Le banquet de Périclès est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Kassandra, revécue en 2018 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Kassandra participa au banquet organisé par Périclès pour recueillir des informations sur sa mère.
Dialogues[]
Après avoir réalisé les tâches demandées par Périclès, Kassandra se rendit chez lui pour l'avertir de son succès.
- Kassandra: J'ai fait tout ce que m'a demandé Périclès. Il est temps de retourner le voir et de découvrir ce que ces Athéniens savent sur ma mère.
Elle arriva à l'entrée, gardée par deux gardes.
- Soldat léger athénien: On t'aura à l'œil, misthios.
- Archer athénien: Ah, tu pourrais au moins l'accueillir gentiment.
- Soldat léger athénien: D'accord. Périclès te souhaite la bienvenue à son banquet.
Kassandra entra dans la résidence, où elle fut accueillie – à sa grande surprise – par Phoïbé.
- Phoïbé: Kassandra ! C'est toi !
- Kassandra: Phoïbé ?
- Phoïbé: Tu avais promis qu'on se reverrait et ça y est, on se revoit !
- Kassandra: J'ai dit que je ne reviendrai pas, mais je ne t'ai jamais dit de partir !
- Phoïbé: En tout cas, je suis là !
- Phoïbé: Comme tu as dit que tu ne reviendrais pas à Kephallonia, j'ai décidé de partir, moi aussi !
- Kassandra: Je t'avais dit aussi d'éviter les ennuis.
- Phoïbé: C'est ce que j'ai fait ! D'accord… pas vraiment.
- Kassandra: Comment es-tu arrivée ici, Phoïbé ?
- Phoïbé: Ah… J'ai gagné de l'argent en travaillant pour Markos.
- Kassandra: Et tu as payé quelqu'un pour qu'il t'amène à Athènes ?
- Phoïbé: Pas exactement…
- Kassandra: Phoïbé…
- Phoïbé: Je savais que j'aurais besoin d'argent ici. Je ne pouvais pas tout dépenser et j'en avais assez d'attendre, alors je me suis glissée sur un bateau. Mais ne t'en fais pas, on ne m'a pas vue !
- Kassandra: Je n'en reviens pas que tu aies réussi…
- Phoïbé: J'étais toute petite quand j'ai quitté Athènes, mais de temps en temps, je reconnais quelque chose. C'est agréable.
- Kassandra: Je ne m'attendais pas à te voir ici.
- Phoïbé: Moi non plus ! C'est incroyable de nous revoir à Athènes. Cette ville est tellement différente de Kephallonia.
- Kassandra: Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
- Phoïbé: Je suis là pour te préparer. Faire en sorte que tu laisses toutes tes armes et que tu portes ces vêtements.
- Kassandra: Donc, tu travailles ici… pour Périclès ?
- Phoïbé: Non. Pour Aspasia.
- Kassandra: Je ne vois pas pourquoi je devrais me changer.
- Phoïbé: C'est comme ça ici. J'ai trouvé ça étrange, au début, mais on s'y fait très vite.
- Kassandra: Et… mes armes ?
- Phoïbé: Ne t'en fais pas, je vais m'en occuper ! Il vaut mieux ne pas effrayer ces gens.
- Kassandra: Très bien… Comment se fait-il que tu travailles pour Aspasia ?
- Phoïbé: Ah, euh, j'ai eu quelques ennuis en arrivant à Athènes. J'étais le chef d'une petite bande d'orphelins qui a essayé de voler Aspasia. Mais on ne savait pas que c'était elle !
- Kassandra: Et tu l'as… persuadée de t'embaucher ?
- Phoïbé: Non, c'est elle qui me l'a demandée !
- Kassandra: Ah. Quelle chance. Je crois que je suis prête à entrer.
- Phoïbé: Tu ne peux pas ! Enfin, pas comme ça. Les Athéniens aiment que les gens adoptent leurs coutumes. Ne t'en fais pas, j'ai une tenue pour toi.
- Kassandra: Je vais me changer. Tu promets de surveiller mes affaires ?
- Phoïbé: Oui. Laisse tes armes dans le coin, je repasserai quand tu seras prête.
(Si Kassandra change de tenue)
- Kassandra: Je ne me sens… pas très à l'aise là-dedans.
- Phoïbé: Maintenant, tu ressembles à tout le monde.
- Kassandra: À t'entendre, c'est une bonne chose.
