Allez, entrez.
Felix Martialis présenta le vestibule à Bayek.
- Felix Martialis: C'est ici que les combattants attendent leur tour dans l'arène. Ça sent le sang, la sueur et parfois, les excréments. Pour ceux qui ont tendance à faire dans leur armure, c'est ici que ça se passe. Aucun pharaon ni aucun dieu ne pourra te protéger dans l'arène, Medjaÿ. (rire, puis crachat)
Les deux hommes pénétrèrent dans l'arène.
- Felix Martialis: C'est probablement ici que tu mourras. Tâche de le faire avec panache, la foule adore ça. Si par hasard, tu survis au combat, tu auras droit à la célébrité et à la gloire. Et tu pourras toujours mourir au prochain spectacle. Telle est la vie des gladiateurs, brève mais rayonnante. Très bien. Bon… qui avons-nous là ? Ah, voilà Kallistos.
Kallistos, ancien soldat de Ptolémée qui prétend savoir se servir d'une épée.
Horus. Il a été mon meilleur combattant, mais l'âge n'épargne personne. Aujourd'hui, il ne vaut plus grand-chose. Alors il entraîne les débutants. - Bayek: C'est une armure de l'armée de Ptolémée ?
- Felix Martialis: La plupart des combattants n'ont pas de quoi s'en offrir une. Et puis tu sais bien qu'elle ne dure jamais longtemps. L'armée peut bien se passer de quelques armures. Et ça apporte une touche d'authenticité. À propos d'authenticité, tu te battras uniquement avec les armes que je te donnerai. Je ne tolère aucune exception.
Tu connais déjà Kensa. C'est sa recommandation, "suspecte" qui t'a ouvert les portes. - Kensa: Bayek ! Krokodilopolis accueille un nouveau champion !
- Felix Martialis: Ou un autre gros tas de viande en sursis. Je veux savoir s'il sait se battre. Pour en juger, qui de mieux que la grande spécialiste qui l'a recommandé ?
- Kensa: Qu'en dis-tu ? Tu es prêt à faire tinter ta lame, vieux medjaÿ ?
- Bayek: Voyons si tu as fait des progrès.
Bayek et Kensa s'affrontèrent.
- Kensa: Pas mal, vieux medjaÿ !
- Bayek: Pas si vieux que ça !
- Kensa: Nek (Bon sang) ! J'ai bien cru t'avoir.
- Felix Martialis: Ton style manque de classe. Mais tu es vicieux à souhait et plutôt efficace, pour un chien des sables. D'accord, Kensa. Tu as un nouveau partenaire. Les portes ouvriront bientôt. Soyez prêts.
En partant, un grand gladiateur roux leur barra la route.
- Viridovix: Voilà les miettes que Felix va jeter sur notre passage ? Ha ha ha ! Ce sera une pitance bien maigre, frère !
Son frère Diovicos, enchaîné sur les murs de l'arène, poussa un cri de rage. Bayek s'apprêta à bondir sur Viridovix, mais Kensa l'en empêcha.
- Kensa: Je vais te trancher les bourses… et te les faire manger.
Kensa et Viridovix crachèrent avant de se séparer.
- Kensa: Le principal obstacle à notre gloire. Les frères gaulois.
- Bayek: J'en ai entendu parler.
Plus tard, les combats commencèrent. Bayek croisa Kallistos.
- Kallistos: Ah, le nouveau de Siwa. J'ai hâte de t'humilier encore et encore. Eh. Je ne fais que plaisanter. On est obligés de se battre là-bas, mais c'est une raison de plus pour se serrer les coudes ici.
- Bayek: Heureux de te l'entendre dire. Mais pourquoi un soldat de Ptolémée risque sa vie dans l'arène ?
- Kallistos: Je n'aime pas obéir aux ordres et l'armée n'a pas apprécié. J'ai une famille à nourrir, alors me voilà.
