Les fils de Ragnar est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Eivor, revécue en 2020 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Eivor doit retrouver Sigurd à Repton, où Ivar et Ubbe Ragnarsson comptent détrôner le roi de Mercie.
Dialogues[]
Eivor et Randvi se réunirent autour de la carte des alliances de Ravensthorpe.
- Eivor: Parle-moi du Ledecestrescire. J'aimerais bientôt rejoindre Sigurd.
- Randvi: Il s'est rendu dans un bourg du nom de Repton, afin de rencontrer Ubbe et Ivar Ragnarsson. D'après ce que je sais, ils sont sur le point d'exiler l'actuel roi de Mercie. Dans l'espoir d'y installer un roi bien à eux.
- Eivor: Une entreprise audacieuse. Je devrais aller les aider.
- Randvi: Je crois aussi, oui.
Eivor planta un couteau sur le territoire du Ledecestrescire.
- Eivor: Je ne vais pas les faire attendre.
- Randvi: Bien. Je vais avertir Sigurd et les Ragnarsson que tu viens apporter ton aide. À ta place, j'irais en bateau. Repton se trouve assez loin au nord, sur le fleuve Trent.
Eivor arriva à Repton.
- Eivor: Repton. Sigurd devrait y être, avec les Ragnarsson.
Eivor entendit des cris de torture.
- Homme anglo-saxon: Non ! Non !
- Ivar: Ne bouge pas.
Eivor franchit la porte et surprit une scène de torture dans une église en ruine.
- Homme anglo-saxon: Non. P-pitié !
Le tortionnaire suspendit sa victime par les pieds tandis qu'un autre homme, borgne, chauffait une lame à blanc.
- Ivar: Qui se présente devant Ivar Ragnarsson ? Serais-tu la drengr de Sigurd ? Aygor !
- Eivor: Eivor. Et si tu continues, tu vas finir par tacher le sol.
- Ivar: Bah. Il a besoin d'un peu de couleur.
- Eivor: Qui c'est, ça ?
- Ivar: Des espions. Tous habillés en paysans. Puis le chaos. Un coup de fourche. De la part de cette vermine.
Ivar guida la lame du borgne vers le pendu.
- Ivar: Autrefois, on... on affrontait et tuait son ennemi sur le champ de bataille, avant qu'il ait l'idée farfelue d'envoyer des espions.
Ivar poussa le borne, qui marqua la victime de son épée incandescente.
- Eivor: Et aujourd'hui, nous passons des accords avec l'ennemi.
- Ivar: Pas mon genre.
- Eivor: Je vois ça.
- Ivar: J'aime qu'ils saignent, qu'ils pleurent et qu'ils puent la pisse.
Le borgne s'apprêtait à s'enfuir discrètement.
- Ivar: Eh !
Ivar l'attrapa et lui glissa une pièce au creux de la main, lui tapant sur la tête comme s'il félicitait son chien.
- Ivar: C'est bien. Tu es libre, vipère saxonne ! Va-t'en faire des ravages dans les champs de Mercie.
Ivar lui baisa la joue et le fit violemment redescendre sur terre.
- Eivor: J'aurais fait cela autrement.
- Ivar: Mmh... Suis-moi. Je vais te faire visiter.
Eivor suivit Ivar à l'extérieur.
- Eivor: Comment s'appelle cet endroit ?
- Ivar: Un tas de purin. Mais les Merciens l'appellent Repton. Leurs rois vénérés sont enterrés sous l'église. Imagine leurs jérémiades quand on les a chassés !
- Eivor: Tu as enfoncé ta lame dans le cœur de ce royaume.
- Ivar: Absolument, oui. Un bon nombre de nobles saxons s'entraînent déjà à tirer la langue pour mieux nous lécher les fesses. Les derniers à résister sont le roi Burgred et son chef de guerre Leofrith. Mais mon frère prépare un plan pour s'occuper d'eux.
- Eivor: J'en conclus que c'est là que nous trouverons mon frère.