- Phoïbé: Mais oui ! Si tu veux qu'on te prenne au sérieux, c'est le meilleur moyen, crois-moi.
- Kassandra: Bon, c'est tout ?
- Phoïbé: Oui, tu es prête ! Ne t'en fais pas, tu as vécu des choses bien plus effrayantes.
- Kassandra: J'ai beau chercher, je n'en vois pas. Tu es vraiment sûre que je ne peux pas garder une arme sur moi ?
- Phoïbé: Pas une seule ! Allez, dépêche-toi d'entrer. Oh, et ne repars pas sans me dire au revoir.
En entrant, Kassandra fut accueillie par Hérodote.
- Hérodote: Khairé, Kassandra ! La puissante mercenaire et grande voyageuse a enfin fait sa grande entrée. Mais un peu en retard…
- Kassandra: Hérodote ! Les Athéniens s'y entendent pour me faire savoir que je ne suis pas la bienvenue.
- Hérodote: Ne te laisse pas intimider par les gens qui sont là ce soir.
- Kassandra: N'aie crainte.
- Hérodote: Périclès n'est pas un roi. Il a besoin que ses invités l'aiment afin que le PEUPLE l'aime. Et eux aussi, à leur tour, ont besoin de Périclès. Tu es exactement comme eux.
- Kassandra: Tu crois vraiment que ces gens vont m'aider ?
- Hérodote: Ils le feront si tu parviens à gagner leur confiance. Et tu as su t'habiller pour l'occasion. Après tout, ici, le plus crucial est d'apparaître digne de confiance. Viens, je vais te présenter à tous ces gens.
Hérodote emmena Kassandra dans la cour principale.
- Hérodote: Ils n'en ont pas l'air, mais ces gens tiennent notre avenir dans leurs mains. Dans leurs mains et au bout de leur langue.
Hérodote désigna deux hommes.
- Hérodote: Tiens, Sophocle et Euripide, par exemple. Deux des plus célèbres auteurs de théâtre du moment. Aucun esprit n'est aussi pénétrant que le leur. Ils ont l'air d'être en plein affrontement intellectuel, comme de coutume.
- Sophocle: Mais enfin, c'est un auteur de comédies ! De comédies, Euripide !
Sophocle, enragé, entra dans une autre pièce, pendant qu'Euripide et un autre homme riaient.
- Kassandra: Je sais qui est Sophocle. Dans mon métier, il est utile de savoir qui sont les gens riches et connus.
- Kassandra: Ça ressemble plutôt à une querelle d'amoureux.
Hérodote désigna un autre individu.
- Hérodote: Hermippe aussi a écrit son lot de comédies…
- Hermippe: Tu devrais boire plus.
- Hérodote: Ces derniers temps, sa renommée doit plus à ses frasques qu'à ses œuvres. Mais l'homme à côté de lui, Protagoras, est un sophiste aussi digne de louanges que le grand Socrate.
Ils regardèrent ensuite Socrate discutant avec un individu.
- Kassandra: À mes yeux, inviter Socrate est le meilleur moyen de gâcher une soirée. Je suis étonnée qu'on l'ait laissé entrer.
- Kassandra: Je ne suis pas sûre que "grand" soit le terme le plus adéquat.
- Hérodote: Oh, ne te laisse pas agacer par Socrate. Au moins, il n'est pas venu pieds nus… Et cette pauvre chose qui gesticule comme un singe est Thrasymaque. Si tu prêtes l'oreille, tu remarqueras que Socrate et lui débattent du même sujet. Mais l'air qu'il remue le rend sourd à toute critique.
- Thrasymaque: Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire !
Hérodote et Kassandra avancèrent au centre de la pièce.
- Kassandra: Où est Périclès ?
- Hérodote: Oh, il n'assiste jamais à ses réceptions. Mais tu me rappelles que j'ai une faveur à lui demander…
Un homme ivre et presque nu fit irruption.
- Alcibiade: Maudit Socrate ! Il est toujours là où je m'attends le moins à le voir. Guerrière, protège-moi de ses œillades !... Alcibiade, calme-toi… L'heure n'est pas à la jalousie, mais à l'amour !
Alcibiade tituba, et emporta un homme avec lui dans le couloir.
- Hérodote: Ne prends pas exemple sur les mœurs d'Alcibiade. Sois polie et ne bois pas trop. Dis-moi, que pense une misthios d'une fête comme celle-ci ?
