Le faux Oracle est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek retrouva la trace du faux Oracle, Medounamoun, dans le temple d'Amon de Siwa.
Dialogues[]
Bayek infiltra le temple d'Amon et se mit à la recherche de Medounamoun.
- Medounamoun: Je veux les noms de tous les villageois qui vont régulièrement au temple. Je veux qu'ils soient tous interrogés.
- Soldat grec: Bien sûr, seigneur.
Medounamoun se mit à table.
- Medounamoun: C'est de la viande ? Tu sais bien que je ne mange pas de viande.
- Soldat grec: Je crois que c'est un tubercule local, seigneur.
- Medounamoun: Cette nourriture est immangeable !
- Soldat grec: C'est ce qu'on trouve de mieux à Siwa, seigneur.
Medounamoun reprit son chemin.
- Medounamoun: Rassemblez les plus vieux habitants, que je les interroge.
- Soldat grec: Les aînés, seigneur ?
- Medounamoun: L'un d'eux aura peut-être quelques informations concernant la crypte.
L'Ibis se reposa un instant.
- Medounamoun: La fatigue m'écrase autant qu'un python. Personne ne travaille autant que moi.
- Soldat grec: Tu es un authentique martyr, seigneur.
Medounamoun prit place à son bureau.
- Medounamoun: J'exige un silence absolu quand je travaille !
- Soldat grec: Bien sûr, seigneur. Pardon, seigneur. J'y veillerai, seigneur.
- Medounamoun: J'ai dit : silence !
Medounamoun se rendit devant la porte de la crypte.
- Medounamoun: Quelle frustration. Je suis en possession de tous les éléments, mais impossible de les relier correctement.
- Soldat grec: Je suis certain que vous trouverez la solution, seigneur.
- Medounamoun: Tais-toi ! Tu es le plus pathétique des flatteurs !
Medounamoun reprit son chemin.
- Medounamoun: Qu'est devenu le prêtre que j'ai interrogé ?
- Soldat grec: Il est mort, seigneur.
- Medounamoun: Alors trouvez-m'en d'autres !
Bayek assassina Medounamoun.
- Medounamoun: Toi ! Tu es revenu !
- Bayek: Pour rendre la justice.
- Medounamoun: Je meurs, mon œuvre inachevée. J'étais si près, si près d'accomplir le règne éternel des forts, des sages et des vertueux !
- Bayek: Des vertueux, hein ?
Les deux hommes dégainèrent leurs épées et s'affrontèrent.
- Medounamoun: La crypte nous offrira le pouvoir des dieux. Alors, la vie d'un enfant...
- Bayek: La vie d'un enfant ?
Bayek eut une vision de son défunt fils, Khemou.
- Khemou: (Père ?)
Bayek se souvint alors des événements survenus un an auparavant. Père et fils s'entraînaient au tir à l'arc.
- Bayek: Ah, ah, pas loin. Allez, encore une fois.
- Khemou: D'accord.
Khemou prit deux flèches dans le carquois.
- Bayek: Eh...
- Khemou: Eh bien... je peux essayer. Comme ça, j'en aurai deux !
- Bayek: Bien sûr.
- Khemou: Bon...
- Bayek: Lève... tends... prêt ?
- Khemou: Oui.
Bayek chatouilla Khemou alors qu'il tirait sa flèche.
- Khemou: Ah, tu m'as fait rater. Tu...
Chenzira, un ami de Khemou, fit irruption.
- Chenzira: Khemou, par ici ! J'ai trouvé la caverne des hyènes.
- Khemou: La caverne ?
- Chenzira: Oui.
Khemou se retourna et attendit l'accord de son père.
- Bayek: Ben vas-y.
- Chenzira: Tu vas l'adorer, il y a au moins seize hyènes. Elles sont toutes noires et effrayantes.
- Khemou: Il y en a seize ? Eh bien, en fait, je préférerais aller chasser avec mon (père).
- Chenzira: Tu as toujours peur de tout.
- Bayek: Hé ! Et si on allait chasser pour de vrai ? Hein ?
- Chenzira: D'accord.
- Bayek: Allez, viens.
Bayek, Khemou et Chenzira se mirent en route.
