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« Je ne peux pas me satisfaire de simplement reproduire le monde. Je veux le changer. »
Leonardo da Vinci à Ezio Auditore, 1476.[src]

Leonardo di ser Piero Da Vinci (1452 – 1519) était un artiste et un scientifique de la Renaissance italienne. Cette description peut cependant sembler terriblement réductrice, compte tenu de l’étendue de ses talents ; il maîtrisait en effet la plupart des domaines connus de l’époque, l’anatomie, la sculpture, la cartographie, la peinture, la botanique, l’ingénierie, l’architecture et les mathématiques n’avaient aucun secret pour lui[1].

De plus, il joua un rôle de la plus haute importance dans la lutte qui opposa les Assassins à l’Ordre des Templiers, en demeurant l’ami et l’allié de l’Assassin florentin Ezio Auditore da Firenze.[2]

Histoire[]

Origines[]

Fils d'un notaire et de sa maîtresse paysanne, Leonardo naquit hors des liens du mariage et grandit à Vinci, une petite ville de Toscane administrée par la République de Florence. Rares sont les informations concernant son enfance, mais en 1466, il devint l’apprenti du célèbre artiste florentin Verrocchio. Leonardo excella sous la tutelle de son nouveau maître. On raconte même que l'élève maniait si bien le pinceau que son maître eut honte de son travail et décida d'arrêter la peinture. À l'âge de vingt ans, Leonardo devint maître à son tour et s'installa dans son propre atelier[1].

ACII Une carte dans la manche 6

Leonardo faisant croire a Ezio qu'il doit lui trancher l'annulaire

La famille Auditore fit appel à ses services et c'est en livrant ses œuvres, en 1476, que Leonardo rencontra Ezio Auditore pour la première fois. Leur amitié fut scellée lorsque ce dernier demanda à Leonardo de réparer la lame secrète de son père avant de fuir les autorités de Florence. Fasciné par un tel objet, Leonardo répara l'arme, qui fut rapidement mise à contribution pour sauver l'artiste d'un soldat belliqueux[2].

À travers l'Italie[]

Les activités et les endroits où vécurent Leonardo demeurèrent flous durant les années suivantes. Il continua à peindre et reçut deux commandes importantes, qu'il ne parvint pas à terminer (un trait récurrent chez lui, qui s'explique peut-être par ses activités secrètes pour les Assassins). Ezio le contacta de nouveau en 1478, pour qu'il l'aide à décrypter les pages d'un Codex vieux de plusieurs siècles ayant appartenu à Altaïr Ibn-La'Ahad. Depuis ce jour, Ezio rendit visite à Leonardo chaque fois qu'il retrouvait de nouvelles pages, dont le contenu permit à ce dernier d'inventer des objets utiles aux activités d'Assassin d'Ezio, comme une Lame empoisonnée, ou un Pistolet caché. Deux ans plus tard, Leonardo croisa Ezio sur la route de Venise, au coeur des Apennins. Il séjourna quelques temps dans cette ville et y mit au point une machine volante, qu'Ezio utilisa pour infiltrer le Palais des Doges et assassiner Carlo Grimaldi[2].

À Milan[]

Leonardo fut engagé par le duc de Milan, Ludovico Maria Sforza dit "le More", en 1482. Lors de son séjour dans la ville, il réalisa plusieurs projets artistiques (comme son chef-d’œuvre religieux La Cène) et poursuivit ses recherches scientifiques, parmi lesquelles le fameux croquis anatomique L'Homme de Vitruve. Il travailla également sur une statue équestre monumentale pour le duc, appelée Le Cheval de Léonard, mais une fois de plus, cette dernière demeura inachevée. L'incapacité chronique de Leonardo à terminer ses projets s'explique peut-être par ses voyages réguliers à Venise, puis à la Villa Auditore à Monteriggioni, afin d'aider les Assassins dans leur lutte continuelle contre les Templiers. À cette époque, il commença à s'intéresser aux Hermétistes du Temple de Pythagore, et dessina à l'encre invisible une carte indiquant l'emplacement de leur temple sur plusieurs tableaux de la Villa Auditore[1].

Lorsque les troupes françaises envahirent Milan en 1499, et déclenchèrent ainsi la Deuxième guerre d'Italie, Leonardo fut capturé par Cesare Borgia, fils du pape Alexandre VI, alors Grand Maître des Templiers. Cesare obligea Leonardo à construire de redoutables machines de guerre, parmi lesquelles un Char, un Bombardier, un Canon naval et une Mitrailleuse, et à armer de pistolets les forces d'élite des Borgia. Il conçut également un bras métallique pour Silvestro Sabbatini, esclavagiste à la botte de Cesare, qui avait été amputé sur ordre de son maître puisqu'il l'avait déçu.

Malgré ces contraintes, Leonardo parvint à maintenir le contact avec les Assassins, qui résistaient à l'hégémonie des Borgia à Rome. Il continua à fournir ses inventions à Ezio, comme un parachute et un lanceur de fléchettes empoisonnées, et lui divulgua l'emplacement des machines de guerre qu'on l'obligeait à construire, pour qu'elles puissent être détruites. De nature pacifiste (il était végétarien et achetait des oiseaux uniquement pour les libérer), Leonardo ne supportait pas l'idée que ses inventions puissent faire le mal[3].

Autres projets[]

En 1502, Leonardo fut chargé de concevoir un pont permettant de franchir la Corne d'Or, l'estuaire qui scindait la ville de Constantinople en deux. Un plan fut présenté au sultan Bayezid II au sein d'un vaste projet d'aménagement du territoire, mais il ne fut jamais mené à bien[4].

