Le gardien sans tête est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Indices[]
Tannerie[]
- Cadavre partiellement dissous - Le cadavre d'un inconnu en cours de dissolution dans une cuve d'acide. La tête a été coupée avec soin et la poitrine a été perforée par une lame. La blessure est inhabituelle car elle présente une marque en "x". À un doigt, un anneau d'or. L'adresse du fabricant est gravée à l'intérieur : 84 rue l'Arbalète.
- Déclaration de Mathieu Rochon - Mathieu Rochon : Le témoin a entendu des bruits étranges devant sa fenêtre. En regardant, a vu quelqu'un apportant un objet de grande taille à la tannerie. A pensé qu'il s'agissait du citoyen Gilbert, mais il était apparemment en villégiature.
- Déclaration du propriétaire de la tannerie - Citoyen Gilbert (propriétaire de la tannerie) : Déclare qu'il était en villégiature au moment du meurtre et que le corps est resté plusieurs jours dans le bain. A indiqué que la blessure à la poitrine était sûrement le fait d'une lame spéciale. Il semble que les bandes locales s'en servent pour marquer leurs victimes.
- Long poignard - Un long poignard de fabrication spéciale. Probablement l'arme du meurtre. Lame forgée en croix, ce qui explique l'étrange perforation de la blessure. Marque du fabricant avec l'adresse d'un armurier : 75 rue de l'Arbalète.
Bijouterie[]
- Déclaration du bijoutier - Citoyen Touchet : Le bijoutier reconnaît la bague comme une de ses fabrications. Il l'a faite pour le gardien-chef Leroux, de la prison de la Salpêtrière. A aussi donné l'adresse de Leroux : 43 rue de l'Arbalète.
Forge[]
- Déclaration du forgeron - Romain Trottier (forgeron) : Reconnaît avoir fabriqué la lame. Similaires aux commandes spéciales des Marcheurs morts. La forme "x" signifierait "une croix indique l'endroit". Mais la commande provenait--elle d'un membre de la bande ?
Maison de Leroux[]
- Déclaration de Geneviève Cerne - Geneviève Cerne (voisine de la victime) : Déclare qu'il était inhabituel que Leroux s'absente deux jours. Déclare aussi qu'il avait des dettes envers la bande des Marcheurs morts. On peut les trouver à la taverne du Creux, 27 rue des Postes.
- Déclaration de Julien Lamond - Julien Lamond : Madame Camille a apparemment un amant. Déclare qu'il est venu la consoler. Ne semble pas embarrassé par la situation ni par le qu'en-dira-t-on.
- Déclaration de Minette Rosier - Minette Rosier (voisine de la victime) : Semble ne guère se fier à l'épouse de la victime, madame Camille. Ses tendances adultères alimentent les ragots.
- Déclaration de madame Camille - Madame Camille (épouse de la victime) : Pense que son mari s'était fait de nombreux ennemis du fait de son métier. Il n'est apparemment pas rentré pendant deux nuits avant qu'elle ne prévienne la police. Craignait qu'on lui reproche son infidélité. Très suspecte.
- Lettre - Lettre de Julien à madame Camille. "Mon amour, je compte les jours jusqu'à notre prochaine rencontre. Mais compte tenu du caractère soupçonneux de ton mari, je crains que ce jour ne vienne jamais. Chacune de ses respirations resserre les chaînes qui emprisonnent notre amour.
À toi pour l'éternité,
Julien Lamond" - Lettre de Leroux - Lettre du gardien-chef Leroux au directeur de la sûreté publique :
"Monsieur le Directeur,
Je vous informe que mon intention de congédier le gardien-chef adjoint Hugo Soulière. Au cours des derniers mois, il a fait preuve d'insubordination et a négligé son travail. La semaine dernière, nous avons eu affaire à deux tentatives d'évasion et à plusieurs altercations entre prisonniers. Je vous prie de bien vouloir me faire connaître votre décision.
Avec mes respects,
Gardien-chef Leroux"
Taverne[]
- Déclaration du tavernier - Olivier Rivette (tavernier) : Prétend ne rien savoir au sujet du gardien-chef Leroux. Déclare se contenter de servir la bière. Indique que le chef des Marcheurs morts est à l'étage.
- Déclaration de "Marotte" - "Marotte" (chef des Marcheurs morts) : S'attendait à la visite d'un enquêteur. Confirme les dettes de Leroux envers les Marcheurs morts. Prétend qu'il n'avait aucun intérêt à tuer Leroux car il allait utiliser ses dettes pour le contraindre à libérer des prisonniers.
Prison[]
- Déclaration du gardien-chef adjoint - Hugo Soulière (travaillait avec la victime) : Le gardien-chef adjoint semble très choqué par la mort de Leroux. En arrivant au travail, il a trouvé la tête de Leroux sur une pique, devant le crématorium de la Salpêtrière. Ceci lève le doute quant à l'identité de la victime. Soulière déclare avoir salué la victime la veille au soir. Paraît impatient de mêler les Marcheurs morts, la bande avec laquelle Leroux était en mauvais termes.
- Tête sur une pique - La tête du gardien-chef Leroux, plantée sur une pique. L'auteur d'un tel geste cherchait probablement à envoyer un message à l'adjoint de Leroux.
