Le corps du bordel est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Indices[]
Bordel[]
- Cordes et bâillon - De courtes cordes et un bâillon humide de salive et de sang.
- Corps de femme - Le corps d'une jeune femme. Violemment fouetté. Elle a les mains liées et est couverte de blessures.
- Déclaration d'Anna - Anna (prostituée) : A remarqué le passage de nombreux hommes et, bien qu'elle n'ait pas vu Sade, il est possible qu'il soit venu. A remarqué qu'un client était resté peu de temps. Ensuite, deux hommes sont arrivés, mais un seul est entré dans la chambre de Suzanne.
- Déclaration de Micheline - Micheline (amie de Suzanne) : Déclare que Suzanne faisait partie des filles préférées de Sade, qui venait fréquemment. Déclare qu'elle a averti Suzanne au sujet de Sade. A remarqué que les objets présents dans la chambre étaient typiques de Sade.
- Fouet - Long fouet à l'extrémité sanglante. Marque du fabricant sur la poignée : 7 rue des Égouts du Ponceaux.
- Journal - Apparemment le journal intime de Sade. Contient à la fois des réflexions philosophiques et des descriptions d'ordre sexuel explicites et violentes.
- Pointes et crochets - Instruments sanglants capables de perforer les chairs.
Cordonnerie[]
- Déclaration de l'ouvrier - Ouvrier (Jean-Marc) : C'est lui qui a fabriqué le fouet. Il en fournit beaucoup à Sade. A mentionné un étudiant qui désirait les mêmes objets que Sade, comme s'il vénérait ce dernier. L'adresse de l'étudiant figure au registre des livraisons.
- Registre des livraisons - Legris : 44 Bd Saint-Martin.
Cour de l'église[]
- Déclaration du vagabond - Vagabond (Étienne Clavet) : A assisté à une rencontre entre deux hommes la nuit en question. L'un d'eux en livrée. L'autre est entré dans un bâtiment voisin.
Demeure de Sade[]
- Déclaration de Sade - Sade : Reconnaît avoir "souvent" rendu visite à Suzanne, mais pas ce soir-là. A déclaré que son valet pouvait le confirmer. A remarqué l'apparition d'un jeune homme disciple de sa philosophie, et lui a recommandé Suzanne.
- Déclaration du valet - Valet (Olivier) : Ignore où se trouvait Sade la nuit en question. A remarqué que Sade était négligent et aurait pu laisser ses affaires n'importe où.
- Lettre au valet - "Je te retrouverai là-bas et nous discuterons du paiement. 50 livres comme convenu."
Logis de l'étudiant[]
- Déclaration de l'étudiant - Étudiant (Quentin Legris) : Déclare être allé voir Suzanne, mais avoir perdu ses moyens et être reparti. Déclare aussi avoir entendu deux hommes discuter. L'un d'eux aurait dit : "Quand ce sera fait, retrouve-moi dans la cour de l'église de Saint-Nicolas-des-Champs et je te paierai."
- Livre : Les Cent Vingt Journées de Sodome - Le célèbre livre de Sade décrivant la dépravation de quatre libertins enfermés dans un château, avec des dizaines de victimes des deux sexes. Certains des abus qui y sont décrits ont été soulignés.
Maison[]
- Album - Contient une collection d'articles de journaux scandaleux à propos de Sade, dont les affaires d'Arcueil, Marseille et Lacoste.
- Mystérieuse lettre - Vous avez fait preuve d'une efficacité hors du commun en trouvant une personne ayant accès aux affaires personnelles de Sade. En aucune circonstance, vous ne commettrez vous-même l'acte fatal. Nous devons éviter d'éveiller un quelconque soupçon à l'endroit du Comité. Laissons ce pauvre dupe exécuter la besogne, il sera grassement récompensé : vous trouverez ci-joint 50 livres. La tâche menée à bien, Sade sera sous les verrous et sa pernicieuse et immorale influence sera éteinte, comme la vie dfe tant d'aristocrates.
-- L. A. de Saint-Just
Dialogue[]
- Eugène-François Vidocq: Il y a eu du vilain dans les environs de la Cour des miracles. Tu devrais aller voir.
