La mort poursuit le colonel est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Jacob et d'Evie Frye, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
L'un des deux jumeaux retrouva Artie et Henry Raymond sur une scène de crime à Southwark.
Dialogue[]
- Raymond: Vous voilà ! Ça promet d'être intéressant. Les armes à feu, ce n'est pas ce qui manque, dans ce quartier !
- Artie: À mon avis, la solution est une question de géométrie, de timing et de psychologie !
- Raymond: Et il y a sans doute un penny dreadful à en tirer ! Élucidez cette affaire !
Interrogatoire[]
Fabrique de muntions[]
- Frederick Abberline (Tir): D'après mes informations, Prescott a été tué à midi précises. À quelques minutes près...
- Frederick Abberline (suspect): Les gamins d'en face s'amusaient avec une arme qu'ils avaient trouvée. Une balle a dû se perdre et traverser la clôture. Elle a atteint Mr Prescott à la poitrine. C'est vraiment une affaire des plus malheureuses.
- Frederick Abberline (Horloge): Apparemment, on a placé l'horloge ici pour la réparer. J'ai remarqué qu'elle marchait toujours.
- Frederick Abberline (Fabrique): Quand le colonel Prescott a quitté l'armée, il a utilisé ses relations pour lancer cette fabrique de munitions. Il voulait que ceux qui avaient servi avec lui aient du travail après leur réforme.
- Jonas Hassett (Prescott): C'était un homme bien. Digne de respect. Je suis fier d'avoir servi sous le colonel Prescott, dans le 11e d'Infanterie, en Côte-de-l'Or.
- Jonas Hassett (Tir): Oui, j'étais en chemin vers l'usine quand j'ai entendu deux coups de feu. Aux environs de midi.
- Jonas Hassett (Horloge): Un impact dans l'horloge ? C'est nouveau, ça. Il était peut-être déjà là quand je suis arrivé à midi. Ou peut-être était-ce le deuxième coup de feu ?
- Jonas Hassett (Bannière): Prescott a accroché ça en souvenir d'une sortie qu'il a dirigée. Le régiment avait traversé le fleuve Pra pour contourner les guerriers ashanti. Ça s'est mal passé, ce jour-là. Vraiment mal. On a perdu plusieurs camarades. Prescott voulait qu'on se souvienne d'eux.
Cour[]
- Earl (Tir): On était là, juste là, à tirer sur la cible. J'allais tirer quand j'ai entendu un grand "bang" ! J'ai été surpris et j'ai complètement raté la cible. C'est pas moi qui ai tué cet homme, je ne suis pas un meurtrier !
- Earl (Arme à feu): On a trouvé un revolver. Il était sous la fenêtre du dépôt de bois. Je ne sais pas qui l'a laissé là.
Boutique[]
- Curtis (Prescott): On avait l'habitude de s'insulter, tous les deux. J'ai été lieutenant sous ses ordres, en Afrique. J'ai aimé l'armée, personne ne vous embête quand vous portez l'uniforme ! Chaque matin, quand il arrivait, on aimait bien plaisanter.
- Curtis (Militaire): Ah, oui. Eh bien... Prescott avait commandé une sortie qui a mal tourné, on a eu de nombreuses pertes. Certains ont traité de colonel de lâche, mais c'était seulement la poisse. Après ça, il a démissionné. Et pour se racheter, il nous a proposé du travail quand on a quitté l'armée.
- Curtis (Grenier): Je le reconnais. Je vends des armes à feu volées. On reste discrets. On fait ça sous le manteau.
- Curtis (Tir): C'est moi qui ai tiré. Tôt ce matin, Prescott m'a mis au défi d'atteindre le douze depuis mon magasin. J'ai tiré un peu bas. Il n'y a pas eu de témoins, il était beaucoup trop tôt.
- Curtis (Whitworth): J'ai rapporté ce fusil d'Afrique. J'était tireur d'élite là-bas. C'est celui que j'avais ce matin pour le défi de Prescott. C'est notre seul Whitworth, je ne le vendrai jamais.
Dépôt de tonneaux[]
- Bennett (Prescott): Je le croisais tous les matins, en passant. Ça avait l'air d'un type bien.
