Le chirurgien est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Haytham Kenway revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description
Haytham et Charles Lee partirent à la recherche de Benjamin Church, mais découvrirent qu'il était détenu par Silas Thatcher.
Dialogue
Haytham retourna au Green Dragon et y trouva ses alliés.
- Haytham: Bonsoir, messieurs.
Thomas Hickey rota.
- Charles: Charmant.
- Haytham: Oh, allons, Charles ! Il est plutôt attachant.
- Thomas: Eh, Catherine, au travail ! Viens par ici ! Verse-moi un peu à boire !
- Haytham: Que donnent vos recherches ?
- William: Mes calculs et mes cartes ne suffiront pas.
- Haytham: Et vos contacts chez les indigènes ?
- William: Ils ne parleront que si... nous gagnons leur confiance.
- Thomas: J'ai ma petite idée pour réussir ce coup-là. Un homme capture des Indiens pour en faire des esclaves. Si on les sauve, ils nous aideront, c'est sûr.
- Haytham: Sais-tu où sont ces esclaves ?
- Thomas: Je crois pas.
- Charles: Benjamin Church le saura. Il est toujours au courant de tout. Et il est sur votre liste.
- Haytham: Et dire que je me demandais encore qui recruter. Bravo, Charles.
Haytham et Charles se rendirent à la résidence de Church. Haytham frappa à la porte, mais personne ne répondit.
- Haytham: Merveilleux.
Charles enfonça la porte avant de découvrir l'intérieur sens dessus dessous.
- Haytham: Charles ?
- Charles: Sir ?
- Haytham: J'ai l'impression que nous ne sommes pas les seuls à chercher monsieur Church.
- Charles: Bon sang ! Qui sait où il peut être ? Qu'allons-nous faire ?
- Haytham: Le retrouver.
Haytham décrocha une toile représentant Church et la découpa de son cadre grâce à sa Lame secrète, avant de l'offrir à Charles.
- Haytham: Viens. Je vais te montrer.
Haytham se dirigea vers les voisins de Church et espionna leur conversation.
- Femme: Faut-il écrire à sa famille, d'après vous ?
- Homme: C'est une intention louable, mais ce ne sont pas nos affaires.
- Femme: Si vous avez vu ça ! Ils devaient être saouls pour se conduire comme ça. Et en plein jour, en plus !
- Homme: Quelle conduite scandaleuse pour un homme promis à devenir chirurgien... Mais s'il passe sa vie à faire la noce...
- Femme: Offrir un tel spectacle... Les parents de Benjamin seraient mortifiés.
- Homme: Je devrais peut-être envoyer quelqu'un à sa recherche avant que sa réputation n'en soit irrémédiablement souillée...
- Femme: Ils sont partis au nord-est, sans doute à la recherche d'une taverne ou d'un autre lieu de perdition.
- Haytham (à Charles): Commence par interroger les gens dans la rue. Je vais prendre de la hauteur...
Ils se séparèrent et Haytham escalada le clocher de la New South Meeting House.
- Haytham: Il suffit de tendre l'oreille... Avec un peu de chance, l'un d'eux sait ce qui est arrivé à Mister Church.
Il redescendit et espionna d'autres conversations.
- Soldat 1: J'ai demandé aux crieurs, mais personne n'a rien vu.
- Soldat 2: Bien entendu ! Sales menteurs !
- Soldat 1: Bah... Que puis-je y faire ? Les supplier ? Ils se moquent bien des menaces.
- Soldat 2: Les actes en disent plus long que les mots. Il n'y a qu'à en arrêter un. Les autres comprendront.
- Soldat 1: Si on en arrête un sans motif, ils vont se dresser contre nous. Cette ville n'a vraiment pas d'une campagne publique contre les abus de pouvoir.
- Soldat 2: Alors, oublions tout ça. Des meurtriers s'enfuient et les seuls à connaître la vérité préfèrent se taire. Si cette ville est fière de protéger les gredins, qu'elle en paie le prix.
Haytham alla écouter un autre groupe de tuniques rouges.
- Soldat 1: ...et il a dit à Church que cette dette serait réglée d'une manière ou d'une autre. Je ne l'envie pas. Il va passer un sale moment.
- Soldat 2: Qu'est-ce qu'ils vont lui faire ?
- Soldat 1: Certainement rien de bon. Cutter était avec eux.
- Soldat 2: Ils doivent chercher un endroit tranquille pour leurs méfaits. D'après ce qu'on m'a dit, quand Cutter travaille, les gens ont tendance à hurler.