- Khemou: Qu'est-ce qu'on va chasser ?
- Bayek: L'oracle a besoin d'une peau de bouquetin mâle pour la cérémonie.
- Chenzira: Tu te tiendras à côté du pharaon, pas vrai, Bayek ? Tu es le medjaÿ !
- Khemou: Quand je serai medjaÿ, je serai aussi à côté du pharaon.
- Chenzira: Tu ne seras jamais medjaÿ. Tu as bien trop peur.
- Khemou: C'est pas vrai !
- Chenzira: Et la grotte aux hyènes, alors ?
- Khemou: Tais-toi !
- Bayek: Ça suffit, vous deux.
- Khemou: Le sable me brûle les pieds !
- Bayek: Peut-être qu'ils vont prendre feu. Ça te fera aller plus vite.
- Khemou: J'aimerais bien que mes pieds, ils prennent feu !
Bayek conduit Khemou au groupe de bouquetins.
- Bayek: Il est devant nous.
- Chenzira: Je peux venir ?
- Bayek: Non, ta mère t'attend.
- Chenzira: Très bien. On se voit à la cérémonie, Khemou !
- Khemou: Au revoir, Chenzira !
Chenzira rentra chez lui.
- Bayek: Le troupeau n'est pas loin. On n'est pas après n'importe quel mâle. C'est le chef qu'il nous faut.
- Khemou: Comment on le reconnaît ?
- Bayek: Le grand aux grandes cornes. Maintenant tais-toi, fais comme moi.
- Khemou: Senu ! Senu ! Allez, viens me voir !
- Bayek: Pourquoi tu appelles Senu ?
- Khemou: Chenzira m'a dit que je devrais voler ses plumes, comme ça je pourrai aller aux Champs de roseaux quand je passerai devant Anubis.
- Bayek: Anubis voit si ton cœur est plus lourd qu'une plume. Tu n'as pas le droit de fausser la balance. C'est sacré.
C'est mon moment préféré, baisse-toi ! Ils vont nous voir si on ne devient pas comme Amon, le dieu qu'on ne voit pas. - Khemou: Oui, (Père). Nous sommes Ceux qu'on ne voit pas.
Des bouquetins prirent la fuite.
- Khemou: Ahhh ! Ho non ! Je leur ai fait peur !
- Bayek: C'est pas grave. Ça nous fera plus de temps ensemble. À profiter de ces moments. Reste avec moi. On pourra le faire. Tous les deux.
Bayek visa le bouquetin.
- Bayek: Tu vois ? Mes yeux et ma main sont alignés sur la flèche. C'est la seule manière de viser juste.
- Khemou: J'aimerais pouvoir tirer cent flèches avec cet arc.
Bayek tua le mâle dominant.
- Bayek: Touché !
- Khemou: Ça lui a fait mal ?
- Bayek: Un tir en plein cœur ne fait presque pas souffrir. Allons chercher cette peau.
Bayek récupéra la beau du bouquetin.
- Bayek: Nous apporterons ça à l'Oracle avant la tombée de la nuit.
- Khemou: Un jour, je vais tirer une flèche à travers le soleil.
- Bayek: Tu le peux. À condition que ta flèche soit comme Senu.
- Khemou: T'as raison, si mes flèches étaient comme Senu, je pourrais chasser tout ce que je veux.
- Bayek: Tu as dit que tu aimerais voir le pharaon de près ?
- Khemou: Oui.
- Bayek: Et si tu venais avec moi à ses côtés ?
- Khemou: J'ai le droit ?
- Bayek: En tant que fils de medjaÿ et futur medjaÿ.
- Khemou: (Père), c'est quoi un medjaÿ, en vrai ?
- Bayek: Le premier medjaÿ était le protecteur du pharaon. Mais ça signifie que tu dois veiller sur tout le peuple d'Égypte. Pas seulement le protéger, mais œuvrer pour leur bien-être.
- Khemou: Oh, (Père) ! Je suis si heureux de devenir medjaÿ. Toi, tu connais tous les secrets de Siwa. Et si je ne deviens jamais medjaÿ ?
- Bayek: Tu le deviendras. Tu es mon fils !