- Bayek: As-tu déjà affronté les frères ?
- Kallistos: Viridovix et Diovicos ? Apparemment, je n'en suis pas digne. Et je trouve que c'est très bien comme ça.
Bayek parla à Horus.
- Bayek: Tu es Horus, pas vrai ? Felix dit que c'est toi qui nous entraînes.
- Horus: Pas par choix. Les frères gaulois… m'ont eu. À la tête. Sans l'intervention de Felix, ils m'auraient tué.
- Bayek: Que peux-tu me dire sur eux ?
- Horus: Ne te bats pas contre eux. Ils sont forts, rapides et ils aiment tuer. À leurs yeux, tout cela est… drôle.
Bayek parla à Kensa.
- Kensa: Tout va bien, mon ami ? Tu as l'air distrait. Ne t'en fais pas, tu te sentiras beaucoup mieux après le premier combat.
- Bayek: Je vais très bien. Mais tu ne m'as pas encore dit pourquoi tu es venue ici.
- Kensa: Ça, c'est une longue histoire ! J'ai été réduite en esclavage, du temps où Ptolémée régnait à Siwa. Une crapule du nom de Septimius et son clan de voleurs avaient des vues sur moi. J'ai réussi à m'emparer d'une épée et à m'enfuir. Je suis arrivée ici, et Felix a accepté de m'entraîner. Mais on a assez parlé du passé ! Si tu savais comme je suis heureuse de te faire profiter de cette occasion. Bientôt, la foule te vénérera presque autant qu'elle me vénère.
- Bayek: Oui, oui. Ensemble, nous fendrons le soleil de nos épées.
- Kensa: Ha ha ! C'est ce que j'aime entendre ! Allons dire à Felix que nous sommes prêts à nous battre. Plus tôt nous commencerons, plus tôt nous serons champions !
Bayek alla trouver Felix Martialis.
- Bayek: Nous sommes prêts.
- Felix Martialis: Vous êtes prêts ? Tout le monde se croit prêt jusqu'à ce que le sang et les tripes se mettent à couler. Vous allez débuter contre des novices. Si vous survivez, on aura l'occasion d'en reparler.
- Bayek: Deux guerriers seuls contre tous ! La foule aime les combats inégaux. Alors, ne décevez pas la foule. Ni moi.
Bayek et Kensa se retrouvèrent dans l'arène.
- Bayek: C'est leur sang qu'ils réclament ? Ou le nôtre ?
- Kensa: Peu leur importe ! Il n'y a pas d'innocents, ici. Ne retiens pas ta lame, frère. Eux ne se gêneront pas ! Tous ceux qui se battent ici connaissent les risques !
- Bayek: Tu t'es vite habituée à cette nouvelle vie.
- Kensa: Il suffit de les regarder. Ils m'adorent, Bayek ! Les hommes. Les femmes. J'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé.
Bayek et Kensa repoussèrent la première vagues d'ennemis.
- Felix Martialis: Pas mal pour un début ! Ces bandits des sables ont plus de mordant qu'ils n'en ont l'air !
Bayek et Kensa repoussèrent la deuxième vague d'ennemis.
- Kensa: Continue comme ça, mon ami, et nous attirerons le regard d'un riche mécène !
- Bayek: Et ensuite ?
- Kensa: Ensuite, un autre monde s'offrira à nous, mon ami. Les meilleurs gladiateurs sont envoyés en mission spéciale, et gagnent plus d'argent que tu pourras jamais en dépenser.
- Bayek: Alors faisons en sorte qu'ils nous remarquent !
Bayek et Kensa repoussèrent la troisième vague d'ennemis.
- Felix Martialis: Victoire pour les Gardiens de Siwa ! Les nouveaux favoris de l'arène ! Qui sait jusqu'où leur fougue et leurs talents les mèneront !
Felix retrouva ses combattants dans les vestiaires.