Bordel[]
- Anna (Prostituée): Oh, mon Dieu, des hommes vont et viennent sans cesse ! Je n'ai pas vu Sade hier soir, mais peut-être est-il venu. Il vient si souvent... Il faisait trop sombre pour bien voir, mais il s'est passé de drôles de choses, hier soir. Un homme est venu, mais il n'est pas resté assez longtemps pour faire quoi que ce soit. Et puis il y en a eu deux autres, mais un seul est entré dans la chambre de Suzanne.
- Micheline (Prostituée. Amie de la victime): Pauvre Suzanne ! C'était l'une des favorites du citoyen Sade. Il la traitait toujours mal. Je lui disais de refuser, mais il payait tellement bien. Regardez ! Des cordes, un fouet... c'est lui, je le sais. Un vrai satyre !
Cordonnerie[]
- Jean-Marc (Cordonnier): Oui, c'est moi qui ai fabriqué ce fouet. Il est possible qu'il appartienne à Sade, je lui vends toutes sortes de choses. D'un autre côté, il y a eu cet étudiant. Un drôle de bonhomme : il a voulu acheter les mêmes choses que Sade, à croire qu'il le vénérait comme un dieu. J'ai son adresse dans mon registre de livraisons. Une minute... Oui. La voilà...
Cour de l'église[]
- Étienne Clavet (Vagabond): Je suis tout le temps ici. Je n'ai nulle part où aller. Qui vous cherchez ? Deux hommes se sont retrouvés ici hier soir, je les ai vus. L'un d'eux était bien habillé. Probablement un serviteur, je l'ai entendu parler de son maître, "le marquis". Ensuite, l'autre homme est entré dans ce bâtiment, là-bas.
Logis de l'étudiant[]
- Quentin Legris (Étudiant): Suzanne ? Sade m'a parlé d'elle. J'ai pris rendez-vous avec elle et j'ai réfléchi à toute ce que j'allais lui faire, hé hé. Mais j'ai commencé à hésiter, alors j'ai bu quelques bouteilles de vin. En arrivant là-bas, je n'étais plus bon à rien. Alors, j'ai fait demi-tour et je suis rentré.
- Arno: Autre chose ?
- Quentin Legris (Étudiant): En repartant, j'ai entendu deux hommes qui discutaient dans les ténèbres. L'un d'eux a dit : "Quand ce sera fait, retrouve-moi dans la cour de l'église de Saint-Nicolas-des-Champs et je te paierai."
Demeure de Sade[]
- Sade (Roué): De retour en prison ! C'est d'une drôlerie. Franchement, tuer une fille ? J'ai laissé cela à d'autres, mais je continue à aimer la chose. Je rendais souvent visite à Suzanne, mais par la nuit dernière. Je suis certain que mon valet le confirmera. J'ai croisé un jeune homme, il y a quelques jours. Il semblait fort épris de ma philosophie. Je lui ai recommandé Suzanne. Il n'est pas impossible qu'il sache quelque chose.
- Olivier (Valet de Sade): Je suis incapable de dire ce qu'a fait le marquis hier soir. C'était l'un de mes rares soirs de congé. Si certains de ses effets personnels ont disparu, c'est qu'il s'est laissé emporter par ses "activités". Il a pu les laisser n'importe où.
Arno porta une accusation contre Olivier.
- Olivier: Après toutes les bassesses que m'a infligées Sade ? Je n'allais pas laisser passer l'occasion de le condamner à une mort indigne.
Le coupable fut envoyé en cellule.
- Olivier: J'espère que tu es fier de toi. C'est ce monstre de Sade qui devrait être enfermé à ma place !
- Lapparent: Une fille de joie tuée ? J'ose à peine qualifier ça de crime. Prenez votre dû.
Conclusion[]
Identité du coupable et résumé de l'enquête
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Le meurtrier était Olivier, le valet de Sade, payé par un agent de Saint-Just pour commettre le crime. Résumé de l'affaire Le valet de Sade, après des années d'humiliations et d'obligation d'assister à des scènes de débauche, s'est laissé persuader par un agent de Saint-Just de faire accuser son maître. Il a rassemblé quelques effets personnels de son maître, a retrouvé l'agent de Saint-Just et s'est rendu au bordel où il a tué Suzanne dans un simulacre d'orgie "sadique". Après le meurtre, il a retrouvé l'agent dans une cour d'église afin d'être payé, et un vagabond les a vus. |