- Ivar: Oui. Ils parlent beaucoup, Ubbe et Sigurd. Tu ferais bien d'ôter la cire de tes oreilles.
Eivor et Ivar approchèrent de la tente militaire.
- Tonna: Ne me prends pas pour une idiote, Ubbe. Je sais que Burgred t'a envoyé un wergeld.
- Ubbe: Tais-toi un peu, Tonna ! Nous avons des plans à préparer !
Eivor et Ivar entrèrent dans la tente.
- Tonna: Je n'irai nulle part, pourceau. Si le roi est en mauvaise posture, c'est grâce à moi ! Et à mes hommes !
- Ubbe: Et tu as été payée ! Mais ce prix ne changera pas tout cela parce que tu as flairé l'odeur de notre butin !
- Tonna: Tu oublies que je suis une mercenaire. Je demande ce que je veux et je prends ce que l'on me doit.
Ivar l'interrompit, planta sa dague dans la table.
- Ivar: Si j'avais envie de t'endendre dire de la merde, je t'arracherais la langue pour te la fourrer dans le cul. Maintenant, décampe.
Après un vif échange de regards avec les Ragnarsson, Tonna quitta la tente. Sigurd sortit de l'ombre.
- Sigurd: Chicaner sur une somme ne convient pas au fils de Ragnar Lothbrok. Mais ne t'en fais pas, Ubbe, j'ai les guerriers qu'il te faut.
Eivor se présenta.
- Ubbe: Si elle en fait partie, mes tracas ont disparu.
- Sigurd: Eivor ! L'Amie-des-loups. Tu arrives au bon moment. Ubbe et Ivar traquent un roi.
- Ubbe: Et quand on l'aura attrapé, on en couronnera un autre. Notre chef thegn Ceolwulf.
Ceolwulf s'ajouta au groupe.
- Ceolwulf: Je ne convoitais pas ce rôle, mais c'est ce dont la Mercie a besoin : un homme qui dirige équitablement Saxons comme Danois.
- Eivor: Tu penses avoir l'étoffe d'un roi ?
- Ceolwulf: Un jour, je l'espère. Pour l'instant, nous avons au moins un accord.
- Ubbe: Le roi a rejeté nos propositions de paix. Ceolwulf entend changer cela. Il sera le roi nouveau d'une Angleterre nouvelle.
Le groupe étudia la carte de la région étendue sur la table.
- Sigurd: Pour l'instant, Burgred se terre dans sa forteresse de Tamworth, où il compte bien tenir.
- Ivar: Une autre fosse à purin, plus au sud.
- Ubbe: Nous l'assiégeons depuis des semaines, mais en vain. Alors, on change de méthode : on enfonce la porte. Si nous prenons Tamworth, déposons Burgred, couronnons Ceolwulf, demain le comté est à nous. Et la Mercie suivra.
- Ceolwulf: Oui, le déposer. Mais je ne saurais trop insister : il ne faut faire aucun mal à Burgred. C'est sur ce point que se joue ma légitimité de roi.
- Ivar: Tu gâches les plaisirs du combat, Saxon.
- Ceolwulf: Sache que toutes les victoires ne doivent pas se solder par la mort d'un roi.
- Ivar: C'est pourtant plus divertissant.
- Sigurd: Sa requête est juste, Ivar. Nous allons l'honorer.
- Eivor: Ceolwulf a trahi son roi. Qui nous dit qu'il ne nous trahira pas demain ? Pourquoi lui faire confiance ?
- Ceolwulf: Comment répondre à cela, espérant seulement qu'on me croie ? Je veux simplement ce qu'il y a de mieux pour le peuple de Mercie. Et je veux le meilleur pour mon fils. Mais dans la Mercie de Burgred, où Danois et Saxons s'entretuent tous les jours, c'est impossible.
- Eivor: C'est un bon plan, mon frère. Je me tiens prête à combattre.
- Sigurd: Soit. Mais rappelle-toi ceci : ce que tu cherches à gagner, nous le cherchons aussi. Une alliance entre mon clan et la couronne de Mercie.
S'adressant à Sigurd, Ubbe regarda Ceolwulf.
