Le bon Romain est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
L'instrument de mesure de Vitruvius a disparu et la construction de l'aqueduc est interrompue. Il ne faudra pas longtemps aux Romains pour prendre les ouvriers de Siwa comme boucs émissaires.
Dialogues[]
Bayek surprit une conversation entre ouvriers aux dépôts de bois des montagnes vertes.
- Homme 1: Arrête d'énerver le contremaître. Je n'ai pas envie qu'on nous envoie à l'aqueduc !
- Homme 2: Cet endroit est pire que les boyaux d'Hadès. J'ai vu mon cousin Houi, hier. Il dit que les Romains ne vont pas tarder à faire des exemples en coupant quelques gorges.
- Homme 1: Les Romains ! Ah ! Je me demande parfois si on a fait le bon choix en venant ici… On n'était pas si mal dans le Fayoum.
Bayek interrompit les deux hommes.
- Homme 2: Le contremaître a envoyé un garde nous surveiller ? Mais on ne s'est pas plaints ! On travaille dur !
- Bayek: Je ne suis pas un garde, je suis un medjaÿ de Siwa. Est-ce qu'il vous maltraite ? Ce travail à l'air épuisant.
- Homme 1: Non ! Comparé aux gens de Siwa qui triment à l'aqueduc, on est traités comme des pharaons !
- Homme 2: Je n'irais pas jusque-là.
- Bayek: Il y a des problèmes à l'aqueduc ?
- Homme 1: Oui, il y a un ingénieur… Vitruvius. Il tue les Égyptiens au travail. Et maintenant, il y a des soldats romains. Ce qui n'est jamais très bon…
- Bayek: Je vais aller voir ce qui s'y passe, seni (mon frère).
Arrivé sur le chantier de l'aqueduc, Bayek surprit un soldat en train de maltraiter un ouvrier.
- Soldat romain: Peut-être que le fouet te déliera la langue.
Le soldat leva sa hache pour frapper l'ouvrier, mais le contremaître les sépara.
- Vitruvius: Assez ! Mes ouvriers n'y sont pour rien. Envoie-moi des soldats capables de penser ou nous ne retrouverons jamais ma dioptra.
- Homme: Le général Agrippa va en entendre parler ! Un Romain qui prend la défense des Égyptiens ! Mais où va-t-on ?
Les soldats s'en allèrent.
- Vitruvius: Dis à Agrippa que j'ai besoin de vrais soldats, j'ai besoin d'hommes capables de retrouver ces voleurs ! Maintenant, retournez à vos outres de vin, vous qui n'êtes que puits de vacuité.
Bayek en profita pour aborder le contremaître.
- Bayek: C'est toi qu'on a chargé de tuer mon peuple au travail ?
- Vitruvius: Ton peuple ? Ce sont mes hommes et je fais mon possible pour les garder en vie, malgré la situation. Mais toi, qui es-tu, mon ami l'Égyptien ?
- Bayek: Bayek, de Siwa. Protecteur de ces gens.
- Vitruvius: Eh bien, Bayek de Siwa, je m'appelle Vitruvius et, contrairement à ce que les gens pensent, tous les Romains ne sont pas vos ennemis. Si tu tiens à aider ton peuple, alors aide-moi. On nous a volé des outils. En particulier ma dioptra, un outil de mesure.
- Vitruvius: Sans elle, je ne peux poursuivre la construction de l'aqueduc. Et ces crétins de soldats pensent que c'est à cause de mes ouvriers.
- Bayek: Je peux peut-être chercher cette… dioptra ?
- Vitruvius: Grâce à elle, ce canal surélevé sera en mesure d'alimenter nombre de fermes de Cyrénaïque. Va voir Dedi, sur le chantier. Il a été le dernier à s'en servir. Que la fortune t'accompagne, Bayek de Siwa.
Bayek, mon ami. Du nouveau ?
Tu as enfin trouvé ma dioptra ? Nous en avons besoin pour terminer l'aqueduc.
Je n'ai aucun doute quant à l'innocence de mes hommes.
Bayek se mit à la recherche de Dedi.
- Bayek: Mmh… Un Romain qui aide des Égyptiens. C'est rare, je dois trouver cette dioptra.
Par curiosité, Bayek examina des documents dans la tente de Vitruvius.
Ma patience s'épuise...