- Kassandra: Il y a de quoi s'amuser. Alcibiade boit comme un Spartiate. Peut-être qu'il se bat comme eux ?
- Kassandra: La soirée promet d'être longue. À une fête, on doit vomir du sang, pas de la poésie. Ces gens sont si… convenables.
- Hérodote: Si je peux me permettre une suggestion, n'engage aucun combat. Et n'en achève aucun.
- Kassandra: Merci, Hérodote.
- Hérodote: Bon, si tu veux bien m'excuser… Périclès est ici, quelque part, et il faut que je le prévienne… S'il est seul, je lui rapporterai les paroles de ton frère.
- Kassandra: Oui, il faut en parler à Périclès. Je vais rester et aller à la pêche aux indices.
- Hérodote: J'espère qu'ils sauront quelque chose sur ta mère.
- Kassandra: Moi aussi.
- Kassandra: Tu veux me laisser seule avec ces gens ?
- Hérodote: Ha ! Tu te débrouilleras très bien sans moi. Détends-toi, parle avec les gens et tâche d'apprendre où est ta mère.
Hérodote quita les lieux, laissant Kassandra avec les invités. Elle s'approcha d'Hermippe et Protagoras.
- Protagoras: Bien entendu, je n'emploie les mots guerre, dieu et civilité que dans le cadre qu'on peut observer. Je peux regarder des soldats se battre, mais cela me permet-il pour autant de comprendre la guerre ?
(Si Kassandra ne s'est pas changée)
- Hermippe: Une misthios ? À cette réception ? Tu vas pouvoir nous offrir un point de vue différent.
(Si Kassandra s'est changée)
- Hermippe: Je ne t'avais encore jamais croisée ici. Accepterais-tu de converser avec moi et de m'épargner les divagations de cet homme ?
- Kassandra: Bien sûr, discutons. Mais de quoi ?
- Hermippe: Avant que Protagoras ne change de sujet, nous parlions du prochain grand dirigeant d'Athènes : Cléon.
- Kassandra: J'au vu Cléon parler à la Pnyx. Il comprend les besoins du peuple.
- Hermippe: Ah, tu t'intéresses à la politique ! C'est très bien ! Tu vaux mieux que la plupart des vaniteux élitistes qui sont ici.
- Kassandra: Vous et Périclès, vous n'êtes pas vraiment amis ?
- Protagoras: Loin de là ! Hermippe a tenté de faire ostraciser Aspasia et de priver Périclès du pouvoir… mais sans succès.
- Hermippe: Périclès incarne le passé. Il s'inquiète plus de la perte de quelques statues que de combattre et de gagner cette guerre. Cléon va restaurer la grandeur de la cité… J'en suis certain.
- Kassandra: Je cherche des indices à propos d'une femme. Elle venait de Sparte.
- Protagoras: Chercher et trouver sont deux choses vraiment différentes. J'ai un jour cherché mon chemin dans un temple, j'y ai trouvé un prêtre, offrant un sacrifice aux dieux. Puis-je alors affirmer avoir "trouvé" les dieux ? Ou…
- Kassandra: Bon, laisse tomber.
- Kassandra: Je vais encore changer de sujet. Je cherche quelqu'un : une femme spartiate.
- Hermippe: Une Spartiate ? J'espère que son cadavre pourrit quelque part. C'est tout ce que méritent ces chiens.
- Protagoras: Je me demande… Si tu trouvais cette femme, si tu la voyais de tes yeux, croirais-tu à la réalité de son existence ?
- Kassandra: Bon, ça ne sert à rien. Laissez tomber.
- Protagoras: Et si tu ne souhaites pas discuter, que désires-tu ?
- Kassandra: J'ai vu Cléon parler à la Pnyx. Il est pire que les autres politiciens.
- Hermippe: Ah, tu parles comme les autres vaniteux qui sont ici. Cléon est un défenseur du peuple et il est prêt à renverser l'élitisme arrogant de Périclès.
- Kassandra: Vous et Périclès, vous n'êtes pas vraiment amis ?
- Protagoras: Loin de là ! Hermippe a tenté de faire ostraciser Aspasia et de priver Périclès du pouvoir… mais sans succès.
- Hermippe: Périclès incarne le passé. Il s'inquiète plus de la perte de quelques statues que de combattre et de gagner cette guerre. Cléon va restaurer la grandeur de la cité… J'en suis certain.
