Les feux de Dionysias est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
De mystérieux incendies détruisent des fermes de Dionysias, tuant les paysans et menaçant la survie de tous ceux qui vivent dans cette région.
Dialogues[]
Bayek interrompit un homme dans sa prière, à bord du navire d'Hotephrès.
- Bayek: À qui est dédié ce sanctuaire ?
- Homme: Je prie et me recueille pour les victimes des incendies de Dionysias. Quelqu'un met le feu aux fermes. Toi, Medjaÿ, tu peux arrêter ça.
- Bayek: Je vais essayer de t'aider.
Bayek trouva une ferme incendiée dans le Fayoum.
- Bayek: L'homme qui priait a dit vrai. Cette ferme a brûlé comme si Rê en personne l'avait incendiée.
Cette ferme a brûlé comme si Rê en personne l'avait incendiée. Il n'en reste rien. - Homme: Un homme approche. Il est armé. Qu'est-ce qu'on va faire ?
- Zahra: Moi aussi, je suis armée. Tu ne cours aucun danger. Calme.
Bayek se présenta à l'un des paysans.
- Bayek: Je m'appelle Bayek. Je suis un protecteur.
- Homme: Un protecteur ? Nous en aurions besoin. Je peux te le dire.
Bayek rencontra la protectrice des lieux.
- Bayek: Je suis Bayek, un medjaÿ.
- Zahra: Un vrai medjaÿ ? Pas un phylakitai, j'espère ! Je m'appelle Zahra. Ça, c'était ma ferme.
- Bayek: Qui l'a brûlée ?
- Zahra: Une horde. Ces neket iadet (pourritures) font tout pour nous chasser. Si j'avais été sur place, tu peux être certain que j'aurais répandu leurs boyaux au milieu de mes champs. Je dois aller prévenir mon voisin grec. Sa ferme sera peut-être la suivante. Viens avec moi.
- Bayek: Je te suis, Zahra. Nous devons protéger la région.
- Zahra: Oui, elle est riche et fertile. Elle mérite qu'on se batte. Comme moi ! Sa ferme n'est pas loin d'ici. Voyons si tu peux me suivre, Medjaÿ.
Bayek suivit Zahra.
- Zahra: Qu'est-ce qui t'amène dans le Fayoum ? Nous n'avons pas beaucoup de visiteurs, ici. Encore moins des medjaÿ.
- Bayek: Je… traque des meurtriers.
- Zahra: Alors, tu es au bon endroit. Ça grouille de chiens à tuer. Le Fayoum n'est plus la paisible oasis que j'ai connue.
- Bayek: Quand a-t-on commencé à brûler vos fermes ?
- Zahra: Depuis l'avènement du nouveau Ptolémée, la plupart des paysans n'ont pas pu se battre et ils ont été chassés. Ma famille fait partie de ceux qui ont résisté. Le combat est devenu notre vie quotidienne. J'ai tellement combattu que j'en ai oublié l'amour. Mais je suis une romantique. Mon père aurait voulu que je me marie et que je lui donne des petits-enfants. Par les dieux ! Moi, avec des enfants qui braillent toute la journée ! Il fallait protéger les terres, alors j'ai dû apprendre à me battre.
- Bayek: L'Égypte a besoin de combattants. C'était une bonne décision.
- Zahra: Et je suis douée pour casser des têtes.
- Bayek: Paysanne et guerrière. Tu as dû voir bien des choses.
- Zahra: Tant de choses. Nous pourrions échanger nos histoires autour d'un feu. Avec ton aide, je tomberai peut-être amoureuse.
Ils arrivèrent à la villa de Bion.
- Bayek: J'imagine que ce n'est pas ton voisin grec qui abrite ces incendiaires ?
- Zahra: Ça simplifierait les choses, mais non. Je peux t'assurer qu'ils n'ont pas été invités ici.
