La pesée finale est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek et Aya se rendent à Siwa, sur les traces de Flavius et de la relique de l'Oracle.
Dialogues[]
Bayek et Aya chevauchèrent vers Siwa.
- Aya: Il n'y a aucun bruit. Même les animaux se taisent.
- Bayek: J'ai l'impression qu'un fléau a frappé le village.
- Aya: C'est cette vipère de Flavius.
- Bayek: On aurait dû lui arracher les entrailles il y a longtemps. Il faut qu'on aille à la crypte.
Des soldats gardaient la porte.
- Aya: Des soldats romains.
- Bayek: Ça doit être ceux de Flavius.
- Aya: D'autres soldats.
- Bayek: Ils ont barré les chemins qui mènent au temple.
- Soldat romain: Vous, là-bas ! Demi-tour ! Personne ne passe, sur ordre de Flavius en personne ! Abattez ces intrus !
Ils se défirent de leurs adversaires.
- Aya: Depuis le début, c'était Flavius. Il a fait venir César et les Romains en Égypte, pour s'emparer du pouvoir absolu.
- Bayek: On lui a fait confiance. Comme des idiots.
Bayek reconnut une blessée au bord du chemin.
- Bayek: Rabiah ! Qu'est-ce qui est arrivé ici ?
- Rabiah: Bayek, Aya. Vite… Hepzefa… La crypte !
- Bayek: Rabiah, on reviendra te voir dès qu'on le pourra.
- Soldat romain: Tu vas t'écarter, pauvre idiot ?
Bloquez le passage ! Allez, vite !
Personne ne doit passer, c'est compris ? Ou des têtes vont tomber.
Par ordre de Flavius, personne, je dis bien personne, ne doit entrer !
Fermez ça, même une mouche ne doit pas passer !
Ces deux-là ! Empêchez-les d'entrer dans la crypte à tout prix !
Par Hadès, qu'est-ce qu'il y a à protéger, ici. De l'or ? Des gemmes ? Le lait sacré de la déesse Vénus ?
Qui a eu l'idée de cacher quelque chose de précieux dans ce trou perdu ?
Là ! Tuez-les !
Bayek et Aya traversèrent le temple d'Amon et virent la porte de la crypte d'ouvrir.
- Soldat romain: La crypte s'ouvre ! Mettez-vous à l'abri !
- Aya: Regarde ! La crypte !
- Bayek: Ils ont peur d'ouvrir la porte.
- Aya: Ils s'enfuient ! Attention. On ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur.
- Bayek: On doit découvrir ce qui s'est passé.
Le sol se mua en escalier.
- Aya: Bayek. Est-ce qu'on rêve ?
- Bayek: Nous sommes entrés dans la Douât.
- Aya: Qui aurait pu imaginer un tel spectacle ?
- Bayek: Aucun homme ne devrait approcher aussi près des dieux.
Un hologramme de la Terre trônait au cœur de la crypte.
- Aya: Qui a créé ceci ? Les dieux eux-mêmes ? C'est toute l'histoire de l'humanité… Bayek ? Bayek.
Bayek venait de découvrir un corps sans vie dans la crypte.
- Bayek: C'est Hepzefa. Oh, seni (mon frère). Ta vie a pris fin dans la poussière du désert. Ils m'ont pris mon meilleur ami.
- Aya: Nous devons arrêter Flavius.
- Bayek: Non ! On ne peut pas le laisser ici. Il mérite de vrais adieux.
Bayek prit Hepzefa sur ses épaules.
- Aya: Vas-y, Bayek. Je suis avec toi.
- Bayek: Hepzefa ignorait tout de l'Ordre. Il n'y avait aucune raison de le tuer. Flavius lui a arraché le cœur pour m'adresser un message. C'est lui qui a tué Khemou.
- Aya: Mon époux, nous devons en finir.
Bayek et Aya trouvèrent Rabiah à l'extérieur de la crypte, soignant les blessés.
- Rabiah: Bayek ! Ah, tu as trouvé ce pauvre Hepzefa.