- Felix Martialis: J'ai eu une idée de génie en associant deux nigauds comme vous. La foule vous adore !
- Kensa: Je te l'avais dit, qu'un destin grandiose nous attendait.
- Felix Martialis: Grandiose ? Doucement, doucement, ma petite fourmi. Il vous reste un long chemin à faire. C'est un bon début, mais vous devez progresser. Vous n'affronterez pas les frères gaulois avant d'avoir battu d'autres cargaisons de novices. Pour être franc, j'espère que vous réussirez. Tu arrêteras peut-être de me casser les noix.
- Bayek: Que faut-il faire pour les affronter ?
- Felix Martialis: Par le sang des dieux, toi aussi ? Pensez plutôt à votre prochain combat. Puisque vous me harcelez, je vais vous ajouter des lions. Des gros. Je les affame depuis des jours. Vous serez leur dîner. Venez me voir quand vous serez prêts.
Bayek se mit à l'écart des autres gladiateurs.
- Bayek: Si Kensa dit vrai, le Crocodile a pu engager n'importe lequel de ces gladiateurs. Je trouverai peut-être des preuves de l'implication des frères gaulois. Et peut-être même l'identité de leur mécène.
Bayek examina un document sur le bureau de Felix.
Felix,
Un récent accès de conscience de la part de tes frères gaulois fait qu'ils ne me servent plus à rien. J'ai besoin d'une obéissance immédiate et aveugle. Je n'ai pas à m'expliquer à des employés. Je n'aurai plus besoin d'eux. Notre accord demeurera en vigueur si tu peux me fournir des remplaçants convenables. Fais-moi l'honneur de veiller à ce que tes nouveaux hommes soient fiables. C. |
- Bayek: De la correspondance entre Felix et un anonyme à propos de l'emploi de gladiateurs. Ça pourrait être le Crocodile. Il se plaint que les frères gaulois n'ont pas appliqué les ordres à la lettre. Il veut savoir si d'autres hommes sont disponibles. Ça pourrait jouer en ma faveur.
Bayek reparla à Horus.
- Horus: Alors, tu te sens en forme ? Tu prépares ton ascension au sommet ? Crois-moi, ce qu'on fait… n'a rien de noble. Nous sommes des mercenaires, rien de plus.
- Bayek: Des mercenaires ? Des épées au service des riches ?
- Horus: Je vois que tu es au courant. Suis mon conseil : refuse ces offres. C'est une dune glissante. J'ai vu… mourir des hommes bien. Bats-toi et rentre chez toi. N'accepte pas ces contrats.
Bayek reparla à Kallistos.
- Kallistos: Tes débuts sont impressionnants, Siwa. Je suis un peu envieux.
- Bayek: Mais j'ai besoin d'argent, et vite. Il paraît qu'on propose à certains de travailler hors de l'arène.
- Kallistos: Tu as vite appris nos secrets, mon ami. Nous ne sommes pas censés en parler. Mais des occasions se présentent de temps en temps. Et je pense que je vais bientôt pouvoir en profiter.
- Bayek: Tu sais qui propose ces contrats ?
- Kallistos: Si ces gens agissent dans l'ombre, ce n'est pas pour rien. Personne ne sait qui ils sont. Suis mon conseil : si tu as la chance d'être choisi, fais ce qu'on te demande, prends l'argent et tais-toi.
Bayek reparla à Kensa.
- Kensa: Nous sommes sur la bonne voie ! Après tout ce temps ! Je vais enfin pouvoir me battre contre ces Gaulois. Tout ça grâce à toi.
- Bayek: Moi aussi, ça me plairait beaucoup. Mais que sais-tu au sujet de ces contrats dont tu m'as parlé ?
- Kensa: Oh, Bayek le justicier serait prêt à se salir les mains ? Les temps ont changé, seni mon frère. J'imagine qu'on ne peut pas rester medjaÿ éternellement. Tu vas devoir en parler à Felix… mais sois discret.