- Kassandra: Je cherche des indices à propos d'une femme. Elle venait de Sparte.
- Protagoras: Chercher et trouver sont deux choses vraiment différentes. J'ai un jour cherché mon chemin dans un temple, j'y ai trouvé un prêtre, offrant un sacrifice aux dieux. Puis-je alors affirmer avoir "trouvé" les dieux ? Ou…
- Kassandra: Bon, laisse tomber.
- Kassandra: Si vous êtes des alliés de Cléon, pourquoi Périclès vous a-t-il invités ?
- Hermippe: Tu connais mal Athènes, apparemment. Ici, on garde un œil sur ses ennemis.
- Kassandra: Pourquoi Aspasia est-elle absente ?
- Protagoras: Es-tu certaine qu'elle n'est pas là ? Observer sa présence ne te garantit en aucune manière qu'elle est ici.
- Hermippe: Selon moi, cela lui ressemble bien de rester dans l'ombre pendant que nous nous tenons dans la lumière.
- Kassandra: Tout cela était… inutile. Khairé.
Si Kassandra parlait à Socrate et Thrasymaque.
- Socrate: Donc, la source de la justice ne serait pas les riches et les puissants, mais les dieux ?
- Thrasymaque: Quoi ? Non ! Tu as écouté un peu de ce que j'ai dit ?
Oui, va parler à cette insupportable outre à vent. J'ai eu mon content. - Socrate: Peut-être plus tard. Rappelle-moi plutôt tes arguments.
Ah, la misthios de l'ostracisme ! Parlons un peu plus tard.
Si Kassandra parlait à Phoïbé.
- Phoïbé: Tu viens d'arriver ! Tu ne peux pas déjà t'en aller !
Kassandra s'adressa à Euripide et Aristophane.
(Si Kassandra s'est changée)
- Aristophane: Un nouveau minois chez Périclès ! Voilà qui est en soi remarquable… Tu as dû voir mon imitation de Cléon. Je l'appelle "la brute orange". Alors, ça a un avis ?
(Si Kassandra ne s'est pas changée)
- Aristophane: Une misthios chez Périclès ? Je n'aurais jamais cru voir ça ! Tu as dû voir mon imitation d'Hermippe. Je l'appelle "la fouine découragée". Alors, ça a un avis ?
- Kassandra: Tu viens de m'appeler "ça" ? Surveille tes paroles, Athénien !
- Aristophane: Mais ça parle et ça a du cran ! Moi qui me demandais si j'étais le seul à être jeune et beau, ici… Dis-moi, comment t'appelle-t-on ?
- Kassandra: Kassandra.
- Kassandra: On m'a donné beaucoup de noms pendant ma vie… Mais jamais "ça".
- Aristophane: Et comment te fais-tu appeler, créature aux noms multiples ?
- Kassandra: Kassandra.
- Aristophane: Mmh… Je ne te voyais pas en Kassandra. Mais peu importe. Je suis Aristophane. Et cet homme, là, c'est Euripide. Ah, je t'en prie. Présente-toi.
- Euripide: Moi, c'est Euripide.
- Kassandra: Pour un auteur dramatique, tu économises tes mots.
- Aristophane: Un homme de bien a une vie calme, comme le dit ce vieil Euripide. N'est-ce pas, Euripide ?
Euripide resta silencieux.
- Aristophane: Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'étais sur le point d’éblouir cette vieille chose avec mon imitation de Périclès. Une imitation que j'appelle "la planche".
- Kassandra: Cet homme est ton hôte.
- Aristophane: Comme je dis toujours : "Soulève une pierre, tu y trouveras un politicien"'. Périclès est comme les autres.
Kassandra parla à nouveau aux deux hommes.
- Aristophane: Tiens, ça en veut encore ! Tu veux voir mon imitation de Protagoras ? Je l'appelle "la vessie qui remue".
- Euripide: Je suis sûr que non.
- Aristophane: Maintenant, si tu le permets, je dois travailler sur mon imitation de toi. Je l'appelle "le joli petit singe". Tu veux une autre imitation ? Ma préférée est celle de Sophocle.
- Euripide: Celle-là n'est pas drôle.
Kassandra rentra dans les cuisines. Elle s'adressa à une esclave.
- Esclave: Je suis trop occupée pour m'occuper de toi pour l'instant. Hors de mes cuisines.
- Ensuite eurent lieu la quête Ébriété et Huile et amour.