Dialogue[]
- Eugène-François Vidocq: Si tu aimes le beau cuir, va donc voir à la tannerie de la Bièvre. Je crois que l'ingrédient secret de ses bains risque de te surprendre.
Tannerie[]
- Citoyen Gilbert (Propriétaire de la tannerie où a été découvert le corps): Je prends un peu de repos, et à mon retour, je trouve un corps sans tête dans ma tannerie ! Il était là depuis plusieurs jours. Sa blessure à la poitrine était l'œuvre d'une lame peu ordinaire. On dit que les bandes qui sévissent aiment laisser leur marque sur leurs victimes !
- Mathieu Rochon (Témoin domicilié près de la tannerie): Il y a quelques nuits de ça, j'ai entendu des bruits étranges devant ma fenêtre. Je suis allé voir et j'ai aperçu quelqu'un entrer dans la tannerie. Il portait une charge bien encombrante. Je me suis dit que c'était le citoyen Gilbert, il travaille toujours tard. Je ne savais pas qu'il était en villégiature, sinon j'aurais réagi en voyant quelqu'un entrer !
Bijouterie[]
- Citoyen Touchet (Bijoutier): Ah ! Cette bague ! Comment ne pas reconnaître mon chef-d'œuvre. Elle appartient au gardien-chef Leroux. Vous devriez la lui rapporter, il la cherche sans doute. Vous le trouverez à la prison de la Salpêtrière ou chez lui, avec sa femme, madame Camille. Je vais vous noter l'adresse.
Maison de Leroux[]
- Minette Rosier (Voisine des Leroux (à côté)): Il ne méritait pas ça. Il avait ses défauts, mais n'en déplaise à sa femme, c'était quelqu'un de bien. Oh, elle peut pleurer ! Elle vole d'amant en amant.
- Julien Lamond (Amant de madame Camille): Moi ? Eh bien, je suis venu consoler madame Camille, voilà tout. Je ne suis qu'un ami.
- 'Mon mari avait beaucoup d'ennemis. C'est ce qui arrive quand on dirige une prison. J'avoue qu'il était déjà absent depuis deux nuits lorsque j'ai trouvé le courage d'avertir la police. Oh, je ne suis pas un modèle de fidélité, mais je ne ferais jamais rien d'aussi monstrueux !
- Geneviève Cerne (Voisine des Leroux (en face)): Je me doutais qu'il y avait du vilain. Le gardien-chef Leroux revenait toujours tard, mais deux jours sans rentrer, ça ne lui ressemblait pas. On raconte qu'il était lié à cette horrible bande, les Marcheurs morts, mais je pense que ce n'était qu'un rumeur.
Forge[]
- Romain Trottier (Forgeron ayant fabriqué la lame trouvée sur le lieu du crime): Si la lame a laissé une marque en croix, c'est l'une des miennes. Je les forge pour les Marcheurs morts. Ça veut dire "une croix indique l'endroit", ou quelque chose comme ça. Un homme avec une capuche ressemblant à la vôtre m'en a acheté une il y a quelques jours. Mais je ne suis pas responsable de ce qu'on en fait. Allez à la taverne du Creux, c'est là que les Marcheurs morts se retrouvent. Je vais vous noter l'adresse.
Taverne[]
- Olivier Rivette (Tavernier (taverne du Creux)): Je suis une tombe, mon ami. Je sers à boire aux Marcheurs morts et je m'occupe de mes affaires. Vous n'avez qu'à aller voir leur chef, à l'étage.
- "Marotte" (Chef de la bande des Marcheurs morts): Je m'attendais à ce que quelqu'un vienne nous accuser de la mort de Leroux. Oui, le gardien-chef nous devait de l'argent. Mais on négociait la libération de quelques-uns de mes hommes en échange. Pourquoi aurais-je ruiné un tel marché ? Je ne suis pas fou...
Prison[]
- Hugo Soulière (Adjoint du gardien-chef Leroux): Quelle horreur ! Cette vermine ne recule devant rien ! Regardez ce qu'ils ont fait ! La tête du gardien-chef Leroux au bout d'une pique, offerte en spectacle à toute la prison. Sans doute un avertissement pour moi qui vais reprendre son poste. Je l'ai salué ici même, hier soir. Il semble qu'il avait des dettes de jeu envers ces infâmes Marcheurs morts.
Conclusion[]
Identité du coupable et résumé de l'affaire
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Le meurtrier était Hugo Soulière, gardien-chef adjoint de Leroux, qui convoitait son poste à la prison de la Salpêtrière.
Résumé de l'affaire
Afin qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à lui, Soulière décapita le cadavre et plaça la tête de Leroux au bout d'une pique, à l'extérieur de la prison. Ce devait passer pour un "message" des Marcheurs morts au prochain gardien-chef, c'est-à-dire Soulière. En outre, la femme de Leroux, madame Camille, avait une liaison secrète. Soulière se croyait donc en sécurité. Malheureusement, malgré tout le mal qu'il s'était donné pour couvrir ses traces, Soulière s'est lui-même accusé en déclarant que Leroux était encore à la veille au soir, alors que sa femme et ses voisines ont affirmé qu'il était absent depuis au moins deux jours. |