- Bayek: Reste à distance. Je vais aller…
- Zahra: Nek (Bon sang), non ! Sûrement pas ! Toi, reste à distance. Moi, je vais faire couler le sang !
- Bayek: Une paysanne guerrière qui provoque la mort. Bien, combattons ensemble.
Bayek et Zahra infiltrèrent la villa.
- Zahra: Maudits soient ces sales lâches !
Un bandit s'adressait à Bion.
- Bandit: Vous nous cherchiez, on le savait. Alors on a voulu vous faire gagner du temps en venant à vous. On est là pour vous aider. Vous comprendrez quand on vous conduira aux flammes. Elles vont vous purifier. Les flammes chasseront la douleur. Tout sera consumé. Le Fils de Rê va vous libérer.
Bayek et Zahra trouvèrent Bion à l'étage de sa villa.
- Bayek: Tu peux marcher ?
- Bion: Je… Pas vraiment, non. Les liens étaient si serrés que je ne sens plus mes jambes. Emmenez-moi avant que d'autres bandits n'arrivent !
- Zahra: Bion ! Mon pauvre.
- Bayek: Je vais te porter. Allons-y.
Bayek prit Bion sur ses épaules.
- Bayek: (grognement) Eh bien, tu fais ton poids !
- Zahra: Tu veux peut-être que ce soit moi qui le porte ?
Bayek déposa l'homme loin de la villa.
- Bion: Zahra. J'ai eu si peur !
- Zahra: Nek (Bon sang) ! On ne peut pas vivre dans la peur ! Tu dois te battre !
- Bion: Tu es vraiment un cadeau des dieux, Zahra. Je parle de toi à tous mes amis grecs, la paysanne guerrière.
- Zahra: Nous devons trouver le repaire des bandits.
- Bion: Je sais peut-être où il est. Mes serviteurs ont vu des cavaliers remonter du Désert blanc. Il n'y a rien d'autre que des ruines, là-bas. Et ils ont parlé du "Fils de Rê". Je pense que c'est leur chef.
- Zahra: Fils de Rê ? Il sera bientôt fils de rien. Il est temps de prendre la route du désert, Bayek.
- Bayek: Très bien, allons-y.
Bayek et Zahra firent route vers le Désert blanc.
- Bayek: Prête à combattre ces brigands ?
- Zahra: Bon sang ! Par Anubis, ce que j'aime le désert ! Il me fascine. Depuis toujours. La première fois que je suis venue ici, j'ai pleuré comme une gamine. Sans savoir pourquoi. Mon père m'a regardée et il m'a traitée d'idiote.
- Bayek: Le désert révèle ce qu'il y a d'enfoui en nous.
- Zahra: Oui. Il y fait froid, la nuit.
- Bayek: Une combattante comme toi ne doit pas manquer de prétendants. Tu n'as jamais songé à fonder une famille ? Tu n'as personne dans ton cœur ?
- Zahra: Je me bats sans cesse. Mais peut-être qu'un medjaÿ pourrait changer les choses. (rire)
- Bayek: C'est une invitation…
Zahra repéra des ruines enfouies dans le sable.
- Zahra: On dirait des ruines, là, devant nous.
Zahra et Bayek infiltrèrent les ruines occupées par des bandits.
- Bandit 1: Tu sais que le Fils de Rê est fou, hein ?
- Bandit 2: Lui ? Parce qu'il n'est pas comme tout le monde ? Il nous a ouvert les yeux ! Il ne nous a jamais menti. Et il ne vole rien dans les fermes.
- Bandit 1: Mais il a été capturé.
- Bandit 2: Le Fils de Rê ne renoncera jamais, et nous non plus. Tu ne sais pas ce qu'on lui a fait ? Et à sa famille ? Je vais te le dire. On a brûlé sa ferme sans raison. Sa famille est morte sous ses yeux !
- Bandit 2: C'est pour ça qu'il déteste les fermiers encore plus que les soldats. Ils sont restés les bras croisés, à regarder. Eux aussi, ils brûleront, l'un après l'autre.
