Le voleur de livres est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description[]
Arno arriva devant la vieille maison rouge, espérant y trouver Léon.
Dialogue[]
Arno frappa à la porte. Un homme regarda à travers le judas.
- Arno: Bonjour. C'est ici qu'habite Léon ?
- Homme: Il n'est pas là.
Arno frappa de plus belle, et l'homme ré-ouvrit le judas.
- Homme: Ça fait des jours qu'on ne l'a pas vu. Laissez-nous en paix.
Une femme apparut aux côtés d'Arno.
- Margot: A-t-il de nouveau été arrêté ?
- Arno: Pas à ma connaissance.
- Margot: Beaucoup de gens aimeraient qu'on lui coupe les mains. C'est un sacré voleur, celui-là.
- Arno: J'ai besoin de son aide.
- Margot: Il s'est rendu au moulin hier, je ne l'ai pas revu depuis. Dites-lui que... madame Margot vous envoie.
- Arno: Merci.
- Margot: Par pitié, faites qu'il rentre à la maison.
Arno explora les environs du moulin.
- Garde 1: Il y a un intrus dans les souterrains.
- Arno: Léon.
Arno trouva l'entrée des souterrains et crocheta la grille. À l'intérieur, Arno vit un groupe d'individus au milieu des carrières. L'un d'entre eux ses couvra la tête d'une couronne en or qu'il venait de déterrer. Un autre l'assomma et lui reprit la relique.
- Pilleur 1: C'est à moi, maintenant.
- Chef: Hé ! Ces babioles ne valent pas la peine de se battre ! Dès qu'on trouvera cette porte, on sera riches comme Crésus ! Allez, au travail !
Arno se faufila dans les souterrains.
- Pilleur 2: Le capitaine Rose a fini par l'attraper.
- Pilleur 3: Léon ? Il paraît qu'il a tué deux de nos hommes.
- Pilleur 4: On ne devrait pas dérange le repos des rois.
- Pilleur 5: Ne me dis pas que toi aussi tu crois à ces ridicules histoires de fantômes.
- Pilleur 4: J'en ai vu un, en bas. C'est la nuit qu'ils se montrent.
- Pilleur 5: Ouais... je me demande combien de verres tu avais bu...
Arno trouva Léon, capturé par les hommes du capitaine Rose.
- Rose: Tu as déjà vu des nobles, Léon ? Tu les as déjà entendus parler ? Ces gens-là descendaient de Dieu. Quand ils pissaient, c'était de l'or qui remplissait leur pot de chambre. Alors, Léon ?
Rose se passa le pouce d'une oreille à l'autre, imitant un égorgement.
- Rose: Des fontaines de rubis se sont déversées de leurs cous pour arroser toute la France. Et maintenant, un homme issu du pire des bas-fonds peut gravir le sommet de l'Olympe.
- Léon: Lâche-moi, crétin !
- Rose: C'est ça que tu veux, petit homme ? Gravir l'Olympe ? Je sais qui tu es. Un ambitieux. Tout comme moi.
- Napoléon: Rose.
- Rose: Commandant Bonaparte.
- Napoléon: Vous avez du nouveau ?
- Rose: J'ai ceci.
Rose montra un mur gravé d'étranges écritures à Napoléon. Ce dernier prit une clé de sa poche et la compara à l'un des symboles.
- Napoléon: Trouvez la porte qu'ouvre cette clé et je vous récompenserai au-delà de vos rêves les plus fous.
- Léon: Que protège cette porte ?
- Napoléon: Voilà donc notre petit importun.
- Léon: Qui traitez-vous de petit ? Je suis presque aussi grand...
- Napoléon: TAIS-TOI ! Tu dois apprendre à être plus diplomate, mon garçon. Rose, je vous laisse le ramener à la surface ?
- Rose: Bien sûr, commandant.
Napoléon et ses hommes s'en allèrent.
- Rose: Tuez-le.
- Léon: Quoi ? Non ! Lâchez-moi !
À l'instant où les hommes de Rose allaient exécuter Léon, Arno descendit dans la fosse.
- Pilleur 6: Occupe-t'en.
- Pilleur 7: Ce n'est qu'un enfant.
- Pilleur 6: Et moi, je suis père de famille.
- Léon: Le fantôme des rois !
Les hommes de Rose repérèrent Arno.
- Arno: Moi qui comptais sur l'effet de surprise...
Arno élimina les pilleurs et s'approcha de Léon.
- Léon: Ne t'approche pas, monstre !
- Arno: Je ne suis pas un fantôme. C'est madame Margot qui m'envoie.
- Léon: Madame Margot ? Tu essaies de me brouiller l'esprit.
- Pilleur 8: Un intrus !
Arno se débarrassa des pilleurs.
- Léon: Whaou !
- Arno: Tu doutes toujours ?
- Léon: Dépêche-toi, il faut se cacher.
Arno déverrouilla la porte de la cellule de Léon.
- Arno: Pas si vite. Je... je cherche un manuscrit. Il a été pris dans un tombeau, sous la basilique.
- Léon: Oui, je l'ai. Nous irons le chercher dans ma forteresse plus tard. Comment t'as appris tout ça ? J'ai jamais vu personne se battre comme toi.
- Arno: Tu vas me faire rougir.
- Léon: Où t'es-tu entraîné ?
- Arno: À Paris.
- Léon: Whaou ! Moi, je m'entraîne derrière la maison. Mais personne n'est en mesure de m'aider. Tous ceux qui se battent sont à Paris, comme toi.
- Arno: Et qu'en pense ta mère ?