Vitruvius, je t'ai laissé toute liberté pour achever la construction de l'aqueduc comme tu l'entendais. J'ai même ordonné à mon intendant de fournir des rations supplémentaires à tes ouvriers. Tout ceci supposait que le canal surélevé serait terminé pour les ides de sextilis. Mais le travail a complètement cessé. Ma patience s'épuise. Reprends la construction d'ici demain ou je demanderai au proconsul Flavius de te rendre visite en personne afin "d'inciter" tes hommes au travail. |
Général Agrippa
Les travaux de l'aqueduc progressent. Dans les quatre derniers mois, nous avons réussi à ériger les portions principales de la structure qui apportera de l'eau aux fermes qui entourent la citadelle. Notre travaille profitera à ces gens et cela ne doit pas s'arrêter là. J'aimerais te parler d'autres projets de construction que j'ai en tête. Il s'agit d'améliorations des thermes et d'ouvrages de protection de la ville qui bénéficieraient à Flavius et à la population de Cyrène. |
Bayek explora le chantier à la recherche de Dedi.
- Homme 1: J'ai dit aux Romains qu'il y avait eu des bruits dans les grottes. Ils ont dit que c'était des loups, mais les loups ne volent pas d'outils et ne pissent pas dans la source.
- Homme 2: Dedi est terrifié ! Il a été le dernier à utiliser la dioptra du maître.
- Homme 1: Le général Agrippa ne sera satisfait que lorsqu'il nous aura tous fait fouetter ! Ou pire encore.
- Homme 2: Vitruvius a été bon pour nous. Qui aurait pu le voler ? Sûrement pas nous !
Bayek localisa Dedi au sommet de l'aqueduc, mais ce dernier prit la fuite.
- Bayek: Tu es Dedi ?
- Dedi: Par les bourses d'Hadès ! Je ne l'ai pas prise, ne me tue pas.
- Bayek: Dedi, attends !
Bayek finit par rattraper l'ouvrier.
- Bayek: Du calme, je ne te ferai rien. Écoute, dis-moi simplement où est la dioptra.
- Dedi: C'était l'heure du déjeuner, ma femme m'avait apporté une cuisse de poulet rôti, et je n'avais pas eu l'occasion d'en manger depuis que j'avais…
- Bayek: Ça a l'air délicieux, mais c'est l'outil qui m'intéresse. Ton déjeuner ne t'aidera pas à t'en sortir…
- Dedi: Oh, d'accord. Eh bien, j'ai laissé la dioptra dans la grotte et, à mon retour, elle n'était plus là. Emportée par des loups, des esprits, je ne sais qui !
- Bayek: À quoi ressemble cette dioptra ?
- Dedi: À un brasero, mais en trois parties. Une par laquelle on regarde, une pour mesurer…
- Bayek: Je vais la trouver. Bon, essaie de ne pas mourir de peur d'ici là.
- Dedi: Retrouve la dioptra. J'aimerais que ma tête reste sur mes épaules !
Bayek s'aventura dans le repaire de la nécropole.
- Bayek: Un repaire de bandits. Au moins je sais déjà que ce ne sont pas des esprits qui l'ont volée.
Bayek y trouva le pied de la dioptra.
- Bayek: On dirait bien une partie de la dioptra.
Bayek récupéra le viseur de la dioptra.
- Bayek: Un morceau de l'outil de mesure disparu.
Bayek prit le rapporteur de la dioptra à un bandit.
- Bayek: Un autre morceau de cet outil.
Bayek réunit les trois éléments de la dioptra.
- Bayek: Je dois retourner voir Vitruvius avant que les soldats ne fassent un exemple de Dedi.
Bayek rapporta la dioptra à Vitruvius.
- Vitruvius: Tu l'as ? Tu as ma dioptra ?
- Bayek: Je l'ai trouvée dans un campement de bandits, au-dessus de l'aqueduc.
- Vitruvius: Vraiment ? Des ouvriers s'étaient plaints d'entendre des murmures là-bas, ils ont cru l'endroit hanté. J'étais certain, quant à moi, que ce n'était que pure superstition.
- Bayek: Je m'en suis occupé. Plus rien ne viendra les hanter, vivant ou mort.
- Vitruvius: Parfait. Le général Agrippa n'aura plus aucune raison de harceler mes ouvriers. Il se montre plus ambitieux depuis que Flavius est rentré de Siwa, et j'ai bien peur que ce soit de très mauvais augure. Merci, Bayek. Tu as sauvé mes… ton peuple, enfin notre peuple. J'ai une dette envers toi.
- Bayek: Que la fortune te sourie, Vitruvius. Ton travail aidera beaucoup d'habitants de Cyrénaïque.
Bayek retrouva Dedi sur le chantier.
- Dedi: C'est ça ! Porte-la… à Vitruvius ! Oh, Medjaÿ, je te dois la vie.
Conséquences[]
Bayek rapporta les éléments de la dioptra à Vitruvius.