La Lame fantôme est une modification de la lame secrète apportée et adoptée par les Confrérie française des Assassins, particulièrement durant la Révolution.
Cette arbalète miniature et rétractable attachée au brassard permettait de tirer silencieusement des lames acérées sur une vingtaine de mètres.[1]
Histoire
Un des premiers prototypes de la lame fantôme était la fléchette secrète conçue par Léonard de Vinci pour l'apprenti Assassin italien Francesco Vecellio, entre 1501 et 1503. Le Maître Assassin Ezio Auditore da Firenze l'ayant jugé pas apte à manier le Pistolet caché, Francesco dû demander à Léonard d'inventer une alternative plus sûre et plus furtive.[2]
À la fin du XVIIIe siècle, le concept d'une arbalète miniaturisée à poignet avait évolué vers la lame fantôme et était devenu la norme pour la Confrérie parisienne. Le 5 janvier 1791, Arno Dorian reçut sa première lame fantôme des mains de son mentor Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau en reconnaissance de son assassinat réussi de l'agent Templier Charles Gabriel Sivert. Au cours de la Révolution française, il l'utilisa fréquemment dans ses missions, tout comme les agents qui l'accompagnaient. Après octobre 1792, il la fit améliorer avec un lanceur de projectiles berserk supplémentaire ainsi que pour avoir un lanceur supplémentaire.[1]
Fonctionnement et utilisation
La lame tirée, différente de la lame secrète, est placée sous cette dernière. L'arc est déployé après avoir actionné un mécanisme de traction en forme d'insigne des Assassins, relié aux deux extrémités de l'arbalète par des ficelles.
La Lame fantôme pouvait lancer deux types de projectiles : les lames standard et les lames dites "furie", imbibées de poison. Une fois l'arme améliorée, il était possible pour son utilisateur, notamment Arno Dorian, de tirer deux lames sans avoir à réarmer l'arbalète.
En 2016, un brassard muni d'une lame fantôme était entreposé dans le Complexe d'Abstergo de Madrid. L'Assassin Nathan en fit usage lors de l'émeute qui permit à ses confrères Callum Lynch, Lin et Moussa de fuir le laboratoire.[3]
Galerie
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