- Bayek: Rabiah…
- Rabiah: J'ai vu ce qui s'est passé. C'était horrible. Les chefs romains sont venus à la crypte du temple.
Bayek eut une vision de Flavius et Septimius combinant l'orbe au bâton d'Alexandre le Grand pour ouvrir la crypte, avant s'assommer et de traîner Hepzefa à l'intérieur. Puis, ils s'agenouillèrent devant le globe terrestre.
- Aya: Septimius et Flavius.
- Rabiah: Les objets qu'ils portaient l'ont ouverte comme l'aurait fait la main d'un dieu. Hepzefa a tenté de les arrêter, mais ils ont fait de lui leur pantin. Ils sont entrés dans la crypte. On aurait dit qu'un feu bleu en sortait. J'ai fui, mais en vain. Tous les habitants ont perdu la raison. Ils sont tombés comme des poupées.
- Homme 1: Ils ont détruit Siwa.
- Femme: Ils doivent mourir !
- Homme 2: Vous devez mettre fin à tout ça !
- Rabiah: Bayek. Aya. Les prières de tous les habitants du village vous accompagnent.
- Bayek: Occupons-nous d'abord d'Hepzefa. Ensuite, nous rendrons la justice.
Les obsèques d'Hepzefa prirent place au tombeau de la montagne des morts.
- Prêtre: Laissez passer les embaumeurs. Prions pour qu'Anubis accepte cet ornement à la place de son cœur, prions pour qu'Hepzefa puisse arpenter les Champs de roseaux.
Après la cérémonie, Bayek pria pour Hepzefa.
- Bayek: Hepzefa, mon vieil ami.
Tu manques à Siwa, Hepzefa.
Hepzefa. J'aurais bien besoin de ton aide, seni (mon frère).
J'aimais parler avec toi, Hepzefa. Et boire de la bière !
Hepzefa. Où es-tu maintenant, mon ami ? Tu marches dans les Champs de roseaux.
Bayek trouva des ossements dans le tombeau.
- Bayek: Des animaux. La nécropole leur sert de tanière. Je comprends mieux son état.
Bayek rendit visite à la tombe de son grand-père.
- Bayek: Tu me manques, grand-père. J'aurais aimé que tu connaisses mon fils.
Bayek retrouva Rabiah, qui lui remit l'épée d'Hepzefa.
- Rabiah: Bayek, Hepzefa aurait voulu que tu aies ceci. C'est l'arme qu'il préférait entre toutes.
- Bayek: Je suis honoré.
Bayek et Aya prièrent à la tombe de Khemou.
- Bayek: Khemou. Ta mère et moi parlons de toi tout le temps.
C'est paisible, ici, fils.
Oh, Khemou.
Je suis venu te voir, fils. Juste un instant.
Il s'est passé tant de choses, Khemou.
Aya informa Bayek.
- Aya: Des villageois ont capturé un soldat romain et l'ont interrogé. Flavius est parti pour Cyrène et Septimius, pour Alexandrie.
- Bayek: Je vais tuer Flavius.
- Aya: Il y a une ferme à la frontière, à Cyrène. Quelqu'un aura peut-être vu passer Flavius. De mon côté, je vais arracher le cœur de Septimius.
- Bayek: J'ai l'impression que le chaos nous suit, partout où nous allons. Nous devrions peut-être l'accepter.
- Aya: C'est difficile. Je ne veux pas abandonner, mais…
- Bayek: Chaque fois que je pense à toi, je pense à Khemou et à tout ce qu'on a perdu.
- Aya: Moi aussi. Alors pour le moment, nous tuerons.
- Bayek: Adieu, Aya.
Sur la route, Bayek vit des habitants vénérer un lion en cage aux abords du havre de réfugiés.
- Homme 1: Ô grand et féroce Flavius !
- Homme 2: Louons tous la crinière de Flavius.
- Homme 1: Ne courroucez pas le vigoureux Flavius ! L'indomptable Flavius ! Suivons Flavius ! Suivons le Lion.
- Femme: Leo Flavius, accorde-moi richesse, bonheur et santé.