- Ubbe: Fais en sorte que cet homme monte sur le trône, et je jure de te satisfaire.
Ubbe et Sigurd s'empoignèrent.
- Eivor: Les fiers fils de Ragnar veulent faire sonner les lances et tonner les boucliers. Alors, que s'abat une grêle de flèches. La bataille commence.
- Ubbe: (à Sigurd) Ah ! Tu n'as jamais dit qu'elle était poète !
Ivar haussa les épaules.
- Ivar: Il faut que j'aille pisser.
Ivar s'absenta.
- Ubbe: Nous avons un campement avancé au nord de Tamworth. Nous accompagnes-tu ?
- Sigurd: Je te suis.
Ubbe approcha d'Eivor.
- Ubbe: Va observer Repton, si tu veux. Quand tu seras prête, retrouve-nous sur les quais.
- Ceolwulf: Je suis heureux que ton frère et toi soyez venus. Ne serait-ce que pour apporter un peu de calme.
- Eivor: Rassure-toi, Ceolwulf. Nous cherchons tous à y gagner. Et on se souviendra de moi pendant des années.
- Ceolwulf: Pour de mauvaises raisons, j'en ai peur.
Je vais rassembler mes affaires et je viendrai à Tamworth, lorsque tout sera terminé.
Eivor s'aventura dans Repton.
- Eivor: Une ville vivante. Beaucoup de choses à voir.
Eivor surprit un échange entre deux guerriers.
- Guerrier du Nord 1: Certains vont rester en arrière, à ce qu'il paraît ?
- Guerrière du Nord 2: La moitié est déjà à Tamworth et nous, nous devons aider depuis le sud. C'est à nous de veiller sur cet endroit, maintenant. De le protéger.
- Guerrier du Nord 1: Dommage. J'aurais aimé voir la tête de Burgred, devant sa forteresse perdue. Mais nous en entendrons les récits, hurlés par les héros ivres...
Eivor retrouva Ubbe sur les quais.
- Ubbe: Cap au sud-est. Il faut amener les hommes aux portes de Tamworth ! Nous allons envahir les champs, et Burgred pleurera en voyant ce que l'avenir réserve à son royaume ! Eivor... Ta hache est-elle affûtée ?
- Eivor: Je suis prête pour le son des lances.
- Ubbe: Et le tonnerre des boucliers, oui ! Je suis heureux de t'avoir à nos côtés.
- Eivor: C'est un honneur de combattre auprès de telles légendes. Je n'avais entendu que les récits de vos conquêtes. Je vais maintenant les vivre.
- Ubbe: Nous tisserons ensemble nos sagas. Fil après fil.
Ivar arriva, accompagné d'un jeune garçon.
- Ivar: Allez, gamin. Les combats vont t'endurcir, ils feront de toi un homme.
- Ceolbert: Nul besoin de se battre pour être un...
- Ivar: Allez, bouge !
- Ubbe: Du calme, Ivar. Ce n'est pas ici qu'on se bat.
- Ivar: Heureusement. Ce petit manque sérieusement d'ardeur.
- Ubbe: Un gamin qui se trouve être le fils de Ceolwulf. Pourquoi n'est-il pas dans ses quartiers ?
- Ivar: Notre futur roi veut un héritier rompu aux combats. Il est temps qu'il prouve sa valeur, tu ne penses pas ?
- Eivor: Il n'est pas encore roi et il prépare déjà son successeur. Il a de l'audace.
- Ivar: Oui. D'où son besoin de fils encore plus audacieux.
- Ubbe: Ivar...
- Ivar: Il viendra avec nous. Et s'il arrive quelque chose à ce gamin, j'accepterai le châtiment que décidera notre futur roi.
- Ubbe: Il réclamera ta tête.
- Ivar: Ha ha ! Tu entends ça, petit ? Si tu meurs, je devrai aussi tuer ton père.
- Sigurd: À cheval, Eivor. La chevauchée est longue jusqu'à Tamworth.
Les guerriers se mirent en selle.