Bayek se perdit dans ses pensées.
- Bayek: Le meilleur moyen d'atteindre le Crocodile est de battre les frères gaulois. Comme si j'avais besoin d'une raison pour égorger les meurtriers de Shadya.
Bayek reparla à Felix avant de combattre.
- Bayek: Felix, il paraît qu'on emploie des gladiateurs… à d'autres tâches.
- Felix Martialis: C'est des rumeurs. Et même si les rumeurs étaient vraies, tu es encore loin d'avoir fait tes preuves. Ton travail, espèce de chien galeux, c'est de te battre. Rien de plus. L'or se gagne dans l'arène, il ne se gagne pas ailleurs.
- Bayek: Alors j'irai dans l'arène. Nous sommes prêts.
- Felix Martialis: Bien. Les propriétaires de l'arène de Cyrène s'intéressent à vous. Offrez un bon spectacle, on en profitera tous.
Bayek et Kensa entrèrent dans l'arène.
- Bayek: On se bat souvent contre des lions ?
- Kensa: Seulement quand Felix en a ! Ils coûtent bien plus cher que les hommes. Eux, ils ne manquent pas !
- Bayek: Il n'y a aucun honneur à tuer des animaux.
- Kensa: C'est tuer ou se faire dévorer ! De toute façon, ils sont en cage. Tout ira bien, du moment qu'on ne les libère pas.
Les Gardiens de Siwa vinrent à bout d'une première vague d'ennemis.
- Felix Martialis: Rien ne résiste au medjaÿ et à l'esclave ! Ils sont plus féroces que des fauves !
On libéra les fauves dans l'arène.
- Bayek: Je croyais que les lions devaient être en cage ?
- Kensa: Il n'y a pas de règles dans l'arène, seni (mon frère) !
Les gladiateurs triomphèrent du combat.
- Felix Martialis: Les Gardiens de Siwa ont de nouveau gagné ! Les frères gaulois seront-ils les prochains ?
De retour dans les vestiaires, le corps sans vie de Kallistos interpella Bayek.
- Bayek: C'est Kallistos ? Que s'est-il passé ?
- Horus: Je l'avais prévenu. Il a accepté un sale travail. Nous ne sommes que des armes sans âmes qu'ils brisent contre leurs ennemis.
- Bayek: Tu sais qui l'a engagé ?
- Horus: Non. Et Felix ne le dira pas. C'est comme ça. Certains meurent. D'autres deviennent riches. Et tout le monde se tait.
Bayek parla à Felix.
- Bayek: Où est Kensa ?
- Felix Martialis: On a besoin de ses talents ailleurs, aujourd'hui. Tu vas devoir te battre tout seul, cette fois. Ça va bien se passer.
- Bayek: Une autre mission ? Comme celle qui a tué Kallistos ?
- Felix Martialis: Surveille tes paroles, tas de viande. Ce qui est arrivé à Kallistos est… regrettable. Mais il connaissait les risques. Les combattants trop curieux ne vivent jamais très vieux. C'est un métier qui peut être dangereux. Il y a des accidents.
- Bayek: Je ne demande qu'à faire mes preuves.
- Felix Martialis: Alors, gagne ce combat. Tu auras ta chance face aux frères. Si tu les bats, on te remarquera.
Bayek s'interrogea avant de retourner dans l'arène.
- Bayek: Kensa va s'en tirer ? Par Anubis ! Il faut que je gagne !
Bayek repoussa une première vague d'ennemis.
- Felix Martialis: Même seul, le medjaÿ sait se battre ! Quel guerrier !
Bayek repoussa une deuxième vague d'ennemis.
- Felix Martialis: Ouvre les yeux, Krokodilopolis ! Assisteras-tu à l'ascension d'un nouveau prétendant ? Les frères gaulois garderont-ils leur couronne ?
