Le champion est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek voit un vieil homme se faire battre dans la rue. Il intervient et découvre que l'homme est un ancien gladiateur à l'esprit confus, qui n'a plus de but dans la vie.
Dialogues[]
Deux hommes se battaient à côté de l'arène de Krokodilopolis.
- Homme: Hilarus, vieux sac de grain, tes jours sont comptés !
- Hilarus: Ah, t'inquiète pas, il m'en reste assez pour te régler ton compte !
Le vieil homme encaissa quelques coups.
- Homme: Tu es lent et faible ! Tes coups ne portent plus !
Son adversaire mit Hilarus à terre.
- Homme: Abandonne ! La prochaine fois, tu finiras en morceaux !
- Hilarus: Bonjour, la terre.
Bayek décida d'intervenir.
- Bayek: Eh ! Ça suffit ! Laisse-le tranquille !
- Homme: Tu es qui, toi ? Tu veux te battre aussi ? Allez, viens héros, je t'attends !
Bayek affronta le jeune lutteur à mains nues, sous les encouragements de la foule, et remporta le combat. Il aida ensuite Hilarus à se relever.
- Bayek: Tu n'es pas un peu vieux pour te battre, non ?
- Hilarus: Tu comptes aussi me frapper avec tes insultes ? La jeunesse est dans l'esprit, mon garçon. Les dieux ne vieillissent pas. Mais je te remercie pour ton aide. C'est plaisant de parler à un combattant.
- Bayek: Tu as un style assez inhabituel. Ça me plaît.
- Hilarus: Je sais encaisser les coups. Et ma tactique repose sur deux choses : des entailles bien placées et des contusions internes.
- Bayek: Pourquoi tu te battais ?
- Hilarus: Ça fait longtemps que je me bats, mon petit, si tu savais. J'étais un champion quand tu tétais encore ta mère ! Je dois me battre.
- Bayek: Comment ça ? Tu as des ennuis ?
- Hilarus: Des ennuis ? Non ! Je me bats dans les rues pour gagner ma vie. Tout le monde ne peut pas se permettre d'aller voir les frères gaulois dans l'arène. Alors j'offre mes services ici. Tu peux en vivre, si tu sais t'y prendre.
- Bayek: Mais si je n'étais pas arrivé...
- Hilarus: Alors, j'aurais perdu une nouvelle fois. Que la vieillesse est cruelle pour le corps. Par Hadès ! Ce que l'arène me manque. J'étais brillant, tu sais ! J'ai même été le combattant préféré de Pompée. Se battre nourrit son homme. Mais si c'est la gloire que tu cherches... alors, rien ne vaudra jamais les cris de trente mille spectateurs assoiffés de sang ! Il me reste une chose de l'arène : je sais repérer le talent. Et toi, tu en as. Avec quelques conseils, tu ferais merveille. Si tu faisais le prochain combat ? J'ai connu quelques revers. Un peu de repos sera le bienvenu.
- Bayek: À une condition, vieillard. Après ce combat, tu changes de métier.
- Hilarus: La jeunesse est dans l'esprit ! Dans la tête.
Hilarus présenta Bayek à un premier combattant.
- Hilarus: Bon, voilà. Ne sous-estime pas l'ennemi. Garde les mains en l'air. Tu baisses ta droite quand tu envoies un crochet. Dis-moi quand tu seras prêt.
- Homme: Le vieux croûton vient prendre une nouvelle raclée.
- Hilarus: Quel manque de respect. Un jour, ça te jouera un mauvais tour. La jeunesse est dans l'esprit. Et aujourd'hui, je t'ai amené une petite surprise.
- Homme: Eh bien ! Grand-père s'est trouvé un giton. Allez ! Viens ici, mon beau. On va voir ce que tu vaux !
Bayek remporta le combat.
- Hilarus: Très beau travail. Un bon début ! Tu es presque digne de l'arène. Comment t'appelles-tu, petit ?
- Bayek: Bayek de Siwa.
- Hilarus: Un peu terne, pour un nom de combattant... Je préférerais quelque chose de plus marquant, comme l'Apollon de Siwa. Mais on verra ça plus tard. D'abord, tu dois t'entraîner.
- Bayek: Ah ! Écoute, vieillard...
- Hilarus: Y a un autre combat ce soir. Retrouve-moi au coucher du soleil. Disons, au sommet du phare ?
Prends le temps de te reposer et de réfléchir à tes points faibles. Bats-toi avec ton (esprit), sois un dieu et n'oublie pas : en haut du phare à la tombée du jour !
Bayek attendit la nuit au sommet du phare.
- Bayek: Quel beau ciel nocturne. On est bien, ici. Mais où est ce vieux fou ? Il est en retard !
Bayek entendit une voix familière venant d'en dessous.