- Bandit 1: Mais ils vont l'exécuter maintenant. Qu'est-ce qu'on va faire ?
- Bandit 2: Il nous a dit que ça arriverait. Nous savons ce qu'il faut faire.
Des restes humains était adossés à l'un des murs, accompagnés d'un message.
Notre espoir dans la mort
Le fils de Rê est un fanal qui éclaire le chemin menant à un nouvel ordre. Sa sagesse passe parfois pour de la folie, mais il a vu le monde tel qu'il est. Il ne cherche qu'à éclairer et purifier les aveuglés. Nous avons accordé à beaucoup d'autres la bénédiction de Rê, et la désirons aujourd'hui pour nous-mêmes. Au grand jour lumineux de son retour, nous nous transcenderons avec lui, comme il nous l'a promis. Le feu purificateur de Rê brûlera en et à travers tous. |
- Bayek: C'est pure folie ! Ils se sont tués pour rendre honneur à leur chef.
Bayek trouva des jarres d'huile.
- Bayek: De l'huile, et en grande quantité. C'est comme ça qu'ils allument les incendies.
Bayek examina les offrandes au pied de la statue de Sobek.
- Bayek: Des vieux souvenirs, des babioles. Personnels, on dirait. Et tous portent la marque du feu.
Bayek assassina le chef des bandits et trouva un message sur son cadavre.
La bénédiction de Rê
Mes petits enfants, nous vivons une époque impie. Vous le voyez. Ce monde est perdu, mais je vais le faire brûler. Ma mort est ma transcendance. Soyez sans crainte, les dieux ne meurent pas. Ils n'abandonnent pas et ne sont pas déchus. Je ferai ce que vous ne faites pas. Tous verront une couronne prendre sa place à mon retour, le bras du soleil, le fils de Rê. |
- Bayek: Ce n'était pas leur chef. Le Fils de Rê, leur véritable chef, a donné des ordres depuis sa prison. Il est détenu par des soldats, dans un caravansérail non loin d'ici. C'est lui qui a ordonné les incendies. Il se prend pour un dieu, il se croit invincible.
- Zahra: Dans ce cas, nous allons saigner ce neket iadet (pourri) et prouver qu'il a tort.
Ils quittèrent le désert.
- Zahra: Tu sais te battre, Bayek.
- Bayek: Tout comme toi. Tu as bien su t'entraîner.
- Zahra: Les brigands considèrent ce Fils de Rê comme un dieu ? Comment les en a-t-il persuadés ? Fils de Rê ? Non seulement c'est idiot, mais ça fait froid dans le dos.
- Bayek: J'ai déjà vu ça. Si tu veux vraiment croire en quelque chose, tu croiras en n'importe quoi. Et tu feras n'importe quoi.
Ils arrivèrent au caravansérail de Dionysias.
- Bayek: Zahra, ne discute pas, cette fois. Il faut que je m'en occupe seul.
- Zahra: Arrête de me parler comme ça, Bayek ! Il n'est pas question que j'attende ici pendant que tu te bats.
- Bayek: Écoute, ce sera mieux comme ça. Ce sera plus facile pour moi d'y aller seul.
- Zahra: Très bien. Comme tu voudras. Je ne serai pas loin.
Bayek infiltra le caravansérail et aperçut le Fils de Rê dans sa cage.
- Fils de Rê: Je dormais enfoui dans le sol, mais aujourd'hui, je sors de ma prison de terre.
- Soldat égyptien 1: Cet homme n'a plus vraiment toute sa tête. Tu as vu ses yeux ? Tu crois sincèrement qu'il est le Fils de Rê ?
- Soldat égyptien 2: Il est fou et dangereux. Mais il a sa propre armée. Ses hommes font tout ce qu'il demande. Ce qui m'inquiète, c'est ce qu'ils vont faire maintenant.
