Le courroux des poètes est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Des gardes ont enlevé les acteurs de Phanos et confisqué sa pièce. Bayek doit les récupérer afin qu'il puisse frapper le régime au cœur.
Dialogues[]
Bayek se rendit à l'amphithéâtre d'Alexandrie.
- Phanos le Jeune: Peuple d'Alexandrie ! Nous devons lutter sans peur contre ce poison qui se répand en pourriture ! Pah ! Ce Gennadios ! Il cherche à réduire au silence tous les poètes d'Alexandrie ! Et cette vermine n'a pas conscience de la puissance de nos idées. Ils peuvent bien m'envoyer au cachot, mais je ne vendrai pas mon sang aux marchands de mort de ce régime !
- Femme: Je m'inquiète pour Phanos. Tu as vu sa dernière pièce ? Elle était très sombre.
- Homme: C'est un poète. Ces gens ont d'autres passions.
Bayek aborda Phanos.
- Phanos le Jeune: Bayek ! Enfin quelqu'un qui apprécie mon génie. On m'a confisqué ma pièce !
- Bayek: Tu es doué pour les ennuis.
- Phanos le Jeune: Pire, ils ont osé arrêter mes acteurs... Alors qu'ils comptent parmi les meilleurs poètes de la ville. Ils disent que si je tente de jouer ma pièce, je serai mis à mort.
- Bayek: Méfie-toi, Phanos. Tu es faible et fragile. Contente-toi d'écrire, je m'occupe de ta pièce et de tes acteurs.
- Phanos le Jeune: La garnison s'est emparée de mes acteurs. C'est un scandale, Bayek ! Si les phylakitai cherchent l'affrontement, ils l'auront. Je ne me laisserai pas bâillonner. J'irai jusqu'au bout. Les Ptolémées ont toujours opprimé les poètes. Ils nous ont tous exilés dans les mines de Nubie.
- Bayek: Peut-être que si on la jouait dans les temples, ta pièce attirerait plus de monde...
- Phanos le Jeune: Eh, dis-moi... Je ne savais pas que les gens de Siwa savaient tant de choses sur le théâtre.
- Bayek: On jouait souvent des œuvres satiriques au temple de Siwa. Je me souviens d'une où Anubis décide d'épouser un chacal.
- Phanos le Jeune: C'est fascinant. Je ne connais pas les satires égyptiennes.
- Bayek: De quoi parle ta pièce ?
- Phanos le Jeune: Elle s'intitule "La Crinière du pharaon". C'est une comédie sur l'oppression qui nous accable et l'ignorance de notre roi. Oh, et il y a des lions.
- Bayek: Ça a l'air... intéressant.
- Phanos le Jeune: Ce théâtre est magnifique, non ? Dire qu'il est vide à cause de la censure... Je t'en prie, Bayek, vole tel Senu et redonne vie à cet amphithéâtre... Mes poètes me manquent.
Bayek infiltra la garnison d'Akra.
- Homme: Même pas capables de regarder un acteur en face... Je commence vraiment à avoir faim. Quelqu'un a à manger ? De l'eau ? Non ?
Bayek approcha de la cage.
- Homme: Psstt. Mes vers te rendront éternel... si tu me sors d'ici.
Bayek libéra le comédien et le prit sur ses épaules.
- Homme: Ah, ça me rappelle mes débuts sur scène. Pour mon premier rôle, j'étais un sac de grain. Formidable d'ailleurs.
- Bayek: Par pitié, plus un mot.
- Homme: Ah, porté vers la liberté. Une expérience inoubliable.
- Bayek: Reste tranquille.
- Homme: Plus vite, mon grand. La révolution est en marche, elle nous attend. Eh ! Doucement, colosse.
Bayek porta l'homme à l'extérieur de la garnison.
- Homme: Merci ! Mais il y en a deux autres. Ils se sont enfuis. Les phylakitai de Gennadios veulent les tuer. Ils ont pris la pièce et ils sont partis vers le palais. Si elle se retrouve en de mauvaises mains, Phanos sera en danger.
- Bayek: Tu sais où se cachent ces acteurs ?
- Homme: Chez eux, tout près d'ici. Ne t'en fais pas pour moi. Je saurai retourner au théâtre tout seul.
Bayek alla trouver le deuxième acteur chez lui.
- Bayek: En route, jeune poète. Attends. Vous n'étiez pas censés être deux ?
- Homme: Kapaneus ? Il s'est enfui... en mettant involontairement les gardes sur ma piste. Ils me traquent comme un chien. Si tu pouvais t'occuper d'eux, je retournerais voir Phanos pour montrer notre chef-d'œuvre !
Des soldats se firent entendre à l'extérieur.
- Soldat égyptien 1: (Homme)... Je crois que c'est un acteur.
- Soldat grec 1: Peu m'importe ce qu'il est. Si on ne le retrouve pas, je passerai des décades à nettoyer les écuries.