- Hilarus: Bayek ! Je suis ici !
- Bayek: Qu'est-ce que tu fais en bas ? Tu m'avais dit en haut !
- Hilarus: Dépêche-toi. Redescends. Un combat nous attend !
Bayek rejoignit Hilarus.
- Bayek: Pourquoi tu m'as envoyé tout en haut du phare ?
- Hilarus: J'ai quelque chose à te dire. Et Hilarus est sérieux, là. Les élèves doivent obéir sans poser de questions.
- Bayek: Vieux croûton, je ne suis pas ton élève...
- Hilarus: J'adore ce phare, c'est là que j'ai perdu mon pucelage. Je voulais que tu voies ça. Et puis, grimper, c'est bon pour les poumons. Ta récompense, c'était la vue. Ça en valait la peine, non ?
- Bayek: Tu as bien fait. C'est agréable de prendre le temps d'apprécier la beauté de ce monde...
- Hilarus: Tu vois ! Je passe pour un fou, mais je pense toujours à tout. Souviens-t'en, Bayek.
Hilarus se mit subitement à courir, et Bayek lui emboîta le pas.
- Bayek: Mais qu'est-ce que tu fais ?
- Hilarus: Je cours au prochain combat !
- Bayek: Par tous les dieux...
- Hilarus: Tu vas pas te laisser battre par un vieux, quand même ?
Bayek rattrapa Hilarus, essoufflé.
- Bayek: Repose-toi, grand-père.
- Hilarus: Un peu de respect, jeune élève ! Je courais dans l'arène comme un dément pendant des heures. Pompée m'appelait le "dromadaire d'Hermès". J'ai de la ressource !
- Bayek: Par Amon, je ne suis pas ton... Attends, Pompée t'a comparé à un dromadaire ?
- Hilarus: Hilarus Maximus, le dromadaire d'Hermès.
- Bayek: Hilarus... Tu dois bien savoir faire autre chose que te battre...
- Hilarus: Il n'y a que ça de vrai ! Un jour, j'ai affronté toute une garnison. Tu peux en dire autant ?
- Bayek: Ça m'est arrivé...
- Hilarus: On a un autre combat à mener. Par ici.
Hilarus emmena Bayek sur les lieux du prochain combat.
- Femme: Ahh ! Au secours ! C'est Hercule !
- Homme: Je te tiens, Hélène de Troie ! Tu ne m'échapperas pas !
- Hilarus: Oui, c'est un bordel. C'est la leçon suivante : ne te laisse jamais distraire, mon petit. Le dernier combat est à l'intérieur.
La patronne les accueillit.
- Patronne: C'est toi, le prétendant ? Je sens que ça va me plaire. Allez, ils attendent.
- Hilarus: Prépare-toi, Bayek. Cette fois, ce sera difficile. Dès que tu es prêt, tu me le dis.
Le combattant provoqua Bayek et Hilarus.
- Homme: Hilarus le décrépit veut retrouver sa gloire perdue. Je vois que ces rumeurs sont vraies. Tu t'es trouvé un lion pour assurer ta protection. Ça ne changera rien. Je vais le battre pour l'argent. Toi, je t'écraserai pour m'amuser.
Bayek triompha du combattant.
- Homme: Espèce de vieux tricheur !
Hilarus se joignit au combat.
- Hilarus: Ah ! Tu veux vraiment la jouer comme ça ? Alors moi aussi, j'arrive !
Bayek et Hilarus remportèrent le combat. La patronne félicita Bayek.
- Patronne: Eh bien, quel spectacle impressionnant ! Que dirais-tu d'un emploi stable ? Montrer tes muscles, t'occuper d'éventuels problèmes. Tu ne manquerais pas d'attentions.
- Bayek: Hélas, je suis déjà engagé. Que dirais-tu d'un vrai champion de l'arène ? Hilarus a été l'un des favoris de Pompée.
- Patronne: Tu es un peu vieux, mais tu en imposes toujours. Tu sais encore te battre ?
- Hilarus: Si je... Noble dame, je suis Hilarus. La jeunesse est dans l'esprit. Je te promets que tu n'auras pas à te plaindre ! Si mon élève n'a plus besoin de moi...
Bayek donna son approbation.
- Patronne: Alors, viens. Nous discuterons des conditions en privé.
Quelque temps plus tard, Bayek rendit visite à Hilarus au bordel.
- Bayek: Alors, ton nouveau travail, Hilarus ?
- Hilarus: Ce n'est pas si différent de l'arène, en fait. Ça couine et ça grogne tout le temps. Et la patronne me... sollicite beaucoup.
- Bayek: Vieux bouc, va...
- Hilarus: La jeunesse est dans l'esprit !
Conséquences[]
Bayek aida Hilarus à fuir sa vie de combattant de rues et à se reconvertir en videur de maison close.