- Ubbe: Mon frère n'est pas très facile. Il est toujours à la recherche de moyens de se distraire.
- Eivor: Je m'en souviendrai.
- Ubbe: Et ouvre bien l'œil.
- Ivar: Tu le sens, ça, Ceolbert ? C'est l'odeur de la jalousie. On envie notre amitié naissante.
- Eivor: Pourquoi le fils de Ceolbert est-il à Repton ?
- Ubbe: C'est le moyen pour Ceolwulf de prouver sa loyauté. Et il n'y a pas d'endroit plus sûr pour un traître et son fils qu'au milieu d'une bande de Danois.
- Eivor: Plus sûr pour qui ? Ivar et toi avez apparemment fait de ce comté un enfer.
- Ubbe: Les fyrds sont avec nous, les petites gens. Mais Burgred a toujours des soldats dans toute la Mercie. Ils lui sont fidèles. Et prêts à mourir pour le protéger.
- Ceolbert: Ta voix, Eivor... Tu ne parles pas comme ces frères.
- Eivor: Tu as une bonne oreille. Peu de gens, en Angleterre, savent faire la différence. Mais tous les Danois ne sont pas danois.
- Ceolbert: De quelle contrée viens-tu, alors ?
- Eivor: Du nord des terres danoises. D'un lieu appelé Fornberg, en Norvège.
- Ceolbert: J'ignorais qu'il existait des terres plus au nord. À quoi ressemblent leurs habitants ?
- Eivor: Tu as déjà vu les moutons d'un troupeau se jeter l'un après l'autre d'une falaise ? Ils sont comme ça. Du moins, ceux qui restent.
- Sigurd: Je n'aurais pas mieux dit.
- Ceolbert: Beaucoup de gens ont quitté la Norvège ?
- Sigurd: Oui. La Norvège est désormais l'une des provinces d'un jeune roi. Harald. D'une grande sagesse pour son âge.
- Ceolbert: Tu n'es pas furieux qu'il t'ait obligé à partir, comme tant d'autres ?
- Sigurd: Je l'ai été, oui... quelque temps. Mais nos semaines en mer ont calmé ma colère. Pour être honnête, j'avoue que j'admire ce roi Harald. Par les paroles comme par les armes, il a su pacifier la contrée où je suis né. Pour la première fois de mémoire d'homme, comme de chant de scalde, la Norvège n'a qu'un roi. Un seul. Et cela est une prouesse.
- Ceolbert: Impressionnant, oui. On dit que l'Angleterre est deux fois plus petite que la Norvège, et nous avons quatre royaumes et autant de rois.
- Sigurd: Tu vois ? Comment ne pas être impressionné ? Non, Harald est quelqu'un de bien, qui a de grandes idées. Je le sais, à présent.
- Ceolbert: Je n'ai que six ans de moins que lui et je n'ai pas encore combattu. J'ose à peine imaginer son talent et sa ruse.
- Sigurd: Ta première bataille est pour bientôt, jeune Ceolbert. Attends-toi à faire de rapides progrès.
- Ceolbert: Je ne suis pas sûr de vouloir aller aussi vite.
- Sigurd: En réalité, Ceolbert, ma colère est pour l'essentiel à l'encontre de mon père. Pas du roi Harald. Mon père a transmis au roi Harald mon droit de naissance sans mon consentement et sans même m'en avertir, fût-il un tonneau d'hydromel. Cela a représenté plus qu'une déception : une vraie trahison. Dont je ressens toujours la morsure.
- Ceolbert: Que ce soit un bien ou un mal, la famille est primordiale.
- Sigurd: Belle phrase, mon garçon. Si tu n'étais pas ætheling, je t'engagerais comme scalde.
- Ceolbert: Scalde... Cela ressemble un peu au nom donné à nos poètes de cour. C'est de cela dont tu parles ?
- Sigurd: Absolument.
- Ceolbert: C'est fascinant. La ressemblance entre vos mots et les nôtres est impressionnante. Comme s'il s'agissait de cousins éloignés qu'un océan de temps comme d'espace aurait séparés.
