- Cette page concerne la mémoire. Vous recherchez peut-être les États généraux de 1789.
Les États généraux est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue en 2014 par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description
Arno s'adressa à Olivier à l'intérieur de la demeure des de la Serre.
Dialogue
- Olivier: Alors, il t'a enfin jeté à la rue ?
- Arno: Oh, ça te plairait, n'est-ce pas ?
- Olivier: Ça me briserait le cœur.
- Arno: Olivier, si je n'étais pas là... qui ferait ton travail à ta place ?
- Olivier: Les chevaux doivent être étrillés. Occupe-t'en.
- Arno: Certainement, Monsieur.
Arno finissait d'étriller les chevaux avant que François de la Serre ne rentre dans sa voiture. Lorsqu'il s'en alla, Perrault, essoufflé, s'arrêta auprès Arno.
- Perrault: Messire ! Messire de la Serre ! Attendez ! Nom de Dieu... Nom de Dieu... Nom de Dieu...
- Arno: Tu as des ennuis, mon ami ?
- Perrault: Une missive... Pour Messire de la Serre... une missive cruciale !
- Arno: Oh, garde ton sang froid, Perrault ! Monsieur de la Serre ne risque pas de recevoir cette lettre si tu meurs d'épuisement. Confie-la-moi. Je vais le rattraper.
- Perrault: Il doit la lire aujourd'hui ! C'est très...
- Arno: Très important, oui. J'avais bien compris. Il l'aura, n'aie crainte.
Arno prit la missive et se lança à la poursuite de la voiture.
- Arno: Monsieur de la Serre ! Arrêtez-vous !
Faites place, faites place !
Tu vas ralentir, bon sang ?
C'est bien ma chance, elles se ressemblent toutes.
Mais qui est ce cocher ? Pélops ?
Faites place, faites place ! Arno rattrapa la voiture.
- Arno: Monsieur de la Serre !
Un inconnu sortit de la voiture.
- Arno: Mes excuses. Je me suis trompé de voiture. Il faut que je prenne un peu de hauteur.
Arno escalada un clocher voisin et aperçut Élise et son père sortir de leur voiture dans la cour de l'Hôtel des Menus Plaisirs.
- Arno: Les voilà !
Après être redescendu, Arno se mêla à la foule et s'introduisit discrètement dans l'édifice.
- Gardes: On ne passe pas !
Tu es sourd en plus d'être stupide ? Du vent !
Une fois à l'intérieur et au cœur de l'assemblée, Arno écouta le discours du roi Louis XVI.
- Louis XVI: Messieurs, ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé et je me vois entouré des représentants de la Nation à laquelle je me fais gloire de commander. Un long intervalle s'était écoulé depuis les dernières tenues des États Généraux, et quoique la convocation de ces assemblées parût être tombée en désuétude, je n'ai pas balancé à rétablir un usage dont le Royaume peut tirer une nouvelle force et qui peut ouvrir à la Nation une nouvelle source de bonheur. La dette de l'État, déjà immense à mon avènement au trône, s'est encore accrue sous mon règne. Une guerre dispendieuse mais honorable en a été la cause. L'augmentation des impôts en a été la suite nécessaire et a rendue plus sensible leur inégale répartition. Une inquiétude générale, un désir exagéré d'innovation se sont emparés des esprits et finiraient par égarer totalement les opinions si on ne se hâtait de les fixer par une réunion d'avis sages et modérés. C'est dans cette confiance, messieurs que je vous ai rassemblés, et je vois avec sensibilité qu'elle a déjà été justifiée par les dispositions que les deux premiers ordres ont montrées à renoncer à leurs privilèges pécuniaires. L'espérance que j'ai conçue de voir tous les ordres réunis de sentiments concourir avec moi au bien général de l'État ne sera point trompée. J'ai ordonné, dans les dépenses, des retranchements considérables. Vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement. Mais malgré la ressource que peut offrir l'économie la plus sévère, je crains, messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais. Je ferais mettre sous vos yeux la situation