- Khemou: Mais ça me fait peur. J'essaie d'être courageux, mais parfois c'est dur.
- Bayek: Attends. Passons par là.
Bayek conduisit Khemou à la pointe d'Halma.
- Bayek: Tu sais, quand j'avais ton âge, parfois moi aussi, j'avais peur. Ton grand-père était un medjaÿ de renom, et il tenait à ce que je fasse honneur à la famille quand je lui succéderais.
- Khemou: Oui.
- Bayek: Un jour, il m'a amené sur ce chemin. Au sommet, il m'a dit quelque chose. Un seul mot. Ça m'a transformé.
- Khemou: Un seul mot ?
- Bayek: J'ai surmonté ma peur. J'ai compris que je pouvais tout faire.
- Khemou: Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
- Bayek: Je te le dirai quand on arrivera.
Bayek guida Khemou sur la corniche.
- Khemou: Quel mot il disait ton père, déjà ?
- Bayek: Saute. Ne réfléchis pas. Saute !
- Khemou: Oui, (Père).
- Bayek: Allez, crois-moi. Tu peux.
- Khemou: Je sais ! J'y vais !
- Bayek: Alors saute !
Khemou recula.
- Bayek: Bon, reviens, tu n'es pas encore prêt.
- Khemou: Je peux le faire, (Père) ! Je peux !
Soudain, un cri se fit entendre.
- Chenzira: Aaaaaaaah !
- Soldat grec: Tais-toi, pauvre petite vermine.
- Chenzira: À l'aide ! Aidez-moi !
- Khemou: C'est Chenzira !
- Soldat grec: Je t'ai dit de te taire !
- Bayek: Retourne auprès de ta mère. Ne t'inquiète pas pour Chenzira. Je m'en occupe.
- Soldat grec: Medjaÿ Bayek !
- Bayek: Va ! Allez.
- Khemou: J'ai peur, (Père). Je ne veux pas rentrer tout seul !
- Bayek: Khemou, pour une fois dans ta vie, ne sois pas lâche ! Va !
Khemou s'en alla.
- Soldat grec: Medjaÿ Bayek !
Bayek posa la main sur son épée.
- Bayek: Je suis bien le medjaÿ, ici. Qui veut me parler ?
- Soldat grec: Range ton arme et suis-moi.
- Chenzira: Tu as dit que tu voulais juste lui parler !
Bayek fit face aux soldats qui retenaient Chenzira.
- Bayek: Qui es-tu pour me donner des ordres ?
- Soldat grec: On n'a pas de temps à perdre, espèce de minable.
- Chenzira: Aaaaaaaah !
Bayek se retrouva encerclé et le capitaine des soldats l'assomma.
- Soldat grec: Ha !
La nuit tombée, il l'emmena au temple d'Amon.
- Medounamoun: Qu'est-ce qui vous a retardés ?
- Homme: On a été discrets, seigneur. On est restés dans l'ombre.
- Medounamoun: Merci d'avoir accepté de te joindre à nous, Medjaÿ. Il est d'une importance cruciale que nous accédions à la crypte. Les prêtres du temple s'entêtent à refuser de nous aider. Tu y répugnes aussi peut-être, par loyauté envers l'Oracle. Il se trouve que nous avons ici quelqu'un qui devrait t'aider à changer d'avis.
Rebecca, la mère de Chenzira, était également retenue prisonnière dans le temple.
- Rebecca: Bayek ! Je croyais qu'ils voulaient simplement lui poser une question ! Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Soldat grec: Silence !
On emmena Bayek devant la porte de la crypte, où se trouvait aussi Khemou.
- Khemou: (Père) !
- Inconnu 1: Veillez à ce que personne n'entre.
- Bayek: Khemou ? Tu es blessé ?
- Inconnu 2: Vas-y. Essaie à ta manière.
- Bayek: Laissez mon fils en dehors de ça !
- Inconnu 3: Ton fils a quelque chose à t'expliquer. L'Ibis peut-il lui montrer l'orbe ?
Medounamoun révéla une Pomme d'Éden.
- Medounamoun: Nous pensons qu'il faut ceci pour entrer dans la crypte.
Les hommes masqués donnèrent la Pomme à Khemou, qui n'en fit rien.