Kassandra s'adressa ensuite à Socrate.
Les dialogues suviants dépendent des choix effectués dans "Ostracisme".
(Si Kassandra a révélé son nom puis affirmé que les drachmes étaient la chose la plus importante)
- Socrate: Ah, voilà celle qui prétend préférer les drachmes à la noble voie qui mène au savoir.
- Kassandra: Je te l'ai dit, le "savoir" ne me nourrit pas.
- Socrate: Mais nous devons aussi nourrir notre esprit !
(Si Kassandra a révélé son nom à Socrate puis affirmé que le savoir était la chose la plus importante)
- Socrate: Ah, voilà celle qui reconnaît l'importance suprême du savoir !
- Kassandra: Nous avons surtout reconnu que nos visions du savoir étaient radicalement différentes.
- Socrate: Tu t'en souviens ! À la bonne heure. Que dirais-tu de reprendre cette conversation ?
(Si Kassandra a révélé à Socrate qu'elle était mercenaire et affirmé qu'elle ferait n'importe quoi pour un bon prix)
- Socrate: Je reconnais être étonné de te voir ici. Comme tu l'as dit, "toute chose a un prix". Par conséquent, je me demande quel prix tu as payé pour assister à ce banquet.
- Kassandra: Creuse-toi la tête.
(Si Kassandra a révélé à Socrate qu'elle était mercenaire puis affirmé qu'elle avait une limite)
- Socrate: C'est une prouesse d'être invitée ici quand on vient d'arriver à Athènes. Tu as vite gagné la confiance de Périclès pour quelqu'un qui prétend refuser certaines choses…
- Kassandra: J'ai fait un choix.
- Thrasymaque: Tu as vraiment l'intention d'utiliser cette… distraction pour échapper à mes critiques ?
- Kassandra: Si vous discutez depuis si longtemps sans vous mettre d'accord, changez de sujet.
- Kassandra: Vous avez passé la même soirée à discuter du même sujet sans en venir aux mains ? Ça m'intéresse.
- Socrate: Nous discutions de la nature des dirigeants. C'est l'endroit rêvé pour le faire. Je vais te poser la question que j'ai soumise à Thrasymaque : admets-tu que le fait de diriger soit un art ?
- Thrasymaque: C'est un art, comme toutes les entreprises de valeur. Ce n'est pas sujet à débat.
- Socrate: Certes, mais la médecine vise à améliorer le patient, pas le médecin. La charpente améliore l'édifice, pas son bâtisseur. Mais l'art de diriger ne vise-t-il pas à améliorer davantage les dirigés que le dirigeant ?
- Thrasymaque: Ne sois pas absurde !
- Kassandra: J'ai assez parcouru le monde pour savoir qu'il n'y a pas de dirigeants "justes". Même Périclès sert ses intérêts.
- Socrate: Un général spartiate qui impose la discipline à ses troupes, protégeant ainsi sa vie, est-il égoïste ? Je n'en suis pas certain.
- Kassandra: Diriger une cité n'est pas la même chose que mener une bataille.
- Socrate: En pratiquant l'art de la guerre, le général n'assure-t-il pas à certains de ses hommes le passage chez Hadès, alors qu'une retraite les épargnerait tous ?
- Kassandra: Tu as dit qu'un général qui imposait la discipline à ses troupes n'était pas égoïste. Puis tu l'as qualifié d'égoïste parce qu'une retraite aurait sauvé la vie de ses hommes. Que veux-tu, en fait ?
- Socrate: Je n'essaie jamais de dire quoi que ce soit.
- Kassandra: Pourtant, c'est bien ce que tu as dit !
- Socrate: J'ai prononcé des mots, mais je n'ai rien affirmé. J'ai simplement cherché à connaître ton point de vue.
- Thrasymaque: Tu gâches ton temps…
- Kassandra: J'ai déjà eu ce genre de conversations avec toi, Socrate. Et je n'ai pas envie de passer le reste de la soirée ici.
- Socrate: Je n'oserais jamais exiger de toi une telle chose ! Tu en as dit beaucoup, et j'ai l'impression de mieux te connaître.
- Thrasymaque: Pars tant que tu le peux encore. Tu as peut-être ouvert tes oreilles à mes arguments.
- Kassandra: Votre discussion ne vous mènera à rien.
- Socrate: Peut-être. Alors… comment définir l'art ?