- Bennett (Bière): On a perdu tout un tonneau de bière, bon sang ! J'ai entendu deux grands bruits, sans y prêter attention. Ensuite, j'ai vu un impact de balle dans un tonneau. Mon gars, Samuel, en sait peut-être plus. Il est pas loin. Il est là derrière, à jeter des ordures dans le fleuve.
- Bennett (Samuel): Le pauvre. Je l'ai trouvé devant ma porte, il y a quelques années. Il est mal en point, il traîne une sale maladie. Il reste à l'arrière quand je fais les livraisons. C'est un travailleur... pas un feignant...
- Samuel (Prescott): Je ne fais que livrer de la bière. Je ne fais pas très attention aux gens que je croise.
- Samuel (Bière): Il y avait un trou dans un tonneau. Je sais pas comment c'est arrivé.
- Samuel (Maladie): C'est pour une maladie que je traîne depuis longtemps. Je ne me rappelle plus du nom.
Indices[]
Fabrique de munitions[]
- Corps de Prescott - Louis Prescott. Tué d'une seule balle dans la poitrine, qui a perforé le cœur et est ressortie dans le dos.
- Tache de sang - Les projections indiquent la direction de la balle.
- Drapeau - Le drapeau du 11e régiment d'Infanterie. Porte l'inscription "Côte-de-l'Or – Campagne Ashanti".
- Plume - Une plume blanche.
- Horloge - Une balle hexagonale est logée exactement sous le nombre 12. L'horloge fonctionne toujours.
- Impact de balle - Trou laissé par une balle hexagonale. Bord ensanglanté.
- Caisses de dynamite - Caisses de munitions vides portant le marquage "Prescott Munitions n°408".
Cour[]
- Impact de balle - Indique que la balle a quitté la cour.
- Cible - Cible artisanale fabriquée par les orphelins.
- Marque - L'endroit où se tenaient les enfants pour tirer sur la cible.
- Marque d'impact - Il semble qu'un petit objet lourd soit tombé ici. Peut-être un revolver.
- Bière - Une grande flaque de bière. Il y a d'autres flaques dans la rue.
Grenier[]
- Fusil Whitworth - Le tout premier fusil de tireur d'élite. Possède une précision étonnante. Cet exemplaire sent la poudre, comme s'il avait fait feu le jour même. Un insigne régimentaire est gravé dans la crosse : "11e régiment d'Infanterie – Côte-de-l'Or".
Dépôt de tonneaux[]
- Tonneau vide - L'une des douves est percée d'un orifice rond. À l'intérieur se trouve une balle. Son calibre correspond au revolver de l'orphelin.
- Sac - Le rabat porte l'insigne du 11e régiment d'Infanterie.
- Oiseau - Un oiseau de grande taille, mort, partiellement plumé.
- Remède - Traitement contre la trypanosomiase, une maladie propagée par la mouche tsé-tsé en Afrique.
Dialogue[]
L'Assassin lança une accusation contre Samuel.
- Samuel: Mes meilleurs amis sont morts à cause de sa lâcheté, en Afrique. Il méritait d'être fusillé.
- Artie: Un excellent travail d'enquêteur. C'est un vrai miracle que quelqu'un ait survécu avec tous ces coups de feu !
- Policier: Allez, direction la prison !
Galerie[]
Conclusion[]
Identité du coupable et résumé de l'affaire
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Le coupable était Samuel Frye, qui cherchait à venger ses frères tombés au combat.
Résumé de l'affaire Un tireur d'élite voit ses camarades tomber lors d'une manœuvre qui tourne mal et décide de les venger ! Ralenti par une maladie tropicale contractée en Côte-de-l'Or, le soldat Samuel Frye a passé des années à mûrir sa vengeance envers Louis Prescott, le colonel dont la lâcheté a, à ses yeux, coûté la vie à ses compagnons. Il s'est moqué de Prescott en plaçant une plume blanche puis, sur le coup de midi, a frappé. De nombreuses balles ont volé ce jour-là : l'une, tirée du grenier de la boutique, s'est logée dans l'horloge de la fabrique de Prescott ; une autre, sortie du revolver trouvé par des enfants, a terminé sa course dans un tonneau de bière. Et la balle tirée par Samuel de l'arrière de la carriole a atteint Prescott au cœur. |