Bayek remporta le combat. Kensa célébra son retour d'une fessée amicale à Bayek.
- Kensa: Désolée de t'avoir laissé seul, mais on dit que tu as fait des prouesses.
- Bayek: Felix t'avait confié une tâche ? Pour le compte de qui ?
- Kensa: Je te dirai tout en temps voulu, frère. Mais sache que notre avenir n'a jamais semblé aussi radieux ! Bayek. Voilà le moment que nous attendions. Notre chance de nous emparer du titre de champions. Felix nous attend !
Kensa prit l'épée des mains de Bayek. La nuit tomba, et Bayek parla à Horus avant de combattre.
- Horus: Donc c'est votre tour d'affronter les frères. Je… je ne vous souhaiterai pas bonne chance. Vous n'en aurez pas. Mais voici un conseil. Ensemble, ils sont invincibles. C'est… c'est comme ça qu'ils m'ont eu. Séparez… séparez-les. Affrontez-les un… un à la fois… vous survivrez peut-être.
- Bayek: Merci, Horus. Mais sois tranquille. Je ne mourrai pas aujourd'hui.
- Horus: Oh, il y a bien pire que la mort. Soyez prudents.
Bayek alla trouver Felix.
- Felix Martialis: Tu t'es bien débrouillé pour un petit rat du désert. Votre heure est venue. La foule en a assez de voir Viridovix et Diovicos écraser leurs adversaires. Je compte sur vous pour renouveler sa ferveur. Encore une chose : pas de morts ! Je tiens à garder mes quatre meilleurs combattants en vie. J'ai donné le même ordre aux frères gaulois.
- Kensa: D'accord. Nous ne te les tuerons pas. Mais pour ce qui est des souffrances et de l'humiliation…
Bayek et Kensa attendirent l'ouverture de la porte.
- Kensa: Ça y est, Bayek ! Notre heure de gloire ! On nous construira des monuments et on inscrira nos noms dans les temples. On sera riches ! On sera célèbres ! On sera des champions.
Les Gardiens de Siwa pénétrèrent dans l'arène.
- Felix Martialis: Voici les prétendants à la couronne ! Les Gardiens de Siwa !
Invaincus ! Inégalés ! Voilà les frères gaulois !
Viridovix planta sa faux dans la carcasse d'un lion et l'envoya valser contre les murs de l'arène. Diovicos but une potion et hurla de rage, brisant ses chaînes.
Les Gardiens de Siwa triomphèrent des Gaulois, qui rampèrent hors du champ de bataille. Le surprise de cette victoire coupa Felix dans sa conversation avec Berenike, nomarque du Fayoum.
- Bayek: Crocodile !
- Felix Martialis: Les frères gaulois ont été vaincus !
Bayek désarma Viridovix et plaqua sa faux contre sa gorge de Diovicos.
- Bayek: Tu as tué la petite Shadya. Vous méritez au moins la mort.
- Diovicos: La petite près du phare ? On l'a pas tuée, je le jure !
- Viridovix: Nous avons fait des choses terribles, horribles. Mais ce n'est pas nous qui avons tué cette petite.
- Felix Martialis: Saluez les nouveaux champions… Les Gardiens de Siwa !
- Diovicos: Nous étions là, c'est vrai. Nous avons vu les soldats capturer cette fille et l'amener à Berenike. Au… au Crocodile.
- Viridovix: C'est elle qui a noyé l'enfant. Elle a pris un livre, puis elle a ordonné qu'on attache une pierre à ses chevilles et qu'on la jette à l'eau. Nous, on n'a rien pu faire.
Dans les gradins, Bereniko murmura quelque chose à l'oreille de Felix. Kensa le remarqua et se retourna vers Bayek.
- Kensa: C'est pour ça que tu es venu à moi, n'est-ce pas ? Pour démasquer cette mécène. Ce "Crocodile." Bayek, pourquoi tu ne m'en as pas parlé, hein ? J'aurais pu t'aider.
