La plume s'envole est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Un philosophe grec plagié par Eudoros est injustement emprisonné. Bayek accepte de le soustraire aux gardes et de lui faire quitter Alexandrie.
Dialogues[]
Bayek se balada aux environs de la bibliothèque d'Alexandrie.
- Homme 1: L'œuvre d'Aristo est bonne, un vrai philosophe péripatéticien. Ce qui lui est arrivé est une honte.
- Homme 2: Le pillage intellectuel est un crime. C'est l'avis de Strabon. Mais le régime de notre roi se complaît trop dans l'apparat.
- Homme 1: Imagine des élections libres en Égypte ! Alexandrie serait une cité-État florissante. Sauf si tous les Aristo sont enfermés, reniés et opprimés. La polis souffre quand on étouffe le libre arbitre.
- Homme 2: Tant que nous aurons accès au gymnase, nous serons toujours là pour coucher nos idées sur des papyrus.
- Homme 1: Je t'aime, Homerus. Allons boire du vin, célébrer la pléiade alexandrine et rendre hommage à notre cher Aristo.
Bayek entendit une femme depuis la rue.
- Callista: Maudit soit le roi ! Maudit soit Eudoros ! Maudite soit cette ville ! Qu'ils pourrissent tous !
Où est cette cruche de vin ?
Personne ne peut me le ramener ! Il va mourir en prison à cause de cette vipère d'Eudoros !
Que vais-je faire sans lui ? Sans mon Aristo ? Ma consolation, ma joie, mon amour...
Bayek parla à la femme.
- Callista: Qui es-tu ? L'un des phylakes d'Eudoros ?
- Bayek: Je ne suis pas un ami d'Eudoros.
- Callista: Il n'a apporté que le malheur à mon mari Aristo. Le grand poète et philosophe... en prison ! En prison pour avoir écrit des choses magnifiques !
- Bayek: Les mots sont des armes puissantes.
- Callista: Mon mari a trimé pour écrire son chef-d'œuvre. Des années ! Ensuite, Eudoros l'a plagié et s'est approprié le génie de mon amour !
- Bayek: Et Aristo lui a fait un procès !
- Callista: Des mois de plaidoirie ! Pour finir, mon mari a été battu, ridiculisé et jeté dans une cage !
- Bayek: C'est ainsi qu'on rend la justice à Alexandrie ?
- Callista: Oh, mon cher homme, si tu redresses ce tort, mon mari et moi pourrons fuir la ville et tenter d'oublier cette épreuve. Si tu le libères, je connais un bateau qui l'emmènera, sur les quais sud. Je vais t'y attendre. S'il te plaît, ramène-moi mon Aristo.
Une lettre se trouvait chez Callista.
À Aristo d'Alexandrie
Mon ami, Eudoros prétend que tout le travail sur le Nil qui figure dans l'ouvrage est le sien. Il t'accuse de plagiat, ta vie est en danger. |
Bayek localisa la cage d'Aristo.
- Aristo: Personne ne veut m'aider ?
Bayek s'approcha du chariot.
- Aristo: Qui es-tu ? Un autre sycophante d'Eudoros qui vient me narguer ? Va-t'en, laisse-moi à mes malheurs.
- Bayek: Je suis un ami de Phanos ! Un protecteur.
Bayek libéra Aristo et le prit sur ses épaules.
- Aristo: Tu es encore plus valeureux que le grand Achille ! Tu m'as épargné l'humiliation de ma rossée quotidienne !
- Bayek: Allons-nous-en, vite.
- Aristo: Ces (crétins) m'ont brisé la hanche. Fais attention, je t'en prie !
- Bayek: Ta femme m'a dit de te faire quitter Alexandrie.
- Aristo: Ma femme ! Ah, la chère âme. Oui, il y a un bateau au port. Emmène-moi là-bas. Eudoros ! Quel homme méprisable ! Il ne m'a jamais pardonné d'avoir écrit un meilleur livre que lui. C'était un livre sur le Nil. Rempli de splendides descriptions. Je suis très doué pour les descriptions, en toute modestie. C'est pour ça qu'Eudoros a autant pillé mon livre ! Ses écrits sont insipides. Il n'a aucune connaissance du Nil ! Il serait incapable de décrire un hippopotame même s'il en avait un sous le nez. Si les soldats nous trouvent, ils me tueront à coup sûr. Et ma chère femme, que deviendra-t-elle alors ? Elle qui est la lumière de mon existence. Quoiqu'elle a détesté mon livre. "Trop de crocodiles", a-t-elle dit. C'est vrai qu'il y en a beaucoup. Mais Eudoros devra répondre de beaucoup de choses.
- Bayek: Je dois te dire : Eudoros est mort.
- Aristo: Ravi de l'apprendre ! Puisse-t-il griller chez Hadès pour l'éternité. C'est toi qui as tué Eudoros ?
- Bayek: Oui.
- Aristo: Gloire à toi ! J'espère que ce mangeur de bouses a bien souffert ! Quand on pense qu'ils battaient un vieillard. La nouvelle génération de poètes alexandrins a l'air d'être d'une autre trempe.
- Bayek: Ils savent prendre des risques.
- Aristo: Salue-les pour moi, veux-tu ? Il est de plus en plus difficile de produire des œuvres, ici.
Je t'en prie, il faut que nous quittions la ville. Nous devons fuir. Ces maudits gardes vont me trouver. L'Égypte n'est pas une terre pour les philosophes.
Bayek arriva au port.
- Callista: Aristo ! Par ici ! Le bateau est prêt ! Nous ferons voile dès que tu seras à bord.
- Aristo: Ma femme ! Louée soit la clémence des dieux !
Bayek déposa Aristo à bord du bateau.
- Aristo: Nous avons réussi !
- Callista: Mon amour ! Je suis heureuse que tu sois libre !
- Bayek: Tu dois partir, les phylakitai sont sans doute à tes trousses.
- Aristo: Je vais fuir. Ma femme a réservé un passage pour la Crète. Nous rêvons de nous y installer depuis toujours. La vie sera peut-être plus tranquille, là-bas.
- Bayek: Puissent les dieux veiller sur votre traversée.
- Aristo: À mes yeux, le devoir et l'honneur sont contradictoires, mais tu incarnes étonnamment les deux. Si l'Égypte n'était peuplée que de gens tels que toi, la vie y serait divine.
Conséquences[]
Bayek libéra Aristo d'Alexandrie et l'amena auprès de sa femme pour qu'ils puissent fuir vers la Crète.