- Léon: Madame Margot ? C'est pas ma mère. Ma mère est une Morisque. Elle a dû retourner en Espagne. C'est pour ça que j'ai fini à l'orphelinat. Je suis sûr que mes parents reviendront quand la France ira mieux.
Léon poussa deux cadavres, et retira un mortier guillotine de sa cachette.
- Léon: Il va d'abord falloir qu'on se trouve des armes.
- Arno: Mon petit, laisse faire le spécialiste. Où as-tu trouvé ça ?
- Léon: Je l'ai volé à des pilleurs, hier. Et je l'ai caché ici.
Léon offrit le mortier à Arno.
- Arno: C'est une belle arme.
Arno examina le mortier.
- Léon: Oui, je sais. Je sais ce que je fais.
- Arno: C'est-à-dire ?
- Léon: Je sauve la France. Maintenant que tu es là, ça va être beaucoup plus facile.
- Arno: Écoute...
- Léon: Quoi ?
- Arno: Nous devons d'abord récupérer ce manuscrit. Parce que nous devons le protéger des ennemis de la France.
- Léon: Oh ! D'accord. Il faut qu'on remonte à la surface.
Léon passa par un interstice trop étroit pour Arno, qui dut contourner par les souterrains. Léon fit ensuite diversion.
- Léon: Hé, ho ! Regardez ! Je me suis échappé.
- Pilleur 9: Attrapez-le !
- Léon: Attrapez-moi et le commandant vous couvrira d'or.
- Pilleur 10: Emparez-vous de ce sale rat !
- Arno: Tu es malin. Mais ne te crois pas trop malin.
Les pilleurs se regroupèrent, et Arno en profita pour essayer son mortier guillotine.
- Arno: Pas mal.
Arno rattrapa Léon, qui se trouvait derrière une grille.
- Léon: Whaou ! T'es plus fort que les héros des histoires.
- Arno: Parce que ces histoires n'ont rien de vrai.
Arno crocheta la porte.
- Léon: La sortie est par là. Je crois...
- Napoléon: Personne n'important ne s'intéresse à nos activités ?
- Lieutenant: La rumeur court que le marquis de Sade aurait cherché à en savoir davantage.
- Napoléon: Oubliez les rumeurs. Il est ruiné et privé de sa liberté.
Arno et Léon se cachèrent à l'ombre d'un mur et espionnèrent Napoléon et son lieutenant.
- Lieutenant: Pourquoi faites-vous appel à quelqu'un comme Rose pour trouver le temple ? Il n'a que faire de nos desseins. À votre place, je ne m'abaisserais pas avec quelqu'un com...
- Napoléon: Que désirent les rats ?
- Lieutenant: De la nourriture, bien sûr.
Le lieutenant jeta la pomme de Napoléon aux rats.
- Napoléon: Mmh. Vous songez à leur intérêt personnel. Mais... vous vous trompez.
Napoléon prit le pistolet de son lieutenant et tira sur la flaque de pétrole dans laquelle baignaient les rongeurs, qui prirent feu.
- Napoléon: Et voilà qu'ils sont morts. Je connais l'animal humain. Ce qu'il craint, ce qu'il aime. Rose est-il mauvais ? Assurément. Mais moi, Napoléon Bonaparte, je peux le contrôler et le mettre au service de la France.
Napoléon rendit au lieutenant son pistolet, plaça la clé dans sa malle.
- Napoléon: Les gens s'empresseront de renoncer à leur liberté s'ils entretiennent l'espoir de se hisser au sommet. L'artefact que renferme le temple leur donnera cet espoir illusoire. Et je nous conduirai vers la gloire.
Napoleon et son lieutenant s'en allèrent.
- Léon: On doit l'arrêter et sauver le peuple de France !
Arno empêcha Léon de partir.
- Arno: Les sauver ne ferait que retarder l'inéluctable.
- Léon: Pourquoi dis-tu cela ?
- Arno: Tu veux vraiment sacrifier ta vie en vain, petit homme ?
- Léon: Si tu as peur, eh bien, pas moi !
Léon s'échappa en se faufilant par un trou dans le mur.
- Arno: Arrête ! Léon ! Reviens ici !
Où es-tu ?
Arno découvrit une salle au centre de laquelle trônait un puits gardé par une porte verrouillée par un mécanisme. Grâce à sa lanterne, il éclaira une piste d'encre luminescente, qui le mena face à deux dalles. Arno les activa et débloqua la porte, avant de remonter à la surface. Léon feuilletait le manuscrit en cachette.
- Arno: Donne-moi le manuscrit.
- Léon: Pourquoi ? Je croyais que tout cela ne servait à rien.
- Arno: Je vais quitter le pays. Ce manuscrit est mon sauf-conduit.
- Léon: Tu ne penses pas à l'avenir ? Une France libre où chacun veillerait sur son voisin ?
- Arno: Grandis un peu, petit homme ! Oublie la France, pense plutôt à toi.
Léon donna à contrecœur le manuscrit à Arno.
- Léon: Qu'est-ce qui a bien pu te rendre aussi égoïste ?
- Arno: Tu ne peux pas les sauver, ils ne reviendront pas.
Napoléon passa devant la maison à bord d'une calèche, et Arno quitta à son tour les lieux.
- Léon: Tu ne vaux vraiment pas mieux qu'eux.
Conséquences[]
Arno fit la rencontre de Léon, et apprit que Napoléon comptait se servir d'un artefact enfoui dans le temple pour s'emparer de la France. Devenu cynique, Arno refusa d'aider Léon bien qu'il lui ait remis le manuscrit de Condorcet.