Le poète satirique est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Un contrat demandé par Abu Jafar fut reçu dans un bureau de Ceux qu'on ne voit pas.
Dialogues[]
La poète satirique
- Mes amis !
L'un des poètes satiriques les plus appréciés de Bagdad s'est attiré les foudres d'un puissant courtisan, de manière assez malavisée, il faut bien le reconnaître, par ses écrits cinglants. Vexé, le courtisan a engagé une équipe de redoutables mercenaires turcs afin d'ôter la vie à ce pauvre artiste.
Ce poète a eu la chance incroyable d'échapper à une première tentative d'élimination. Craignant à présent que ces égorgeurs reviennent achever leur tâche, il nous demande notre aide afin de quitter la ville. Si l'un ou l'une d'entre vous est disponible, merci de le mettre à l'abri.
- Abu Jafar
Après avoir lu le contrat, Basim se rendit dans le quartier des savonniers à Harbiyah pour rencontrer le poète.
- Basim : C'est toi, le poète à la langue téméraire ?
- Poète satirique : Je me suis laissé emporter par mon indignation. Qui aurait cru que des mots pouvaient coûter aussi cher ?
- Basim : Peu de choses sont plus dangereuses que l'orgueil blessé d'un puissant. Passe devant, je te protégerai de son courroux.
Les deux hommes avancèrent.
- Poète satirique : Des obstacles, là, devant nous, et la destruction sur nos talons…
- Basim : Notre foi dégagera la voie. Aidée par quelques efforts physiques, bien sûr.

Le neveu du poète en train d'être malmené
Basim brisa la clôture et les deux hommes continuèrent.
- Poète satirique : C'est mon neveu, là-bas. J'ai confiance en lui, je sais qu'il ne me dénoncera pas, mais je crains qu'il le paie de sa vie.
- Basim : Je m'en vais le libérer de ses agresseurs.
Il élimina le bourreau du neveu qui s'enfuit à toutes jambes.
- Le neveu : Merci ! Ces mercenaires auraient certainement eu raison de moi.
Basim s'occupa du reste des soldats turcs et ils reprirent leur route jusqu'à une porte bien gardée.
- Poète satirique : Tu vois ces mercenaires turcs ? Je pense qu'on les a envoyés s'en prendre à moi.
- Basim : Tu penses bien : ils ne ressemblent pas vraiment à des poètes en herbe. Je vais m'occuper d'eux.
Il se débarrassa des gardes.
- Basim : Plus de danger, à présent.
Les deux hommes se rendirent en lieu sûr.
- Poète satirique : Des amis doivent me retrouver ici. Baraka Allah fik (Que Dieu te bénisse). Je vais écrire un poème en ton honneur.
- Basim : Tu as deviné que j'aimais la poésie. Et plus encore lorsqu'elle parle de moi.
- Poète satirique : Alors, tu auras ton chant, et on se souviendra de ta valeur bien après la fin de ton existence terrestre… et de la mienne aussi, d'ailleurs.
Plus tard, lorsque Basim retourna au bureau de Harbiyah un poème l'y attendait :
La ballade de Basim
- Portant sa capuche sur le nez
Afin que nul ne puisse l'identifier,
Basim arpente les rues
La pitié de lui inconnue
Pour les malfaisants qui y sévissent,
Et imposent aux innocents leurs vices.
Les faibles et les justes il protège
Et leurs tracas il allège,
Car c'est un héros de grande noblesse
Qui, jour après jour, sans faiblesse,
Élimine ses ennemis par-derrière
Et les expédie au cimetière.
J'ai pris connaissance de sa grandeur
Quand il est venu atténuer mon malheur
Pour me mettre en hâte à l'abri
À la demande de mes amis
Je dois la vie à ce grand homme,
Celui que Basim on nomme.
Conséquences[]
Basim aida un poète à se rendre en lieu sûr pour quitter la ville.