Bereniko quitta l'arène.
- Bayek: Tu es une mercenaire, tout comme eux. Je ne pouvais pas prendre ce risque !
Felix s'adressa aux spectateurs.
- Felix Martialis: Alors, quel sera le sort des vaincus ? Vont-ils vivre ? Ou mourir ?
- Kensa: Non, Bayek. Tu me connais mieux que ça…
Bayek lâcha la faux de Viridovix.
- Felix Martialis: Mourir.
- Kensa: Bayek, il faut que tu saches !
Bayek quitta l'arène d'un pas décidé. À l'extérieur, il retrouva Hotephrès.
- Hotephrès: Ainsi, c'était Berenike. C'est elle, le Crocodile. C'est elle qui a tué Shadya, qui a causé la ruine de tant de gens. Elle se voit comme une bienfaitrice, la source de la prospérité dans le Fayoum, et son influence s'étend à toute la région. Elle tient sa richesse de son domaine, au nord de la ville. Le grenier de Kerkesoucha, le plus grand de toute l'Égypte. Elle a tissé des liens avec d'autres personnes influentes du Fayoum. Chaque soir, elle se retire dans sa villa, où elle achète leurs faveurs par des cadeaux et des flatteries.
- Bayek: Alors, c'est là que je la trouverai. Je te remercie pour ton aide, mon ami. Que vas-tu faire, maintenant ?
- Hotephrès: Me retirer dans notre villa. J'ai besoin de boire. Khenout et moi devons faire notre deuil. À bientôt, Bayek. Quand tu auras fait ce que tu dois faire, nous aurons plaisir à te revoir.
Un sculpteur s'approcha de l'entrée de l'arène.
- Sculpteur: Notre nouveau champion ! Bientôt, ton portrait héroïque sera le gardien de ces portes ! Mais pas tout de suite. J'ai besoin de m'imprégner de ton magnifique faciès. L'art prend toujours du temps !
Bayek fit route vers le nord.
- Bayek: De la fumée.
- Homme: N'y a-t-il plus aucune justice ? Les dieux nous ont abandonnés !
- Bayek: C'était ta maison ?
- Homme: Qui es-tu ? Bah, aucune importance. Je n'ai rien voulu savoir, j'ai refusé de vendre à cette mégère décatie de Berenike. Un homme sage et avisé se serait soumis. Des soldats sont venus la nuit dernière, chargés d'huile et voilà.
- Bayek: D'où ils venaient, ces soldats ?
- Homme: Tout droit du grenier nord. Ils y entreposent assez d'huile pour brûler la moitié du Fayoum.
- Bayek: Ou bien un grenier.
- Homme: Tu es fou ? Personne n'ose défier cette Berenike ! Elle va vous détruire, toi, ta famille et tout ce à quoi tu tiens !
- Bayek: Je n'ai plus rien à perdre.
Bayek approcha du grenier de Berenike.
- Bayek: Le grenier dont a parlé Hotephrès. Le Crocodile doit être à l'intérieur.
- Homme 1: Depuis combien de temps hurlent-ils devant les portes ? Pourtant rien ne change. Rien n'avance. Les Grecs continuent de s'enrichir. Un jour, tout le Fayoum tombera entre leurs mains cupides. Par chance, je ne vivrai pas assez pour voir ça.
- Homme 2: Les soldats emportent presque toute ma récolte et ensuite, il y a l'impôt ! Après ça, il ne me reste presque rien. C'est à ça qu'elle ressemble, leur prospérité ? On ne peut même pas espérer le soutien ou l'aide des phylakitai ! Ils mangent dans la main de notre nomarque ! Ils se gavent de la nourriture qui appartient à nos familles ! Ces vermines volent le grain qui devrait nourrir nos enfants ! Et Raho, alors ? La ferme de sa famille appartient maintenant à des amis grecs de notre nomarque. Ils travaillent tous comme des esclaves sur leurs anciennes terres ! Nek (Bon sang) ! La prospérité pour tous ? Pah ! Elle ne profite qu'à ces maudits grecs et à leurs traîtres de serviteurs égyptiens ! Tu as appris, pour Aset ? Sa fille était promise en mariage, mais elle n'a pas eu de quoi payer la cérémonie. Et aujourd'hui, toutes deux mendient dans les taudis. Ces damnés taudis !