- Kassandra: Je ne me laisserai pas entraîner là-dedans.
- Socrate: Très bien. Alors, réponds à ceci : l'artiste ne donne-t-il pas forme et symétrie à son sujet ?
- Kassandra: Ma foi, si.
- Socrate: Les lois et la justice en font autant pour les gens, n'est-ce pas ? Et existe-t-il un meilleur moyen de rendre compte de l'histoire d'un peuple que ses coutumes et ses lois ? Si c'est le cas, diriger, comme rendre la justice, sont des arts comme le suggère Thrasymaque.
- Kassandra: Si tu le dis.
Thrasymaque regarda l'entrée, apercevant Aspasia.
- Thrasymaque: Aspasia.
Alors qu'ils conversaient, Aspasia entra dans la pièce, attirant tous les regards. Kassandra s'approcha d'elle.
Si Kassandra a débattu avec Socrate.
- Aspasia: Ton talent pour le débat ne m'a pas échappé. Bien joué.
- Kassandra:Socrate est un… personnage intéressant.
Si Kassandra a refusé le débat.
- Aspasia: Ne juge pas trop durement Socrate. C'est un des esprits les plus brillants d'Athènes, même s'il se montre souvent cinglant.
- Kassandra: Il n'est pas toujours comme ça, si ?
Phoïbé rejoignit les deux femmes.
- Aspasia: Ah, Phoïbé. Périclès s'est déjà retiré sur le balcon, n'est-ce pas ? Personne n'est aussi doué que lui pour faire la tête.
- Phoïbé: Je peux aller le chercher, et Kassandra peut m'aider ! Tout le monde l'écoute quand elle parle.
- Aspasia: Très bonne idée. Va, et Kassandra te rejoindra.
Aspasia se tourna vers Kassandra.
- Aspasia: Permets-moi de me présenter. Je m'appelle Aspasia. J'ai eu beaucoup de mal à dissimuler tes actions en Megaris.
- Kassandra: Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
- Aspasia: Oh, allons. Pour convaincre quelqu'un dans cette maison, il faut savoir mentir avec les yeux.
- Kassandra: D'accord, c'était moi. Mais mes raisons étaient personnelles, pas politiques.
- Kassandra: Tes espions m'ont surveillée. Je savais qu'on ne pouvait pas vous faire confiance.
- Aspasia: Nous faisons ce qu'il faut pour survivre, il n'y a pas de honte à ça. C'est ce qui t'a amenée ici… et moi aussi.
(Si Kassandra s'est changée)
- Aspasia: Ces vêtements te font plaisir, j'espère ?
- Kassandra: Ce sont probablement les plus beaux que j'ai jamais portés, mais je m'y sens… mal à l'aise, pour être honnête.
- Kassandra: Je me sentirais plus à l'aise dans ces vêtements s'ils me laissaient cacher une arme.
(Si Kassandra ne s'est pas changée)
- Aspasia: Ta tenue ne t'aide pas à t'intégrer, Kassandra, mais c'est un choix intéressant.
- Kassandra: M'intégrer ? De beaux vêtements ne m'y aideraient pas. Vos chitons athéniens sont si étranges.
Aspasia acquiesça.
- Aspasia: On ne s'y fait jamais vraiment…
- Kassandra: J'ai fait ce que je devais, et je le referais. Je ne m'excuserai pas.
Aspasia balaya la pièce du regard.
- Aspasia: Il semble que nous attirions l'attention de tout la salle, sans qu'un regard soit posé sur nous. Si tu désires parler, fais-le vite, et discrètement.
- Kassandra: Je cherche une femme appelée Myrrine. C'est ma mère. Je crois qu'elle est en danger, et mes recherches m'ont amenée ici.
- Kassandra: Je cherche une femme qui a fui Sparte avec son enfant il y a des années. J'espérais que tu pourrais m'aider.
- Aspasia: Quels indices as-tu la concernant ?
- Kassandra: Un médecin du nom d'Hippocrate pourrait l'avoir vue à Argos.
- Aspasia: C'est un homme bien. Si tu rencontres là-bas une femme nommée Agathe, dis-lui qu'Aspasia la salue. Et… quoi d'autre ?
- Kassandra: Alcibiade m'a donné le nom d'une femme, à Corinthe.
- Aspasia: Je n'en doute pas. Mon amie Anthousa est la seule que je connaisse à avoir vécu à Corinthe par des moyens licites… enfin, le plus souvent.