- Bayek: C'est un sacrilège ! Flavius les a persuadés qu'il était un dieu !
- Homme 1: Mes cultures ont soif. Lion, envoie ta pluie divine.
- Femme: Ses crocs déchireront les chairs de ses opposants.
- Homme 2: Je tremble devant toi, Leo magnifice.
- Femme: Ah, ah ! Louons-Le, avec sa crinière d'or !
- Homme 1: Ses griffes seront rougies du sang impur de nos ennemis. Je te rends honneur, Lion ! Ta crinière est faite de topaze et tes griffes, d'argent.
- Femme: Le rugissement de Flavius va faire trembler Rome sur ses fondations.
Bayek arriva dans la région montagnes vertes.
- Bayek: Une région de prairies et de champs. Piétinés par l'occupation romaine.
Bayek approcha d'une ferme.
- Bayek: C'est sûrement la ferme dont parlait Aya. Il y a bien quelqu'un qui a dû voir passer le Lion.
Un contremaître s'apprêta à exécuter l'un de ses esclaves d'un coup de hache, mais une femme l'en empêcha.
- Praxilla: Arrête, Mererouka ! Je t'en prie.
Mererouka la poussa hors de son passage et décapita l'esclave. La femme ramassa en vitesse une épée qui traînait par terre et trancha les liens des esclaves, qui prirent la fuite. Mererouka s'approcha de la jeune femme, prêt à l'occire.
- Praxilla: Par mon serment sacré. Pardonne-moi !
La femme tua Mererouka en lui lacérant l'abdomen. Elle se retourna, vit Bayek et fondit sur lui, le prenant pour un autre contremaître. Le medjaÿ para l'attaque et la calma.
- Bayek: Attends, je ne suis pas ton ennemi.
La guérisseuse lâcha son arme.
- Praxilla: Je suis désolée, mais… c'était, c'était un homme si doux. Une fois, il m'a demandé de soigner un chien blessé qu'il avait pris dans un collet… Pourquoi a-t-il fait ça ?
- Bayek: J'ai déjà vu ça, à Siwa. Je cherche le mangeur d'âmes qui est responsable. Flavius.
- Praxilla: Le proconsul ?
- Bayek: Cette charogne sans âme a tué mon fils, rasé mon village et aujourd'hui, il parcourt ta région dans la lumière de Rê… Viens, on va fouiller la ferme, chercher des survivants. Je suis Bayek de Siwa.
- Praxilla: Praxilla, de cette région devenue folle.
Bayek et Praxilla se mirent à la recherche de survivants.
- Praxilla: Pourquoi est-ce que Flavius fait ça ? Ce ne sont que de pauvres paysans de Siwa.
- Bayek: Ils étaient sur son chemin.
- Praxilla: Il y a encore des soldats.
- Bayek: Alors soyons prudents. Des traces de chariot et des empreintes.
- Praxilla: Les Romains ont déjà menacé d'emmener les paysans à la citadelle.
- Bayek: Pourquoi ?
- Praxilla: Pour fabriquer des armes et fortifier les lieux. Sur ordre du général Agrippa. Flavius a mis ces terres au supplice, ça me rend malade.
- Bayek: Il continuera jusqu'à Rome. Et Rome sera victime de son ambition sans fin.
Ils trouvèrent un cadavre dans la ferme.
- Praxilla: Il doit bien y avoir des survivants. Des femmes… des enfants ?
- Bayek: Peut-être qu'ils se cachent ?
Ils montèrent à l'étage et trouvèrent une femme sur la terrasse.
- Praxilla: Nebet (Femme) ! Tu n'es pas blessée ? Que s'est-il passé ?
- Nenet: Des capes rouges et cette vermine à la tête de lion. Ils ont emmené tous ceux en état de travailler, les fermiers, mon fils Kade. Puis il est arrivé. Les yeux noirs, sombres comme un corbeau. J'ai voulu lui jeter des pierres pour le chasser. Une chose brillante, dorée, entre ses griffes. Il l'a brandie en croassant alors qu'ils mouraient. Certains de leur propre main, d'autres des mains leurs proches. Un acte contre nature. Tout le monde pleurait, hurlait, courait, mourait.