- Soldat égyptien 1: Il réussit à leur faire passer des messages. Un homme ordinaire le peut-il ? Si c'est un dieu, ce n'est pas une cage qui l'arrêtera. Il y est toujours, au moins ?
- Soldat égyptien 2: Je viens de finir ma ronde. Il est bien là. Le capitaine aimerait l'exécuter, mais il est protégé en haut lieu.
- Soldat égyptien 1: Alors, il va falloir tuer ses partisans avant qu'ils ne nous tuent.
Bayek s'approcha de la cage du Fils de Rê.
- Fils de Rê: Je vis. Je hume l'air. Je sens le sol sous mes pieds. Je grandis sans cesse.
Je suis l'œuf. Je grandis et j'observe.
Je suis le premier-né de Rê, la lumière du ciel. Je respire le pouvoir, sous les entrailles du ciel, sur l'épaule de l'Égypte.
Mon souffle, tel un enfant, s'accroche à mes narines. Je suis l'œuf bleu. Je suis l'oiseau de feu.
Bayek ouvrit la cage du Fils et Rê et l'y assassina. Il eut une vision de sa cible au sommet d'une pyramide, éclairé de mille feux par le soleil.
- Bayek: Tu meurs facilement pour un dieu.
- Fils de Rê: Je ne suis personne. Personne. Mais lorsque le Fils de Rê se tient sur la montagne et dit "Faites-le !", il est obéi.
- Bayek: Nek (Bon sang) ! Tu leur as dit de tuer.
- Fils de Rê: Je ne regrette rien. Bayek a-t-il des regrets ? J'ai perdu ma famille. Tu as perdu ta famille. Pour nous, il n'y a plus de limite.
- Bayek: Non, nous sommes différents. Tu as brûlé des fermes. Tu as tué des innocents. Tu es fou.
- Fils de Rê: Hypocrite ! Tu peux entasser un millier de cadavres devant moi. Je resterai le même. Le monde va brûler ! L'Ordre ne peut le sauver ! Et tu brûleras avec, Medjaÿ…
Le Fils de Rê se consuma.
- Bayek: Puisses-tu marcher sur les terres de la Douât.
Bayek trempa une plumes de héron dans le sang de sa victime.
- Bayek: Il est mort. Je dois l'annoncer à Zahra.
Bayek trouva Zahra.
- Bayek: Le Fils de Rê est mort. Ça m'a paru étrange. Sa folie était presque sensée.
- Zahra: Si tu la regardes d'assez près, toute folie… recèle une logique.
- Bayek: Qu'allez-vous faire maintenant ? Il n'y aura plus d'incendies. Vos fermes sont sauvées.
- Zahra: Je ne sais pas. Par contre, j'ai faim. Allons, retournons à la ferme festoyer en paix.
- Bayek: C'est une invitation ?
- Zahra: C'est toi, le medjaÿ. À toi de me le dire. Ma porte est ouverte et mon fruit est sucré.
Quelque temps plus tard, Bayek retrouva Zahra à Philoteris.
- Bayek: Zahra ! Comment vas-tu ?
- Zahra: Bayek, tu m'as manqué ! Je n'ai cessé de raconter les exploits du medjaÿ de Siwa.
- Bayek: Très drôle. Et moi, je n'ai cessé de rêver de Zahra, la paysanne guerrière. L'héroïne qui a sauvé Dionysias du Fils de Rê.
- Zahra: Heureuse de faire partie de tes rêves. J'y suis à ma place.
- Bayek: Tu as pu faire le festin dont tu avais envie ?
- Zahra: Naturellement. Mais sans medjaÿ avec qui le partager. Les dieux sont revenus dans nos fermes, Bayek. Et toi, tu reviens pour festoyer avec moi ?
- Bayek: Ha ha. C'est toi, l'héroïne. À toi de me le dire.
Conséquences[]
Bayek assassina le Fils de Rê, mettant fin à son règne de terreur sur le Fayoum. Il récupéra également le bouclier appelé Rémission.