- Kassandra: C'est tout ce que j'ai.
- Aspasia: Il y a une autre possibilité. Autrefois, quand j'avais besoin d'un service ou de trouver quelqu'un, je m'adressais à une personne… Une sorte d'amiral.
- Kassandra: Comment s'appelle-t-il ?
- Aspasia: ELLE s'appelle Xenia. Aux dernières nouvelles, elle était à Keos. Mais attention : si tu vas la voir, reste sur tes gardes. La vie en mer fait ressortir la cruauté des gens.
- Kassandra: Merci, Aspasia.
- Aspasia: Quand ce sera fait, reviens ici. Ensemble, nous trouverons celle que tu cherches.
Aspasia commença à s'éloigner.
- Aspasia: Rends-moi service. Va chercher Périclès afin qu'il vienne saluer ses invités.
Kassandra se rendit au balcon, où Hérodote et Périclès conversaient.
- Hérodote: Kassandra ?
(Si Kassandra s'était changée)
- Hérodote: Kassandra ?
- Périclès: Je ne t'ai pas fait appeler. Peu importe que tu aies revêtu cette tenue, Phoïbé n'aurait pas dû te laisser entrer.
(Si Kassandra ne s'était pas changée)
- Hérodote: Kassandra ?
- Périclès: Je ne me souviens pas t'avoir fait appeler, misthios. Phoïbé n'aurait pas dû te laisser entrer.
- Kassandra: Aspasia m'a envoyée te chercher. Elle veut que tu te joignes à la fête.
- Périclès: Elle dit que je ne me mêle pas assez aux invités. Mais je déteste ces réceptions.
- Kassandra: Phoïbé n'a rien fait de mal. C'est Aspasia qui lui a dit de me laisser entrer.
- Périclès: Naturellement. Je ne peux pas dire que la perspective de descendre bavarder m'enchante…
- Kassandra: Cela fait trop longtemps que tu te dissimules aux invités. C'est aussi ce que pense Aspasia.
- Périclès: Comme d'habitude…
- Périclès: Ma foi, tu es une invitée. Si tu te joins à Hérodote et à moi, cela devrait la satisfaire, tu ne crois pas ?
- Kassandra: Tu n'as vraiment pas envie de descendre, n'est-ce pas ?
- Périclès: Quand on passe ses journées à parler aux foules, on apprend à apprécier les moments de silence.
- Kassandra: Enfin, sauf si je viens les troubler.
- Kassandra: Phidias attendait d'être jugé, mais tu m'as demandé de lui faire quitter Athènes. Je m'attendais à ce que tu sois plus respectueux de la loi.
- Périclès: Phidias est un ami très cher. Je ne voulais pas courir le risque qu'il soit condamné. Et il existait d'autres dangers.
- Kassandra: Alors, tu savais…
- Périclès: Je sais qu'il a ses défauts, mais… le jour où tu auras un ami pour lequel tu seras prête à tout, tu comprendras.
- Kassandra: Je ne comprends pas pourquoi tu as fait ostraciser Anaxagore. Socrate a dit qu'il était ton ami.
- Périclès: Dans la mesure du possible, j'évite de mettre en danger la vie de mes proches.
- Kassandra: Alors, tu l'as fait pour le protéger ?
- Périclès: Anaxagore connaissait mes craintes. Dix ans, cela peut paraître long, mais il sera à l'abri.
- Kassandra: Pourquoi avoir envoyé Metiochos dans le quartier des pêcheurs, si c'était dangereux ?
- Périclès: Je ne lui aurais jamais fais sciemment affronter un danger.
- Kassandra: Tu as beaucoup d'amis fidèles, on dirait.
- Périclès: Mes proches comptent beaucoup à mes yeux.
- Kassandra: Ta vie est menacée.
- Périclès: Oui, oui. C'est ce que dit Hérodote. Je n'ai pas peur de ce culte. Chaque jour, des gens bien pire en veulent à ma vie. Mon vrai souci, c'est Athènes. Je crains pour son avenir.
- Kassandra: Ton vrai souci, ce ne sont pas les Spartiates, Périclès. Le Culte progresse. Et il apporte avec lui sa meilleure arme.
- Hérodote: Écoute-la, Périclès.
- Périclès: Mais les Spartiates sont là. La menace de ce culte est plus floue.