- Bayek: Et tu t'es enfuie ?
- Nenet: Personne ne fait attention à une vieille aux yeux voilés comme Nenet. Je les ai vus et je n'ai pas crié. Je me suis mordu la langue jusqu'au sang.
- Praxilla: Les hommes qui ont fait ça… Nous les retrouverons.
- Nenet: Fais vite, ma fille. Le corbeau a volé vers le nord, là où vit la chasseresse. J'ai entendu les capes rouges. Ramène-moi Kade !
- Bayek: J'essaierai. Flavius m'a aussi volé mon fils.
- Praxilla: On va l'amener jusqu'à mon chariot.
Bayek escorta Praxilla et Nenet.
- Praxilla: Tu vas suivre Flavius ?
- Bayek: Il le faut.
- Praxilla: Pour ton fils ?
- Bayek: Pour tous les fils.
- Praxilla: Je suis sûre qu'il doit beaucoup te manquer.
- Bayek: À chaque heure, de jour comme de nuit.
- Praxilla: Vous finirez par vous retrouver aux Champs de roseaux.
- Bayek: Je l'espère. On t'a parlé de l'endroit où vit la chasseresse ?
- Praxilla: Oui, à Cyrène, là où ont été posées les première pierres de la conquête romaine. C'est au nord d'ici.
- Bayek: Si Flavius y est, je le trouverai et je détruirai chaque fibre de son ka (esprit).
Ils approchèrent du chariot.
- Praxilla: Lorsque tu arriveras à Cyrène, va trouver mon ami Dioclès. Je lui confierais ma vie, ainsi que la tienne. Il est magistrat, il entend les requêtes à l'agora… Donne-lui ceci.
Praxilla lui confia un anneau.
- Bayek: J'espère que ça guérira la folie de ces terres.
- Praxilla: Je prierai pour que tu obtiennes justice, Bayek.
- Bayek: À ton avis, pourquoi ont-ils emmené Kade ?
- Praxilla: La citadelle a étendu son emprise sur toute la Cyrénaïque. Des rumeurs circulent selon lesquelles le général Agrippa et Flavius se préparent à la guerre.
- Bayek: Contre l'Égypte ?
- Praxilla: Oui, tu doutes de leurs ambitions ?
- Bayek: Non. Je suis le seul qui peut les arrêter.
- Praxilla: Je vais la conduire à mon hospice de Balagrae, au sud du temple d'Asclepios. Même si cet endroit a déjà connu son lot de souffrance.
- Bayek: Je t'y retrouverai si je le peux.
Bayek fit route vers Cyrène. Il traversa Balagrae.
- Femme: Écoute, écoute ! Il a suffi que le Lion pose les yeux sur moi pour que j'attende un enfant ! Tu as vu le proconsul ? C'est l'homme le plus beau de Cyrène, non, du monde ! Flavius ! Flavius ! Nous devons tous chanter son nom ! J'ai quitté mon mari pour Flavius. Si seulement il pouvait le voir comme je le vois. Je suis prête à mourir pour croiser de nouveau le regard du grand Flavius. Arrête-toi, écoute-moi ! Sans l'amour du grand Flavius, c'est la mort qui m'attend ! Je tuerais ma famille pour une nuit avec le Lion. Qu'est-ce que je dis ? Aide-moi, je t'en prie, mon amour pour Flavius va me consumer. Personne ne peut me satisfaire, ni toi, ni toi. Personne à part le proconsul de Cyrène !
- Bayek: La pauvre femme, Flavius l'a éloignée de son mari et de son enfant.
Entre Balagrae et Cyrène, Bayek croisa un homme devant le corps mutilé de son fils.