Bayek localisa Berenike.
- Berenike: Ta nouvelle situation te plaît-elle, championne ?
- Kensa: Oui, ma dame. Vous m'offrez tout ce dont j'ai toujours rêvé.
- Berenike: Tu ne manqueras jamais de rien tant que tu seras à mes côtés. Tant que tu me seras loyale. Tant que tu ne me décevras pas.
- Kensa: Bien, ma dame.
Bayek reconnut Kensa.
- Bayek: Kensa ? C'est ça, le luxe dont tu rêvais ? Être l'esclave d'une ennemie de l'Égypte ?
Berenike rendit visite à un poste de garde.
- Berenike: Y a-t-il du nouveau ?
- Soldat: Non, ma dame. Les rebelles sont en déroute et les Égyptiens ne sont pas vraiment un sujet d'inquiétude. Certains se sont rassemblés pour protester. Une initiative stérile.
- Berenike: Qu'on prenne note des noms.
- Soldat: Bien, ma dame.
Berenike alla voir un autre soldat.
- Soldat: L'instruction suit son cours. Vous l'aviez dit, Alexandrie continue à nous envoyer de bonnes recrues.
- Berenike: Bien. Je veillerai à ce nous ne manquions pas de troupes. Nous devons tenir cette région d'une main de fer.
Berenike alla voir un autre soldat.
- Berenike: Nous a-t-il appris quelque chose d'utile ?
- Soldat: Non, ma dame.
- Berenike: Dommage. Qu'il disparaisse, avec tous les autres. Qu'on lui arrache le cœur. Ce sont les instructions de l'Ordre.
Bayek examina le cadavre d'un prisonnier.
Cadavre de prisonnier
Quelques symboles à peine lisibles tracés sur le bras de l'homme : "Continuer à vivre pour elle". |
Bayek trouva un papyrus.
Manifeste de stock d'huile
De grandes quantités d'huile ont été commandées pour le grenier. L'intendant a naïvement indiqué leur fonction : "incendie et coercition". |
Bayek trouva un autre document.
Liste de fauteurs de troubles
Le nom des Égyptiens qui ont refusé de vendre leurs terres ou leurs maisons à Berenike. Elle a ordonné de tout raser. |
Dans la villa, Bayek trouva un bon nombre de curiosités.
Objets égyptiens
Ce modeste assortiment d'armes et d'objets religieux provenant manifestement de Siwa détonne par rapport au décor grec extravagant. |
Bayek trouva une autre lettre.
Journal de soldat
Je ne sais plus quoi penser. Nous prenons de plus en plus de grain aux paysans, et j'ai l'impression qu'on les vole. On a ordre de battre ceux qui résistent. Mais nous sommes des soldats, pas des brigands, non ? Nous devrions protéger les paysans, pas les battre. Mais je sais que je ne peux rien dire ni rien faire. Le Crocodile fait tuer ceux qui désobéissent. Ça ne me plaît pas, mais qu'y puis-je ? Je ne fais qu'obéir aux ordres. Qu'Amon me pardonne. |
Berenike approcha l'un de ses hommes.
- Berenike: Ils sont toujours là ? Ces animaux ingrats qui osent récriminer ?
- Soldat: Oui, ma dame. Mais nos hommes sont prêts à agir au premier incident.
- Berenike: Je veux qu'ils soient tous partis avant le départ de mes invités. Peu importe les moyens. Qu'on envoie les gladiateurs.