- Sigurd: Cette idée me plaît beaucoup !
Le groupe rejoignit Tamworth. Burgred et Leofrith les observèrent du haut des remparts.
- Roi Burgred: Regardez ces chiens de païens ! De vraies bêtes affamées venues souiller nos terres sacrées !
- Leofrith: Attention, Seigneur. Ces païens sont plus nombreux que nous.
- Roi Burgred: Je le vois bien, idiot. Mais qu'allons-nous faire ?
- Leofrith: Mon conseil est de prendre en considération leurs demandes. Nous ne survivrons pas à un combat.
Ivar les interrompit en contrebas.
- Ivar: C'est toi, Leofrith ? On peut dire que tu te remets vite. Je commence à me demander s'il y a un homme ou un dieu sous cette armure.
- Leofrith: C'est un homme de Dieu qui se dresse devant toi, Ivar. Fier et résolu.
Ubbe se tourna vers Eivor.
- Ubbe: C'est le chef de guerre de Burgred. Il a tué une douzaine de nos hommes lors d'une embuscade sur la Trent. C'est la hache d'Ivar qui l'a arrêté.
- Ivar: Une manière bien morne de décrire un lancer parfait à cent pieds.
Burgred reprit parole.
- Roi Burgred: Trêve de bavardages, païens. Qu'avez-vous à dire ?
- Ubbe: On est venus chercher ta couronne.
- Ivar: Avec ou sans la tête qui la porte.
- Roi Burgred: J'admire ton ambition, païen. Mais ce que tu demandes est impossible. Aucun Danois n'a occupé ni n'occupera le trône sacré de la Mercie.
- Eivor: Tu préférerais quelqu'un du Nord ? Nous sommes moins doux mais nous faisons de meilleurs poètes.
- Roi Burgred: Danois... du Nord... chiens. Vous n'êtes tous que des mécréants.
- Leofrith: Mon roi, je crois qu'il vaudrait mieux faire preuve de plus de mesure...
- Roi Burgred: J'en ai assez de ces discussions ! Vous avez piétiné mes terres, abattu nos monuments. Nous vous avons offert de l'argent. De la nourriture. Et malgré tout ça, vous continuez à empiéter sur MON royaume. C'est terminé ! Nous mourrons pour défendre ce qui est à nous, coûte que coûte. Si tu veux ma couronne, Ubbe Ragnarsson, tu devras l'arracher des mains de mon cadavre ! Tous aux murs !
- Ubbe: On retourne au campement et on rassemble les hommes. Nous prendrons Tamworth ce soir ! Eivor, dis au capitaine que nous sommes prêts. Ivar et moi allons rassembler les hommes. Tu sais manier un bélier ?
- Eivor: J'en ai déjà vu un.
- Ubbe: Je veux que tu t'occupes du nôtre. Tu es forte et agile.
- Eivor: J'accepte.
- Sigurd: Moi aussi.
Eivor alla parler à la capitaine du campement de guerre des Ragnarsson.
- Guerrière du Nord: Qui es-tu ?
- Eivor: Je suis avec les Ragnarsson. Il est temps d'avancer le bélier.
- Guerrière du Nord: Burgred a préféré combattre. Il va être servi. Tu es prête à y aller ?
- Eivor: Allons-y. L'heure est venue de s'emparer d'un royaume.
Ceolbert traînait des pieds pour aller s'équiper en armes.
- Sigurd: Et de lui, qu'est-ce qu'on en fait ?
- Eivor: Ceolbert... Ça ne va pas ?
- Ceolbert: Je connais ces hommes, Eivor. J'ai mangé avec eux. Il y a quelques jours, Leofrith m'a montré comment tenir une épée longue. C'est un ami.
- Sigurd: Les amitiés se brisent. Et souvent au bout d'une lance.
- Ceolbert: Non, c'est impossible. Surtout avec Leofrith. Il ne fait qu'obéir aux ordres.
- Eivor: Quand nous partirons, trouve une tente vide et restes-y.