L'après Borgia[]

ACB Tous les chemins mènent à 7

Ezio et Leonardo se faisant leurs adieux

Leonardo rentra à Florence en 1503, après la chute des Borgia. L'année suivante, l'Assassin Niccolò Machiavelli s’arrangea pour lui commander une fresque illustrant la bataille d'Anghiari, qu'il dû réaliser en collaboration avec son confrère Michelangelo. Fidèle à lui-même, Leonardo ne finit jamais le travail. Mais durant son séjour en ville, il est fort possible qu'il ait conçu les uniformes de la nouvelle milice florentine de Machiavelli[1].

Les hermétistes[]

En 1506, Leonardo rentra à Rome afin de poursuivre ses recherches sur les hermétistes et d'analyser leur intérêt pour le temple de Pythagore. Mais ses recherches attirèrent malheureusement l'attention des descendants de la secte, qui l'enlevèrent dans son atelier afin qu'il les aide à localiser le temple. Il fut sauvé par Ezio et Salai, son assistant et amant supposé, grâce aux indices sur l'emplacement du temple qu'il avait laissés dans ses toiles. Ezio et Leonardo explorèrent le temple, mais ne trouvèrent aucune information exploitable ou compréhensible[5].
Ezio et Machiavelli lui proposèrent de rejoindre les Assassins, offre qu'il déclina tout en étant ravi de les avoir aidé durant ces années[6].

Dernières années[]

ACN Image promo 10

En 1503, Leonardo rencontra Lisa del Giocondo qu'il peignit plus tard en 1506. Ezio loua le travail du maître mais Leonardo commenta son travail comme « complètement raté », avec un sourire « impassible, figé ».[3] La Joconde deviendra sa toile la plus connue et l'une des dernières œuvres qu'il acheva.

Au cours des dernières années de sa vie, Leonardo continua à parcourir l'Italie en s'adonnant à ses passe-temps habituels. En décembre 1515, il créa pour le roi de France François Ier un lion mécanique capable d'avancer, de s'asseoir et d'ouvrir sa poitrine pour révéler un lys, emblème de la monarchie française. Le souverain fut tellement impressionné qu'il engagea Leonardo comme son artiste personnel.

Quand il s'installa à la cour du roi, François Ier lui offrit le manoir à Amboise et ne lui demanda qu'une chose ; "Fais ce que tu veux !". Leonardo passa les trois dernières années de sa vie en France sous la protection du roi, pour qui il devint un ami proche et une figure paternelle.

Peu avant sa mort, Ezio et Machiavelli lui rendirent une dernière visite[7]. Leonardo mourut à 67 ans, et selon la légende, poussa son dernier soupir entre les bras du roi[1].

Personnalité[]

Leonardo était quelqu'un de très joyeux et optimiste. Ezio était son meilleur ami, et il aurait pris tout les risques possibles et imaginables pour le protéger, même si, de son propre aveu, la bravoure n'était pas son fort[2].

Leonardo avait aussi une incapacité chronique à respecter les délais posés par ceux qui lui commandaient des œuvres. Certaines œuvres furent terminées avec plusieurs années de retard et d'autres restèrent à jamais inachevée. Il voulait laisser son empreinte dans l'Histoire et pas seulement se contenter de reproduire le monde, mais de le changer. Il avait également un regard très critique sur son propre travail, critiquant notamment son tableau de Mona Lisa, qui fut plus tard reconnu comme son meilleur. Malgré son esprit critique, il était tout de même fier de certaines de ses œuvres, notamment la Machine volante, mais n'hésitait pas à se remettre en cause[2].

Leonardo était passionné par son travail et, dès que quelque chose attisait sa curiosité, il était plongé en plein de son travail, comme lorsqu'Ezio lui apporta la première page du Codex.

Héritage[]

Leonardo est principalement réputé pour ses peintures. Ses deux plus connues, souvent copiée et parodiée, sont La Cène et Mona Lisa. Malheureusement, seul une quinzaine de tableaux de l'artiste sont arrivés jusqu'à nous. Mais Leonardo n'était pas qu'un simple peintre, il s'intéressait aussi à l'architecture, l'anatomie ou la sculpture. C'était aussi un ingénieur de grand talent. Au service de Cesare Borgia et Lodovico Sforza, il fabriqua une Mitrailleuse, un Canon naval et un Char, entre autres [3].

Notes[]

  • Le génie de Leonardo da Vinci ne peut en aucun cas être minimisé. De toute l'histoire de l'humanité, aucun autre esprit ne s'est aventuré dans autant de directions et produit de telles créations. On lui donne d'ailleurs généralement cinq siècles d'avance sur son temps. Sa contribution à la cause des Assassins a été tout aussi capitale. Son savoir et ses connaissances techniques inégalées ont été cruciaux au cours de leur lutte contre les Templiers dans l'Italie de la Renaissance.
  • Son œuvre La Joconde est le plus célèbre tableau du monde, en raison de son sourire mystérieux et énigmatique.
  • Comme beaucoup de personnalités de l'époque, Leonardo n'avait pas de nom de famille, Vinci était sa ville natale.
  • Historiquement, Leonardo était l'ami et l'ingénieur militaire de Cesare Borgia.
  • Leonardo et Giovanni Auditore sont les seuls individus connus à être capable de déchiffrer les pages du Codex.
  • Huit des trente tableaux de la galerie de la Villa Auditore sont des tableaux de Leonardo.

Galerie[]


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