- Homme: Mon fils ! Mon pauvre fils. Tu as vu ? Tu as vu ce qu'il m'a fait faire ? Cette vermine de Flavius m'a obligé à tuer mon enfant, mon fils unique. Mon enfant si beau et si doux, aussi innocent que l'agneau. Quand j'ai refusé de suivre ces maudits soldats, de m'occuper de leurs armes, il… Je… je n'ai pas pu retenir mon bras. Mon pauvre fils, il n'avait que cinq ans. Regarde comme il est pâle. Non ! Non ! Je te rejoindrai bientôt dans les Champ des roseaux, mon pauvre petit. Flavius ne nous séparera pas.
- Bayek: Un autre enfant tué par Flavius. La Cyrénaïque baignera dans le sang de Flavius. Pour ton fils et le mien.
Au sud de la citadelle, Bayek vit un groupe d'individus danser autour d'un autel.
- Homme 1: Vénérez-le, vénérez-le, Mars incarné, Flavius de Cyrène !
- Femme: Ah, quelle belle musique !
- Homme 2: Dansez, dansez, dansez pour Flavius !
- Femme: Nous allons avoir une bacchanale !
- Homme 1: Le seigneur Flavius est notre muse.
- Homme 2: Nous t'offrons notre sincère expression, ô dieu qui marche parmi nous.
- Femme: Je danserai jusqu'à ce que je m'écroule.
- Homme 1: Flavius a fait de nous ses Ménades.
- Femme: Il m'a donné des feuilles de lierre à porter.
- Homme 2: J'offre mes pieds au service de Flavius, le dieu de la guerre.
- Homme 1: Ô grand et sublime Flavius.
- Homme 2: Invaincu, héroïque, furieux Mars,
Face à toi, les ennemis sont une farce. - Homme 1: Ton ardeur, ta puissance font trembler
Les monts les plus hauts, les fleuves les plus profonds et les fières armées. - Bayek: Flavius leur a pris la raison. C'est mauvais, c'est contre-nature. Ils vont danser jusqu'à ce que leurs pieds saignent ?
En chemin, il vit des paysans s'immoler dans un feu de joie.
- Homme 1: Marchez, marchez dans les flammes. Flavius nettoiera vos crimes par le feu.
- Homme 2: Flavius fait prospérer nos fermes et grandir nos enfants.
- Bayek: Ils prennent Flavius pour leur dieu ! À quoi rime cette folie ?
- Homme: Le feu du Lion vous purifiera !
- Homme: Je paierai pour mes crimes, Flavius.
- Homme: Venez sentir la brûlure du pardon.
- Homme: Pour Flavius ! Son Ordre est dieu.
- Homme: Flavius sauvera Cyrène des indignes que nous sommes !
Bayek approcha d'une stèle au bord de la route.
Avertissement relatif au silphion
Le silphion appartient au peuple de Rome. Tout voleur sera exécuté. |
- Homme: N'approchez pas. Ces champs de silphion appartiennent à la République.
Personne n'approche des plants de silphion.
Quiconque volera du silphion sera exécuté !
N'y touchez pas, n'y touchez pas !
Sur ordre de Flavius, le silphion appartient à la République.
Personne ne prendra l'herbe qui guérit.
Prendre du silphion est passible de mort.
Flavius a décrété que tout le silphion appartenait à Rome.
Seules les faux romaines couperont le silphion. - Bayek: Flavius a fait de cet homme son porte-voix.
Bayek entra dans Cyrène.
- Homme 1: Une ode au Lion de Rome. Des flèches acérées ont frappé mon cœur. L'amour contrarie la poitrine qu'il a saisie. Vais-je succomber ou attiser la flamme soudaine en la combattant ? Oh, Flavius ! Je vais succomber !
- Bayek: Un poème d'amour ? Les jeux malsains de Flavius n'ont que trop duré.
- Homme 1: Un fardeau devient léger quand il est porté de bon cœur. Et mon cœur l'accepte. Tes yeux brillants, tes cheveux de jais, ta démarche virile, ta peau si claire !
- Femme: Il est devenu fou !
- Homme 1: Ô lune, tu ne peux pas partager la nuit avec Flavius. Soleil, tes rayons pâlissent devant lui. Étoiles, éteignez-vous. Flots, tarissez-vous. Car vous n'êtes rien à côté du Lion de Rome. Je me noierai dans l'eau de tes yeux. Je me sacrifierai sur l'autel de ton front.
