Le bon vieux temps est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Claridas, un vieil ami originaire de Siwa, devenu champion dans l'hippodrome, invite Bayek à renouer leurs liens d'amitié.
Dialogues[]
En route pour retrouver Aya chez Apollodorus, Bayek s'arrêta devant l'hippodrome de Lageion.
- Homme 1: Deux cents drachmes sur Prasina ! Et avec mes gains, j'offrirai de la bière à tous !
- Homme 2: Non. Tu rêves ? La cote est sans intérêt. Tout le monde mise sur Prasina, en hommage à Icarus.
- Homme 1: Et si on pariait que Prasina doit gagner de deux longueurs ?
- Homme 2: Deux longueurs ? Entendu, pari tenu.
Bayek s'approcha d'un orateur.
- Homme 3: Il s'appelait Icarus... Et il fut la gloire de l'hippodrome de Canope, l'idole tonitruante et bien-aimée, hélas à la si courte vie. Jaloux, le sort préféra compter ses victoires plutôt que ses années. Il le déclara vieux et nous priva de lui à l'âge de vingt-quatre ans. Icarus, champion dès treize ans, dès sa première course, jusqu'à sa millième victoire, devenu Miliarius, connut la gloire et tous les honneurs. Ses chevaux, aussi bénis des dieux que lui, Abraxas et Santana, le menèrent à la victoire à cinq cent reprises, prouvant aux hommes et aux dieux qu'ils étaient bien l'élite de la race équine. Icarus, principal coureur des Verts amis du peuple, leur rapporta des couronnes d'olivier, de laurier et de pin, aujourd'hui perdues dans une mer agitée. Même les Bleus, qui grinçaient des dents et serraient les poings quand il les battait, les humiliant presque... pleurent avec amertume et sincérité sa disparition. Quelle tragédie, que toi, Icarus, tu nous aies été enlevé en pleine jeunesse, et que tu sois désormais dévolu à mener les étalons de Sarapis au cœur des Champs de roseaux. Tu menais les courses de chars avec la puissance de la foudre, mais pourquoi a-t-il fallu... Ô dieux, soyez témoins... que ta carrière si prometteuse et si brillante s'achève en un éclair ?
Bayek reconnut un visage dans la foule.
- Bayek: Sennefer ? C'est toi ?
- Claridas: Bayek, la triste mine de Siwa ! Je... Je me nomme Claridas maintenant. Qu'est-ce que tu fais ici ?
Deux membres de l'équipe des Bleus approchèrent un de leurs adversaires. Archippos le frappa dans l'abdomen.
- Nikias: Icarus était mille fois meilleur que toi !
Bayek et Claridas virent les deux hommes traîner Nikias dans du crottin de cheval.
- Archippos: Qui va diriger les Verts, maintenant, (chien) ?
- Malleos: Tu têtes encore ta mère ! Et tu penses pouvoir gagner le Cursus Magnus ? Tu rêves, mon pauvre !
Claridas interrompit la dispute.
- Claridas: Laissez Nikias tranquille. La mort d'Icarus a été terrible pour nous tous. Laissez-le pleurer en paix.
Les deux Bleus s'en allèrent.
- Claridas: Alors ? Aya est avec toi ?
- Bayek: Ahh, euh... Je suis tout seul.
- Claridas: Je ne fais que demander.
- Bayek: C'est mon pied qui va te répondre.
- Claridas: Peu importe. Viens nous retrouver à la taverne !
Bayek alla voir Claridas à la taverne de Canope.
- Homme: Je t'ai vu courir, le mois dernier, lorsque cinq chars se sont accrochés dans le virage !
- Claridas: Oui, ça a été une sacrée course.
- Femme: Tes chevaux sont si forts, si racés. Comment les choisis-tu ?
- Claridas: En regardant leur croupe.
- Homme: Je peux t'offrir à boire ?
- Claridas: Quand tu veux ! Et une autre tournée !
Bayek s'intégra au groupe.
- Homme: Alors, j'ai dit... Ce n'est pas de ton cochon que je parle, c'est de ta femme !
- Claridas: Bayek ! Ça fait combien de temps ? Dix ans ? Plus ?
- Bayek: Tu as quitté Siwa voilà bien longtemps. Tu as laissé ton nom derrière toi.
- Claridas: Il le fallait. Claridas est un nom qui convient mieux à l'hippodrome.
- Bayek: Tu te souviens des chevaux qu'on montait à Siwa ?