- Kassandra: Je suis… apparentée à un de ses membres. Et quand il dit qu'il veut s'en prendre à toi, je le crois.
- Périclès: Voilà un conseil qui mérite réflexion. Quoi qu'il en soit, je vais avertir mes hommes.
- Kassandra: Les Spartiates devant les murs, la population enfermée… Je ne t'envie pas.
- Périclès: Pourtant, je ne quitterais cette ville pour rien au monde.
- Kassandra: J'avoue que ton acharnement me dépasse.
- Périclès: Lorsque tu auras trouvé ta place, tu comprendras.
Phoïbé fit irruption.
- Phoïbé: Aspasia m'envoie vous demander ce qui vous retient.
- Périclès: Dis à Aspasia que j'arrive.
Phoïbé descendit.
- Périclès: Voilà qui met un terme à cette discussion. Merci encore pour ton aide. J'espère que mes invités pourront t'aider dans ta quête.
- Kassandra: Le temps nous le dira.
Kassandra redescendit et parla à Phoïbé.
- Phoïbé: Tu as l'air bien fatiguée !
- Kassandra: Toutes ces discussions… Je crois que je n'ai jamais autant parlé de ma vie.
- Phoïbé: Tu vois, tu n'avais pas besoin d'une arme ! Tu t'en vas ?
- Kassandra: J'ai assez goûté à l'hospitalité athénienne pour toute une vie.
- Phoïbé: Bah, tu t'y feras. C'est agréable ! Qu'est-ce que tu vas faire, ensuite ?
- Kassandra: Il faut que je rencontre une femme sur l'île de Keos. Je crois que je vais commencer par là.
- Phoïbé: Il paraît qu'il y a des pirates, là-bas !
- Kassandra: Rassure-toi, je serai prudente.
- Phoïbé: Bien !
- Kassandra: Il y a un médecin qui pourrait m'aider, en Argolis.
- Phoïbé: Tu es malade ? Tu n'as jamais été malade !
- Kassandra: Non, non, je vais bien. Je dois seulement lui parler.
- Phoïbé: Ah, tant mieux ! J'aurais trouvé ça étrange que tu sois malade.
- Kassandra: Il y a une femme, à Corinthe, à qui j'aimerais parler.
- Phoïbé: Alcibiade m'a parlé de cet endroit… Il dit qu'on n'y va pas pour parler.
- Kassandra: Alcibiade dit des tas de choses.
- Phoïbé: Oh, ça oui !
- Phoïbé: Avant que tu partes, Aspasia m'a dit quelque chose… sur Kephallonia.
- Kassandra: Je t'écoute.
- Phoïbé: Elle dit qu'il y a eu une sorte de peste. Tu ne crois pas que… mon amie… la fièvre sanguine…
- Kassandra: Ne t'en fais pas. Quoi qu'il ait pu se passer sur Kephallonia, ce n'est pas ta faute. Je vais aller voir si cette peste a vraiment existé, d'accord ?
- Phoïbé: D'accord… Merci. Je savais que je pouvais compter sur toi.
Kassandra se rhabilla et récupéra son équipement. Phoïbé l'accompagna jusqu'à la sortie.
- Kassandra: Tu ne me demandes pas de t'emmener, cette fois ?
- Phoïbé: Non ! Je suis bien ici, et ce n'est pas Kephallonia. Je sais bien que tu vas revenir.
- Kassandra: Oui, c'est vrai.
- Phoïbé: Et puis, j'aime bien travailler pour Aspasia. Elle a dit qu'elle avait une mission pour moi !
- Kassandra: Alors à bientôt, Phoïbé.
Kassandra et Barnabas prirent le large.
- Barnabas: Tu as trouvé ce que tu cherchais à Athènes ?
- Kassandra: Quelques indices… Mais… ce ne sera pas facile.
- Barnabas: Eh bien, c’est un bon départ. Nous n’avons plus qu’à faire confiance au chemin que les dieux nous ont tracé.
- Kassandra: Je ne suis pas la seule à chercher ma mère. Ce culte qui voulait la mort de Nikolaos… il est aussi sur mes traces.
- Barnabas: Oh, il ne peut rien contre toi.
- Kassandra: Je suis bien d’accord.
Conséquences[]
Kassandra put obtenir les noms des différentes personnes qui auraient pu rencontrer Myrrine et partit d'Athènes pour aller les trouver.
Quêtes d'Assassin's Creed: Odyssey
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