- Homme 2: Une ode à Flavius ? Il a perdu la tête.
- Homme 1: Flavius, tu marches avec splendeur, tel un lion. Tu marches d'un pas viril et même les montagnes t'admirent. La mort n'a pas de prise sur le dieu qui marche parmi nous. Mais si tu devais t'endormir à jamais, je m'allongerais et demanderais au passeur de m'emmener. Mes larmes couleraient comme un cri silencieux. De la rosée sur les pétales de la rose radieuse. Il n'est pas d'amour plus pur que le mien. Je te suivrai partout, ô divin. Mon cœur soupire en pensant à toi. Je m'assois et je me languis sous l'if. Ses branches m'abritent de ton soleil, ô brillant et exalté.
Bayek arriva à l'agora de Cyrène, où des hommes répandirent la doctrine de l'Ordre des Anciens.
- Homme: Même quand les vôtres sembleront triompher, nous serons là, nous nous relèverons. L'Ordre des Anciens est né d'une prise de conscience. Nous n'avons pas besoin de crédo ni d'endoctrinement. Nous ne rôdons pas dans l'ombre. Nous marchons en plein jour.
- Bayek: Ce n'est que la propagande de l'Ordre des Anciens. Flavius a fait de vous des ennemis de la liberté.
- Homme: Les fils de Prométhée nous suivront. Ce n'est qu'en servant l'Ordre qu'ils seront sauvés. Notre seul souhait est que le monde soit tel qu'il est. Un lieu d'ordre, de symétrie. D'harmonie. Comme l'aiment les dieux. Gaïa a émergé du voile béant du néant, du vide obscur du Chaos. Immarcescible Gaïa.
- Homme 2: Le libre arbitre prôné par ces menteurs n'existe pas. Ne les écoutez pas. Ils prétendent que le peuple devrait être libre de ses choix. Que nous devrions vivre sans lois ni contraintes. Or, le voleur doit-il être libre de prendre votre bétail ? Le meurtrier doit-il être libre de prendre la vie de vos fils ?
- Homme: Nul ne peut nous arrêter. Nous aurons notre monde nouveau. N'écoutez jamais les ennemis du savoir. Rien n'arrive par hasard. Tous les événements que nous voyons, que nous vivons, sont les fruits de la raison et de la nécessité. Ils croient pouvoir briser les chaînes du déterminisme ? Ils ne veulent pas comprendre que la trame de notre univers n'est pas tissée à partir des fils du chaos, mais avec ceux de l'ordre. Puisse le Père de la Sagesse tous nous guider.
Bayek trouva Dioclès à l'agora.
- Homme: Il est revenu de Balagrae complètement enragé. Il a exigé mes impôts de toute l'année ! Quand j'ai refusé, ils ont brûlé ma ferme !
- Dioclès: Tu es sûr qu'il s'agissait des hommes de Léandre ?
- Homme: Et ma femme qui disait qu'il ne fallait pas lui résister. Je déteste quand elle a raison.
- Dioclès: Léandre paiera. Tu as ma parole.
- Homme: Ta parole, Dioclès ? Qui va ensemencer mes champs ? Qui va redonner vie à mes chèvres ? J'en ai assez de ce pays et de toi aussi. Ta parole… Pff !
- Dioclès: Et toi, de quoi notre "vénéré" magistrat t'a-t-il escroqué, Égyptien ?
- Bayek: Praxilla dit que tu peux m'aider. Je m'appelle Bayek.
Bayek lui présenta l'anneau de Praxilla.
- Dioclès: Comment va-t-elle ?
- Bayek: Aussi bien que possible, compte tenu des crimes de Flavius. Je suis la piste sanglante de ce chien depuis Siwa.
- Dioclès: Les rumeurs sont fondées ?
- Bayek: Oui. Comme ses préparatifs de guerre.