- Soldat égyptien 1: Je suis certain qu'il est ici, quelque part.
- Soldat grec 1: Je ne sais pas, on pourrait peut-être l'attirer en déclamant quelques vers...
- Soldat grec 2: ... Non, ça ne marcherait pas. Continuez les recherches !
Bayek rassura l'acteur.
- Bayek: Du calme. On sera bientôt sortis d'ici.
- Homme: Bien sûr ! Je serai aussi muet que...
- Bayek: Silence. Je les entends.
- Homme: Tu sais, tu es tout à fait le genre de Phanos.
- Bayek: Je ne vois pas ce que tu veux dire...
- Homme: Tu es l'archétype du héros ténébreux. Un fier héros, qui finira par être puni par les dieux pour sa témérité !
- Bayek: Ça ne m'aide pas vraiment.
- Homme: Quelle belle tragédie ça ferait ! Tout le monde serait en larmes !
Bayek affronta les gardes.
- Bayek: Cache-toi, poète !
- Homme: Sûrement pas !
- Bayek: Vous avez mal choisi vos ennemis !
- Soldat égyptien: Saisissez ces traîtres !
- Soldat grec: On va enfin pouvoir faire taire ces poètes !
Bayek triompha des soldats.
- Bayek: Voilà. Ils ne nous gêneront plus.
- Homme: Nous avons presque atteint notre but.
Bayek escorta l'acteur à une artère principale d'Alexandrie.
- Bayek: Phanos t'attend.
- Homme: Plus rien ne nous empêchera de dénoncer ce régime ! Merci, mon ami. Je suis sûr que Kapaneus nous retrouvera... comme toujours... quand tout danger sera écarté.
Bayek alla chercher la pièce dans la garnison.
- Soldat grec 1: Le censeur a de quoi s'occuper.
- Soldat grec 2: Le lot d'aujourd'hui était vraiment malsain.
- Soldat grec 1: Phanos le jeune devrait peut-être suivre l'exemple de Socrate. Phanos le mort. Ha !
- Soldat grec 3: D'ailleurs, on dit que la ciguë est très fraîche en cette saison.
- Soldat grec 1: Dire qu'il a failli représenter cette pièce répugnante.
- Soldat grec 2: Si ce Phanos s'entête à vouloir la jouer, il va se faire tuer.
Bayek déroba la pièce et retourna voir Phanos.
- Homme: Attends, je croyais que c'était moi qui jouais le pharaon !
- Phanos le Jeune: Tu as réussi, Bayek. Merci. Je n'ai jamais douté de toi. Aya est une femme chanceuse.
- Bayek: Aya a toujours dit du bien de tes pièces.
- Homme: Elle a aimé celle en faveur de Cléopâtre, "Ma Dame pharaon". Désormais, nous pouvons jouer cette pièce en poètes. Les gardes peuvent bien nous tuer, un artiste doit accomplir sa vision à tout prix ! Un jour, j'écrirai une pièce sur toi, Bayek... "Le Dernier des Medjaÿ".
Phanos se retourna aussitôt pour diriger ses comédiens.
- Phanos le Jeune: Non, non...
Le comédien sauvé par Bayek le rejoignit.
- Homme: Ne t'en fais pas, je changerai le nom du grand méchant, Ptolémée, et le titre. Nous ne mourrons pas et la pièce sera jouée.
Pièce[]
Plus tard, on joua la pièce.
- Poète (acteur): C'est par choix, et non sur ordre, que nous défendons notre pléiade et notre ville. Votre censure aliène le peuple ! Nous triompherons !
- Homme (acteur): Qu'allez-vous faire ? Qu'allez-vous dire ? Que ressens-tu, pauvre fou ?
- Poète: Nous revendiquons la critique, nous sommes prêts à risquer nos têtes pour railler Tommeri.
- Ptolémée (acteur): Nous allons vous faire arracher les yeux et vous amputer les mains pour faire taire cette maudite poésie !
- Poète: J'aimerai toujours le libre arbitre. Et je compte les immigrés comme des membres du corps politique ! Ce sont les étrangers qui ont fait cette ville !
- Homme: Qu'on tue ce traître. Il n'est rien de plus qu'un mauvais comique.
- Poète: Même la comédie parle de vérité et de justice. Que règnent les poètes.
- Ptolémée: Chaque oreille de cette ville fera la guerre avec ma sœur. Les poètes ne sont que de vils mendiants.
- Poète: Nous mourrons pour la pléiade ! Vous pouvez nous tuer, mais nos poèmes vivront. De même que notre amour des vrais guerriers.
- Homme: Précisément. Par les dieux, nous donnerons l'ordre qu'on vous envoie à la Dévoreuse.
- Poète: Longue vie à l'ombre ! Longue vie aux poètes ! Longue vie à la république des ombres et des poètes !
Conséquences[]
Bayek sauva les comédiens de Phanos et lui rapporta sa pièce.