- Inconnu 1: C'est une perte de temps !
- Inconnu 3: L'enfant est effrayé. Tout va bien.
- Khemou: (Père). Il faut que tu leur dises, pour la crypte. Il faut leur dire comment on utilise ça.
- Roudjek: En tant que medjaÿ, tu dois connaître un indice ou une légende qui explique son usage.
- Bayek: Je ne sais rien sur cette crypte. Par pitié, ne mêlez pas mon fils à ça.
- Soldat grec: Seigneurs ! Le pharaon a été alerté ! Il insiste pour venir ici !
- Medounamoun: Nous allons être découverts !
- Inconnu 3: Vite !
Les hommes masqués traînèrent Bayek devant la porte de la crypte.
- Inconnu 2: Parle à ton fils. Si la crypte n'est pas ouverte à notre retour, tu ne le reverras jamais.
Les inconnus laissèrent Bayek et son fils seuls un instant.
- Khemou: (Père). J'ai fait ce que tu m'as dit, mais...
- Bayek: Tout va bien, fils.
Khemou ne parvint pas à détacher son père.
- Bayek: Non ?
- Khemou: (Père). Je peux te l'apporter.
Khemou désigna un couteau que portait l'un des hommes masqués.
- Bayek: Non. Khemou. Non.
- Khemou: Ils vont nous faire du mal.
Khemou alla chercher le couteau.
- Bayek: Khemou, ils vont... Khemou...
- Inconnu 1: Quelle perte de temps stupide !
Khemou déroba le couteau et le rapporta à Bayek.
- Bayek: Non, Khemou. Khemou. Non, viens, viens, viens.
- Inconnu: Le temps presse ! Parle !
- Bayek: Non ! Je ne sais rien !
- Inconnu 2: Nous devons partir !
- Inconnu 1: Je vais arracher le cœur de ce garçon.
- Bayek: Non ! Attends ! Attends, attends ! Arrête !
- Inconnu 1: Il ne connaîtra jamais l'autre monde.
- Bayek: Non, non, non, je vais parler, je vais parler, je vais... Non, non, non.
- Inconnu 1: Il veut gagner du temps.
- Inconnu 3: Qu'est-ce que c'est ?
Bayek trancha ses liens et s'en prit aux hommes masqués.
- Inconnu 2: Arrête ! C'est de la folie !
Bayek plongea le couteau sur l'un des hommes masqués, qui para l'attaque.
- Inconnu 1: Le Serpent considère que c'est ta réponse.
L'homme s'écarta et Bayek, emporté par son élan, planta le couteau dans le cœur de Khemou.
- Bayek: Non ! Khemou ! Khemou... Khemou...
Bayek se retourna pour attaquer ses ravisseurs, mais l'un d'eux l'assomma. De retour au présent, Khemou laissa la place à Medoumamoun.
- Medounamoun: On croyait que tu étais mort. Tu n'as même pas été capable de sauver ton propre fils ! Tu n'es personne. Bayek de nulle part. Misérable père de personne.
Bayek frappa Medounamoun avec l'artefact.
- Bayek: Ha ! Ha ! Et là, tu meurs au nom de "personne".
Bayek défigura Medounamoun avec la Pomme et abandonna son cadavre.
Bayek rentra à Siwa et y retrouva Hepzefa, qui vit la Pomme ensanglantée dans la main du medjaÿ. Le lendemain, les deux amis trinquèrent à leur victoire.
- Hepzefa: Bien joué, mon ami ! Notre héros est de retour ! Tu as ramené la joie à Siwa.
- Bayek: Je dois partir pour Alexandrie. Il faut que je voie Aya.
- Hepzefa: Allons, ne te précipite pas. Siwa a besoin de son medjaÿ.
- Bayek: Ici, c'est toi, le protecteur. Je suis toujours heureux de t'aider.
- Hepzefa: Viens me voir quand tu seras prêt à partir. Nous boirons une bière à notre amitié, mon ami.
Conséquences[]
Bayek assassina Medounamoun, l'Ibis. Après s'être souvenu de la mort de son fils Khemou, il s'apprêta à quitter Siwa pour Alexandrie y retrouver sa femme Aya.