- Dioclès: Un oppresseur de plus. L'Égypte ne retrouvera jamais la paix. Les invasions se succèdent. Flavius fera de l'Égypte un vaste tombeau. Il gouverne depuis l'acropole, mais l'endroit grouille de Romains. Je prie pour que le sort te soit favorable, Bayek. Je dois m'occuper de ce magistrat véreux, Léandre. Reviens me voir si tu veux aider la cause de Cyrène.
- Bayek: Merci, Dioclès. Il est temps que mon fils rejoigne les Champs de roseaux.
Bayek se faufila dans l'acropole romaine de Cyrène.
- Soldat romain 1: Le temple de Mars. Quel bonheur de retrouver les dieux romains hors de Rome.
- Soldat romain 2: Le proconsul Flavius me fait froid dans le dos.
- Soldat romain 1: Tu as entendu les rumeurs ? À propos de Siwa ?
- Soldat romain 2: Cette immonde fosse à purin ? Bon débarras !
- Soldat romain 1: Et maintenant, il s'est enfermé dans le temple de Mars ?
- Soldat romain 2: Tant qu'il garde ses distances avec moi.
Bayek s'introduisit discrètement dans le temple de Mars.
- Flavius: Tu crois vraiment que je ne te sens pas rôder dans les ombres, Bayek de Siwa ?
- Bayek: J'ai remonté ta piste de meurtres et de massacres depuis ma terre natale. Maintenant, prépare-toi à payer pour la mort de mon fils.
- Flavius: Non, Égyptien. Prépare-toi à te prosterner devant Dieu.
Flavius usa des pouvoirs de la Pomme.
- Bayek: Tu as tué mon fils, mes amis… Pourquoi tu ne m'as pas tué quand tu en avais l'occasion ?
- Flavius: Tu aurais dû rejoindre l'Ordre ! Tu as besoin de nous. Mais tu as choisi l'esclavage.
- Bayek: Le meurtrier de mon fils. Qui se cache dans un temple.
- Flavius: Ton ami medjaÿ, Hepzefa, était têtu comme une mule. Tout comme ton fils.
Flavius disparut, et des projections des membres de l'Ordre apparurent.
- Bayek: Ce ne sont que des illusions.
Flavius réapparut.
- Bayek: Tu vas bientôt quitter ce monde, Flavius.
- Flavius: Ton esprit finira bien par céder, comme celui des autres. Tu ne ressens pas mon pouvoir, mes capacités ? Tu n'es rien d'autre qu'un paysan. L'Égypte n'est qu'un ramassis de chameaux et de pelleteurs de bouse.
- Bayek: Tu as empêché mon fils de rejoindre l'autre monde ! Je vais t'arracher le cœur. Tu seras jugé dans la Douât. Tu n'es pas un dieu. Tu es à peine un homme.
- Flavius: Assez. Affronte-moi !
Bayek assassina Flavius.
- Bayek: C'était un enfant, Flavius. Mon enfant !
- Flavius: Eh bien, vois-tu, c'est l'une des seules choses que je ne regrette pas.
- Bayek: Tu n'auras jamais la paix !
- Flavius: La mort de ton fils m'a valu le respect de l'Ordre. Et de César. Je tenais Rome. Elle m'a apporté un empire, mille fils tous plus grands les uns que les autres.
Bayek se rua sur Flavius.
- Flavius: Allez, achève-moi, sale lâche. Tu perds du temps !
Flavius s'écroula et Bayek tomba à genoux, faisant tomber sa plume.
- Bayek: Je ne peux pas, je ne peux pas… je ne peux pas !
Khemou arriva dans le dos de Flavius.
- Khemou: Tout va bien, Papo (Père)…
- Bayek: Non… Je vais te perdre, à jamais.
- Khemou: Pas à jamais. Je t'attendrai dans les Champs de roseaux.
Bayek embrassa une dernière fois son fils, qui ramassa la plume et l'apposa sur Flavius. Bayek et releva et récupéra l'artefact.
- Bayek: Cette relique ne doit jamais être retrouvée. Aya doit savoir que le ka (l'esprit) de notre enfant a trouvé le repos.
Conséquences[]
Bayek assassina Flavius et récupéra la relique de l'Oracle.