Lance et compte est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Alessandra d'Avanzago, revécue au XXIe siècle à travers l'Animus.
Description[]
Alessandra a été convoquée par la Confrérie. Elle apprend qu’un puissant artefact, dont on dit qu’il pourrait remonter aux temps antiques, est sur le point de tomber aux mains des Templiers. Cet artefact n’est autre que la mythique lance brisée du roi Léonidas, le grand-père de Kassandra ! Bien que son pouvoir soit épuisé, la lance reste une arme très puissante qui pourrait trahir certains secrets de la Confrérie si les Templiers venaient à en prendre possession.
Les capacités de combat exceptionnelles d’Alessandra l’ont désignée pour diriger cette mission particulièrement périlleuse.
Malheureusement, la Confrérie n’a pu identifier avec certitude le ou les Templiers qui sont sur les traces de la lance. La plus grande prudence est de mise !
Conséquences[]
Alessandra était la personne idéale pour diriger cette mission ! La lance pourra être cachée et aucun Templier ne sera en mesure de la découvrir avant longtemps. Alors qu’elle contemple la lance, un souvenir puissant assaille son esprit...
La porte s’ouvre dans la chambre de la famille d’Avangazo. Une faible flamme vacillante éclaire à peine les traits de Cristina. Le visage familier est déformé par les soubresauts de la flamme. Alessandra est réveillée, les yeux grands ouverts dans son lit, ses pupilles accoutumées aux ténèbres. Elle a appris à contenir sa peur et ne tremble pas, même si elle sait que quelque chose ne va pas. Sa mère lui fait signe de se taire et de se lever. La jeune fille ne comprend pas pourquoi, mais ses muscles obéissent d’instinct, comme mus par la confiance aveugle qu’elle fait à sa mère.
Cristina mène sa fille hors de la chambre, prenant soin de ne pas réveiller son père, même si elle sait que son sommeil léthargique n’est pas naturel. La femme et la jeune fille s’éclipsent sans un bruit alors que le grondement du tonnerre, comme un long roulement de tambour, se fait entendre au loin.
Sans un mot, Cristina guide Alessandra vers la cour, où attend un cocher et son chariot de paille. La jeune fille frissonne, ne sachant que trop bien le drame qui se prépare et que sa mère avait anticipé depuis longtemps. Elle ne pleure pas, mais sa mâchoire et ses poings sont serrés comme le nœud coulant serre le cou des hérétiques sur la Grand Place.
Le tonnerre n’en finit pas de gronder, sans jamais claquer. Cristina étreint sa fille, lui sourit sans trembler. Une larme roule sur sa joue. Alessandra se cache dans la paille. Le chariot s’ébranle. Elle comprend enfin que le grondement du tonnerre qui approche n’est que le bruit maintenant assourdissant des roues des chariots qui convoient les Templiers. Elle couvre ses oreilles et ferme les yeux. Lorsqu’elle les rouvre, elle se trouve sur une route ensoleillée de la campagne trévisane. Elle est saine et sauve. Pour le moment… Les derniers mots de sa mère résonnent à ses oreilles sans fin. « Fais comme Kassandra, ne cède rien ! »