- Ceolbert: Ne vois pas en moi un lâche. Je n'ai pas peur de la guerre. Mais je refuse de tuer mes amis.
- Eivor: Il n'y a pas d'autre solution : tu te bats ou tu te caches. À toi de décider.
Les Ragnarsson donnèrent l'assaut.
- Eivor: Détruisez la porte !
- Ubbe: Massacrez les soldats ! Mais laissez-moi le roi !
- Sigurd: En avant ! Allez, vite !
Ils détruisèrent la première porte.
- Eivor: La porte a cédé ! Avancez, avancez !
- Ivar: Incendiez les maisons ! Qu'ils n'aient nulle part où se cacher !
- Sigurd: Quel récit à ajouter à notre saga. Regarde-nous, aux côtés des Ragnarsson. Nous avons fait du chemin depuis Fornberg, Eivor. Ceci... Ceci est notre destinée.
- Eivor: Le chemin est bloqué. Il faut détruire cette barricade !
La palissade céda.
- Eivor: Protégez le bélier !
Le bélier enfonça la dernière porte.
- Eivor: Tuez leurs archers et leurs soldats d'élite ou ils nous tueront, un par un !
- Sigurd: Le sang saxon engraisse ces terres, et c'est nous, nous hommes du Nord, qui les parcourons.
- Ivar: Burgred ! Je vais te trouver, sale rat ! Tu m'entends ?
Eivor élimina les soldats d'élite de Burgred, offrant la victoire aux Ragnarsson.
- Eivor: Tu es pris, Burgred ! Dépose les armes et rends-toi !
Les Ragnarsson firent irruption dans le donjon de Burgred, désert.
- Ubbe: Prends trois hommes et fouille derrière. Regardez partout. Fouillez. Je vais faire appeler Ceolwulf... et lui dire que nous avons un trône pour lui.
Ivar s'installa tranquillement sur le trône.
- Ivar: Une attaque bien menée, non ? Mais j'ai remarqué l'absence d'un ætheling. Où était le fils de notre roi ?
- Eivor: Ceolbert était là. Tu ne l'as peut-être pas vu.
- Ivar: Tes mensonges te ressemblent, Eivor : ils sont imposants.
Eivor trouva une première lettre.
Lettre à Mætild
Ma chère sœur, Pardonne-moi de ne pas t'avoir écrit plus tôt. Tu dois à présent avoir compris que je ne rentrerai finalement pas. Les Danois se sont enfoncés plus loin dans les terres et le roi Burgred s'est entêté à les provoquer. Malgré mon désir ardent de m'en aller, je ne peux pas abandonner ma tâche de crainte que cela entraîne la mort de beaucoup de gens. Tant que je reste ici, je peux les protéger même si cela signifie y laisser la vie. Je sais que tu comprends. Comment va Roderick ? Je n'arrive toujours pas à croire que ce fils de cultivateur de pommiers va faire de moi un oncle. Ton ventre a dû bien s'arrondir. Je me rappelle que tu as dit que c'était un garçon, tu lui donnerais mon nom. Je prie chaque soir pour que ce soit une fille. Ton frère qui t'aime, Leofrith |
- Eivor: On dirait que Leofrith n'est pas de l'avis de son roi, mais est tenu par son devoir. Un homme loyal.
Eivor trouva une deuxième lettre.
Lettre de réquisition
Seigneur, J'espère que cette lettre te trouvera en santé. Tu as ma gratitude et la promesse qu'il ne sera fait appel à ces hommes qu'en cas d'absolue nécessité. Nous combattons toujours l'incursion danoise et continuerons à le faire. Æthelswith t'envoie ses salutations. Elle va bien, même si, à l'instar de mon thegn guerrier, je me demande si elle n'a pas commencé à douter de notre capacité à remporter cette guerre. Peu importe. C'est moi qui dirige et je défendrai mon royaume jusqu'à la fin. Avec foi en Dieu, Le seigneur, roi de Mercie |
- Eivor: Burgred a demandé de l'aide. Il a obtenu celle d'hommes puissants... mais qui sont les guerriers dont il parle ?