Berenike alla voir ses invités.
- Berenike: Alors, avais-je menti au sujet du Fayoum, ma chère ?
- Femme: Oh non, bien au contraire. Tu dois nous dire quel est ton secret. Il y a ici assez de grain pour nourrir Alexandrie. Et même assez pour Rome.
- Berenike: L'important est de savoir comment mener le petit peuple. Un mot gentil. Une main ferme. De la sueur dans les champs, de la beauté dans les rues.
Un orateur animait un banquet dans la résidence de Berenike.
- Orateur: Le Fayoum n'a jamais été aussi sûr ! Nous devons cette sécurité à la générosité sans faille et toujours avisée de notre dame. Elle oeuvre sans cesse afin que chacun puisse mener une existence sûre et tranquille.
Les magnifiques statues d'Aphrodite que vous voyez sur le domaine de la villa cachent un merveilleux secret. Ces représentations de la déesse de la beauté ont pour modèle l'honorable et séduisante patronnesse de la villa !
Qui pourrait se comparer à la dame de la villa ? Qui en a fait autant pour le Fayoum ? Personne, à l'évidence. Nous lui devons allégeance et reconnaissance éternelle ! La culture pour tous !
Le Fayoum bénéficie de tout ce que la culture grecque offre de meilleur. Et c'est grâce à notre honorable dame. Nous profitons tous de son élégance, de son éducation et de son goût sûr pour les choses de l'esprit. La culture pour tous !
Grâce aux efforts incessants de notre honorable et séduisante dame, le Fayoum connaît la prospérité. Il y a plus de grain et de viande que jamais. Les fermes, de mémoire, n'ont jamais autant produit. Nos greniers regorgent de richesses.
Bayek pouvait affronter et tuer Kensa.
- Kensa: Je savais que tu viendrais, mon ami. Peut-être étais-je destinée à mourir de ta main.
- Bayek: Je ne veux pas te tuer, Kensa. Mais regarde pour qui tu te bats.
- Kensa: Tu crois que j'ai eu le choix ?
Si Bayek tuait Kensa.
- Bayek: Désolé que ce se soit terminé ainsi, mon amie. Puisses-tu trouver la paix auprès de Maât.
Bayek confronta Berenike.
- Berenike: Toi ! Comment oses-tu venir ici ?
Bayek assassina le Crocodile.
- Bayek: Shadya !
Berenike se tint dans le dos de Bayek.
- Berenike: Tuée… Par l'un des vôtres…
- Bayek: Shadya.
Berenike se trouva à bord d'une barque.
- Berenike: Qui ?
- Bayek: Shadya ! C'est l'enfant que tu as fait noyer.
- Berenike: Comme tous les tiens, tu es incapable de voir le grand destin qui attend l'Égypte.
- Bayek: C'est ce que tu te forces à croire… Tu ne te souviens pas de ceux que tu as tués. Elle était la fille de Khenout et d'Hotephrès.
- Berenike: Khenout est têtue comme les pierres. Ce registre aurait pu mettre fin à tous nos espoirs.
- Bayek: Tu as détruit des familles.
Berenike l'allongea près d'un crocodile.
- Berenike: (rires) J'ai fait ce qu'il fallait faire.
- Bayek: Je détruirai tout ce en quoi tu crois, Berenike. Et j'éliminerai tous tes semblables. Pour l'instant, tout ce qui compte c'est de venger Shadya. Son nom sera le dernier mot que tu entendras.
Une pluie de poupées arrosa Bayek.
- Bayek: Shadya !
Bayek abandonna la dépouille du Crocodile.
- Bayek: Je me demande comment vont Hotephrès et Khenout. Je devrais aller les voir.
Conséquences[]
Bayek triompha de Viridovix et Diovicos avec l'aide de Kensa et découvrit l'identité du Crocodile. Il traqua sa cible et l'assassina, vengeant ainsi la mort de Shadya.