- Claridas: Ces carnes ? Ha ! TU vois, j'aurais jamais cru que tu quitterais ce trou à rats. Hmm, Siwa. Petit, pauvre et laid. La seule beauté là-bas, c'était Aya. Ça a beaucoup changé ? Et elle ?
- Bayek: Les temps changent. Les gens changent.
Bayek prit une grosse gorgée de bière.
- Bayek: J'ai encore soif.
Bayek s'installa sur le balcon de la taverne.
- Nikias: Pardon, (homme). D'après Claridas, vous avez chevauché ensemble ? Mon père finance les Verts de Prasina, et nous avons besoin d'un bon coureur.
- Bayek: Je suis là pour boire. Et oublier.
Claridas les rejoignit.
- Claridas: Laisse-le tranquille, Nikias. Ce soir, on boit entre hommes !
Nikias s'en alla.
- Claridas: Bayek, suis-moi. Je vais te montrer quelque chose qui va t'inspirer.
Ivres, les deux amis sortirent de la taverne.
- Claridas: Tu vas manger ma poussière !
- Bayek: Où est-ce que tu m'emmènes, Sennefer ?
- Claridas: S'il te plaît ! Claridas ! Il y a longtemps qu'on ne m'appelle plus Sennefer.
- Bayek: Pourquoi tu as changé de nom ?
- Claridas: Pour réussir à l'hippodrome, il fallait gagner les faveurs des maisons grecques. Donc, un nom grec.
- Bayek: Tu as abandonné ton nom, ton foyer...
- Claridas: Siwa n'était rien pour moi. Les Grecs nous regardent de haut... mais peu importe ! Mes gains me font vivre comme un roi !
- Bayek: Je n'ai aucune envie de courir dans l'hippodrome...
- Claridas: Toi ? Non, jamais. C'est moi qu'ils veulent ! Et puis, il te faudrait un mécène, de l'argent, un vrai char... Icarus, lui, c'était un vrai héros. Tu sais qu'il a gagné mille courses ? Et survécu à deux fois plus ! Regarde comme ils l'aimaient, Icarus !
- Bayek: Je vois que tu as même adopté leurs dieux.
- Claridas: Nos dieux n'ont jamais rien fait pour moi ! Tu as de la chance. Si j'étais resté, c'est moi qu'Aya aurait choisi.
- Bayek: L'alcool te rend ivre. Et idiot.
- Claridas: Tu ne sais pas à quoi j'ai renoncé.
- Bayek: Le monde est dur.
- Claridas: Tu m'a toujours méprisé, à Siwa. Tu te croyais le meilleur.
- Bayek: C'est pas vrai...
- Claridas: Peu importe. Aujourd'hui, je suis célèbre !
- Bayek: À quel prix ? Tu as abandonné ton foyer, ton nom, tes dieux ! Tu as choisi cette voie.
- Claridas: Et elle m'a rapporté tout l'argent et toutes les femmes dont je rêvais.
- Bayek: Tu as toujours cherché la gloire. Je ne suis pas comme toi.
- Claridas: Toi, tu voulais Aya et des petits Bayek. Qu'est-ce qui t'a fait renoncer à ton rê...
- Bayek: Assez !
Les deux hommes s'affrontèrent et finirent par perdre connaissance. Il se réveillèrent dans des écuries.
- Claridas: Toujours en vie ?
Bayek se leva et se cogna la tête.
- Claridas: Ah. Tu es vieux. Il faut que je me mouille la tête.
- Bayek: La bière frappe plus fort que toi.
- Claridas: Par Dionysos, de quoi as-tu parlé avec Nikias, hier soir ?
- Bayek: Nikias ? C'est qui ?
- Claridas: Ne te moque pas de moi. Je vous ai vus. Quoi, tu crois que son père va t'accueillir à bras ouverts dans l'équipe des Verts ? Tu penses vraiment pouvoir monter dans un char et gagner sans entraînement ? Comme ça ? Tu veux rire ?
- Bayek: Je devrais peut-être aller voir ce que me propose ce Nikias. Si tu arrives à gagner, Claridas, ce doit être facile.
- Claridas: Avant, tu peux faire tes prières. Mets toutes les chances de ton côté si tu veux survivre dans l'hippodrome !
- Bayek: Ce sont les dieux qui en décideront.
- Claridas: Tu as tes dieux, j'ai les miens. On verra qui en sortira couvert de gloire ! Je t'ai assez écouté. Laissons les dieux te juger dans l'hippodrome.
Conséquences[]
Bayek retrouva son ami d'enfance Claridas et Nikias lui proposa d'intégrer l'équipe des Verts de Prasina.