Eivor finit par trouver une lettre floquée d'un sceau en forme de serpent.
Registre royal
Au roi tout-puissant, Nous avons un accord, sous réserve que ton séant se trouve toujours sur le trône de Mercie à l'arrivée de ce message. Voilà ce que je sais : Les Ragnarsson ont parlé à l'un de tes hommes. Il s'appelle Ceolwulf. Ensemble, ils ont échafaudé un plan en vue de te renverser et de l'installer sur le trône à ta place. Un homme du Nord du nom de Sigurd est arrivé et s'est allié aux frères. Une attaque doit suivre à bref délai. Prépare tes hommes. Quant à tes cachettes, elles sont pour l'instant à l'abri. Mais tu vas devoir payer pour qu'elles le restent. J'attends ta réponse, mais cette fois, envoie quelqu'un au visage plus amène. |
- Eivor: Mmh... Une liste de paiements. Une sorte de registre. Il y a un symbole, ici... Peut-être un emblème de clan ? Il faut que les frères voient ça.
Eivor rendit compte à Ivar.
- Eivor: Ivar, j'ai trouvé une lettre. Il y a un symbole dessus...
Ivar ronflait au fond du trône. Eivor se tourna alors vers Ubbe, revenu avec Ceolwulf.
- Eivor: Tes hommes ont quelque chose ?
- Ubbe: Rien. Et toi ?
- Eivor: Ceci. Tu connais ce symbole ?
- Ubbe: C'est le sceau de Tonna. Apparemment, cette vipère est aussi en affaires avec Burgred.
- Sigurd: C'est bien la mercenaire qui aboyait après toi à Repton ? Elle aide les deux camps dans cette guerre.
- Ceolwulf: Elle a pu lui dire des tas de choses. Lui vendre des secrets. Sur moi, sur Repton, sur nos plans.
- Ivar: À quoi bon toutes ces simagrées ? Fabrique une nouvelle couronne, pose-la sur ta tête et voilà, tu seras le nouveau roi.
- Ceolwulf: Ça ne se passe pas comme ça. Pas en Mercie.
- Eivor: Nous tenons Tamworth. Burgred est en fuite. Tu es roi dans les faits, sinon en titre.
- Ceolwulf: Peu importe. Tant que Burgred sera libre, il restera roi pour le peuple. Il faut qu'il abdique à mon profit.
- Eivor: Tonna est notre seule piste. Allons lui parler et découvrir ce qu'elle sait.
- Ivar: Plutôt donner un coup de tête à ma hache qu'aller la voir.
- Ubbe: Elle aurait peut-être une meilleure image de toi.
- Ivar: Nous avons le même père, Eivor. Mais sa mère était une truie.
- Ubbe: Retrouvez-nous au campement de Tonna quand vous en aurez fini ici. Et armez-vous de patience.
- Ivar: Et de ta hache !
Les frères Ragnarsson s'en allèrent.
- Ceolwulf: Eivor... Un mot, si tu veux bien.
Eivor se tourna vers Sigurd.
- Eivor: Vas-y, je te rattraperai.
- Sigurd: Je vais rejoindre les frères, Eivor. Retrouve-nous chez Tonna.
Sigurd s'absenta.
- Ceolwulf: Mon fils m'a dit ce qui s'est passé, la manière dont Ivar l'a poussé à combattre. Il a dit que tu étais intervenue.
- Eivor: Si je ne l'avais pas fait, tu pleurerais ton fils. Ce n'est pas un guerrier.
- Ceolwulf: Non, mais il le faudrait. Par l'épreuve ou par l'entraînement.
- Eivor: Cela viendra le moment venu, mais tiens-le à l'écart d'Ivar. Il n'a vraiment rien d'un mentor.
Conséquences[]
Eivor aida les Ragnarsson à prendre la forteresse de Tamworth à Burgred, mais apprit que la mercenaire Tonna était vraisemblablement complice de la fuite du roi saxon.
Galerie[]
Quêtes d'Assassin's Creed: Valhalla (incomplet)
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|