exacte des finances. Et quand vous l'aurez examinée, je suis assuré d'avance que vous me proposerez les moyens les plus efficaces pour y établir un ordre permanent et affermir le crédit public. Ce grand et salutaire ouvrage qui assurera le bonheur du Royaume au-dedans et sa considération au-dehors vous occupera essentiellement. Les esprits sont dans l'agitation, mais une assemblée des représentants de la Nation n'écoutera sans doute que les conseils de la sagesse et de la prudence. Vous aurez jugé vous-mêmes, messieurs, qu'on s'en est écarté dans plusieurs occasions récentes. Mais l'esprit dominant de vos délibérations répondra aux véritables sentiments d'une Nation généreuse et dont l'amour pour ses rois a fait le caractère distinctif. J'éloignerai tout autre souvenir. Je connais l'autorité et la puissance d'un roi juste au milieu d'un peuple fidèle et attaché de tout temps aux principes de la monarchie. Ils ont fait la gloire et l'éclat de la France. Je dois en être le soutien et je le serai constamment. Tout ce que l'on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce que l'on peut demander à un souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l'espérer de mes sentiments. Puisse, messieurs, un heureux accord régner dans cette assemblée et cette époque devenir à jamais mémorable pour le bonheur et la prospérité du Royaume. C'est le souhait de mon cœur, c'est le plus ardent de mes vœux, c'est enfin le prix que j'attends de la droiture de mes intentions et de mon amour pour mes peuples. Mon Garde des Sceaux va vous expliquer plus amplement mes intentions et j'ai ordonné au directeur général des finances de vous en exposer l'état.
- Citoyen 1: Pensez-vous que l'on peut s'en aller ?
- Citoyen 2: On pourrait y voir une trahison.
- Citoyen 3: Vous y entendez quelque chose ?
- Citoyen 4: Seigneur, parle-t-il toujours ?
- Arno: Où diable sont-ils ?
Arno localisa François sur l'estrade du Roi, mais un garde fit sortir ce dernier de la salle.
- Arno: Enfin !
Arno remarqua Victor et Hugo sur le balcon opposé.
- Arno: Encore ces deux-là. Ils ont dû me suivre depuis la demeure.
Arno continua son chemin jusqu'à François.
- Citoyen 5: Combien de temps va-t-il encore pérorer, d'après vous ?
Arno vit François parler à un noble.
- François: Je vois... Et qui viendra prendre sa place ? Un autre roi ? Un conseil de sages ?
- Mirabeau: C'est là toute la question, n'est-ce pas ?
- François: Une trêve, alors ?
- Arno: Diable ! Mais que se passe-t-il ?
Victor poussa Arno dans la pièce voisine. Arno contra son attaque, et la tête de Victor alla se loger dans une armoire.
- Arno: Mon brave... je suis certain que nous pouvons régler cela sans violence... N'est-ce pas ?
- Victor: Attrape-le, Hugo !
- Arno: Il faut croire que non.
Arno et Hugo s'affrontèrent en duel.
- Victor: Attrape-le, Hugo !
- Hugo: Rragh !
- Victor: Maudite armoire !
Hugo finit par s'épuiser, et Victor parvint à extirper sa tête de l'armoire avant de s'en prendre à son tour à Arno.
- Arno: Calme-toi, grande bourrique !
Au milieu du combat, Hugo se releva.
- Victor: Tu croyais pouvoir me voler ?
- Hugo: Tu es prêt à te faire rosser ?
- Victor: On va voir ce que tu vaux, petit !
- Hugo: Il peut pas nous battre tous les deux !
- Victor: Rends-moi cette montre !
Hugo et Victor furent tous deux vaincus.
- Arno: Ce n'est pas ton jour, n'est-ce pas, Victor ?
- Garde: Ouvrez tout de suite !
- Arno: À votre santé, Messieurs !
Arno sauta par la fenêtre.
- Garde: Toi, là ! Halte ! Qu'est-ce que tu fais ?
- Arno: Je... m'enfuis.
- Garde: Il est en train de s'enfuir !
Arno sema les gardes.
- Arno: Hors de question de retourner là-bas. Je les retrouverai à la maison.
Conséquences
Arno échappa aux gardes, mais ne parvint pas à remettre la lettre à François de la Serre.