- Soldat 1: Je pense qu'il vaudra mieux éviter d'acheter de la viande demain.
- Soldat 2: Oui, bonne idée.
Quelques mètres plus loin.
- Homme 1: ... j'ai proposé mon aide, mais ils m'ont congédié. Selon eux, tout allait pour le mieux.
- Homme 2: Étrange. Ont-ils dit ce qui s'était passé ?
- Homme 1: Non. Simplement qu'il n'y avait rien de grave et qu'il serait bientôt de retour chez lui. Mais j'ai vu du sang... Je me demande si ce n'était pas plus grave qu'ils le prétendaient.
- Homme 2: Où l'ont-ils emmené ?
- Homme 1: Vers le haut de la colline. Il y a peut-être un docteur au fort.
Haytham et Charles se retrouvèrent.
- Haytham: Tu vois, Charles ? Nous aurons bientôt retrouvé Church, comme je l'avais prédit.
- Charles: Si je peux me permettre, sir, où avez-vous appris tout ça ?
- Haytham: Ces enseignements sont obligatoires dans l'éducation que j'ai reçue... La perception est fondamentale pour notre Ordre. Elle guide nos pieds et nos mouvements. Elle informe nos mains pour combattre et pour tuer. Mais par-dessus tout, elle transforme nos sens. Et elle change notre regard sur le monde. Prudence. L'endroit est bien gardé. Il faudra être discrets.
Haytham et Charles partirent en direction du fort et infiltrèrent le port. Ils arrivèrent à un entrepôt, la porte duquel ne voulant s'ouvrir.
- Haytham: Fermé ! Mmh... Je dois trouver cette clé. Reste ici.
Haytham déroba la clé à un garde et ouvrit la porte.
- Haytham: Nous y voilà enfin.
- Silas: Pourquoi rends-tu toujours les choses si difficiles, Benjamin ? Contente-toi de me dédommager et je te pardonnerai cet affront.
- Benjamin: Je refuse de payer pour votre protection !
- Silas: Et pourtant, tu en as tant besoin. Regarde dans quel état tu es.
Benjamin cracha aux pieds de Silas.
- Silas: Quelle grossièreté. Bon, qu'allons-nous faire de notre ami ?
- Cutter: Et si je lui coupais les mains ? Ce serait fini, la chirurgie. Ou peut-être la langue ? Il ne jouerait plus les commères. Ou alors, je le castre. Ça lui passerait l'envie de nous baiser !
- Silas: Un choix si vaste. J'ai si peur de me tromper. Fais les trois.
- Benjamin: Attendez un instant, Silas. J'ai peut-être refusé votre offre sans réfléchir...
- Silas: Je suis vraiment navré, Benjamin, mais il est trop tard.
- Benjamin: Soyez raisonnable, Silas.
- Silas: Oh, je crois l'avoir été. Mais tu as préféré profiter de ma générosité. Je ne fais jamais deux fois la même erreur. Je ne me sens pas capable d'assister à de tels actes de barbarie. Viens me voir quand ce sera fait, Cutter.
- Benjamin: Tu le regretteras, Silas ! Tu m'entends ! J'aurai ta tête !
- Silas: Non, cela m'étonnerait fort.
Silas s'en alla et laissa Cutter torturer Church. Pendant ce temps, Haytham et Charles s'avancèrent discrètement.
- Cutter: Un petit bout par ici... et un autre par là... Je vais me faire de jolis souvenirs, ça oui.
- Benjamin: Tu es complètement fou.
- Cutter: Comme tous les grands artistes ! Avec de la chance, tu t'évanouiras, mais je vais faire tout mon possible pour que ça n'arrive pas. Tiens-toi tranquille. Il faut que je décide par où commencer.
- Benjamin: Tu n'es qu'un vulgaire voyou de bas étage, Cutter.
- Cutter: Et fier de l'être !
Haytham poignarda Cutter dans le dos.
- Benjamin: Qui... Qui êtes-vous ?
- Haytham: Haytham Kenway, pour vous servir.
- Benjamin: Je... je n'y comprends rien... Que faites-vous ici ?
- Haytham: Suivez-moi, mister Church, et je vous expliquerai tout.
Haytham, Charles et Benjamin quittèrent l'entrepôt et retournèrent au Green Dragon.
Conséquences
Haytham recruta un nouvel allié, Benjamin Church, en le sauvant de la torture, se rapprochant ainsi de son objectif.