La maladie est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Des gens meurent d'une mystérieuse maladie dans les taudis d'Euhemeria. On a commencé à brûler les cadavres, les maudissant pour l'éternité.
Dialogues[]
Bayek tomba sur un charnier dans les taudis d'Euhemeria.
- Bayek: Brûler les corps ! C'est un blasphème ! Qui a fait ça ?
Bayek parla à la guérisseuse.
- Bayek: Eh, pourquoi brûle-t-on les morts ? Tu ne crains donc pas les dieux ? Leur âme sera maudite à jamais.
- Femme: J'en suis navrée, mais je n'ai pas le choix, tu vois. Ce sont les dieux eux-mêmes qui nous ont envoyé ce fléau. Il faut brûler les morts pour sauver les vivants.
- Bayek: Quel fléau ? Une peste a frappé ?
- Femme: À vrai dire, je l'ignore. Des anciens sont tombés malades. Des enfants sont morts en se tenant le ventre. Ils ont agonisé à côté de leurs parents qui avaient déjà quitté ce monde.
- Bayek: C'est un châtiment bien cruel. Même pour un dieu en colère.
- Femme: Personne ne s'intéresse à nous. Alors toute aide est la bienvenue… Dans le Fayoum, la vie des pauvres ne vaut rien.
Bayek et la guérisseuse partirent enquêter sur l'étrange maladie du port d'Euhemeria.
- Prêtre de Sobek: Mes enfants, nous compatissons à votre faim. Tournez-vous vers Sobek, il vous nourrira.
Sobek vous offrira le salut. C'est une maigre pitance, mais elle garde en vie. Mangez, rendez grâce et croyez en Celui qui a les dents pointues.
Le Seigneur des eaux peut prendre notre âme, mais nous nous réjouirons dans les Champs de roseaux !
L'Éclabousseur, enfant de la grande déesse ! Celui qui a fait verdir les herbes ! Le Seigneur du Nil ! Douâ Sobek !
La guérisseuse observa l'un des morts.
- Femme: Encore un paysan mort dont la famille sera privée de ses terres. Ils se nourrissaient à la cuisine pour miséreux, au marché. Mais des soldats les ont chassés. Les marchands grecs disaient que c'était mauvais pour le commerce.
Bayek étudia l'un des cadavres.
- Bayek: Il n'y a aucune marque du fléau sur le corps.
Bayek examina la vaisselle des habitants.
- Bayek: Ces bols sont crasseux. Qu'ont pu manger ces villageois ? Les aliments doivent être entreposés quelque part. Il faut que je me renseigne.
Bayek jeta un œil aux étagères du garde-manger.
- Bayek: Ces urnes contiennent des condiments puissants.
Bayek sentit les réserves de nourriture.
- Bayek: (Bayek a un haut-le-cœur) Cette nourriture est rance. Elle sent la mort. Ce serait de la folie d'en manger. Les rats ne voudraient pas de cet immonde gruau. Les épices ne sont pas là pour le goût, mais pour cacher la moisissure. Il faut que je parle à celui qui l'a préparé.
Bayek reparla à la guérisseuse.
- Bayek: Parle-moi de ce que tu manges. D'où est-ce que ça vient ?
- Femme: Un marchand le prépare pour les pauvres. C'est pas grand-chose, mais c'est mieux que rien. Nous l'acceptons. Vas-y, goûte si tu veux.
- Bayek: Par les dieux, non. Je ne sais pas comment tu peux avaler ça. Il faut que je parle à ce marchand. Où puis-je le trouver ?
- Femme: Sa maison se trouve là-bas au sud du marché. Je peux t'y conduire.
- Bayek: Allons rendre visite à ce marchand. Je te suis.
- Femme: Que Sobek te récompense de ton aide.
Bayek et la guérisseuse firent route vers la maison du marchand.
- Bayek: Je suis passé devant des fermes prospères. Les gens semblent y vivre bien. Pourquoi y a-t-il autant de pauvres ?
- Femme: Ah, oui. Ce sont des fermes grecques. Les Grecs paient moins d'impôts, alors ils s'épanouissent. Mais les paysans égyptiens, eux, sont peu à peu chassés de leurs terres.
- Bayek: Que deviennent ces terres quand les paysans partent ?
- Femme: À la mort d'un propriétaire, la loi libère ses terres. Si elles sont bonnes, les Grecs les prennent. Sinon, le désert s'en charge. Et finalement les Égyptiens meurent de faim. Beaucoup finissent dans les taudis.
Bayek et la guérisseuse arrivèrent chez le marchand.
- Femme: Voici la maison du marchand qui nous fournit à manger.
- Bayek: Même les chats ont l'air mieux nourris que les pauvres.
- Femme: Cette demeure n'a rien d'un taudis. Décidément, tous les Égyptiens ne sont pas égaux.
- Bayek: Certains sont plus égaux que d'autres.
Bayek et la guérisseuse entrèrent dans la cuisine du marchand.
- Femme: C'est écœurant !
- Bayek: Je comprends que les gens tombent malades !
- Femme: Qui oserait faire ça ?
- Bayek: Il est temps que j'aille trouver cet empoisonneur.
- Femme: Fais-lui goûter à sa cuisine.
Le marchand en question les surprit dans la cuisine, accompagné de deux gardes.
- Homme: Que puis-je pour toi ? Tu es chez moi. Tu t'es perdu ?
- Bayek: Tu peux m'expliquer pourquoi tu as empoisonné les pauvres. Je pense que c'est pour t'approprier leurs terres. C'est facile quand ils sont morts.
- Homme: Tu veux parler du mal qui règne dans les taudis ? Quoi qu'on ait pu te dire, tu peux me croire, tu fais fausse route. Je fais ce que je peux pour les aider.
- Bayek: J'ai vu ta cuisine, marchand. Je sais ce que tu fais. Et je veillerai à ce que tu sois jugé pour tes actes.
- Homme: Oh… Je comprends. Et ça change tout. Désormais, je te considère comme un intrus. Et j'ai le droit de me protéger. Gardes !
Le marchand et ses hommes affrontèrent Bayek.
- Homme: Nous n'en serions pas là, si tu t'étais montré raisonnable !
Nous aurions pu arranger ça !
Bayek tua les gardes.
- Homme: Où sont mes hommes ?
Ce n'était que des mendiants crasseux ! Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Ils ne manqueront à personne !
Vermine de medjaÿ ! Tu n'as aucune autorité ici !
Pour qui te prends-tu ? Tu n'as pas le droit !
On peut en discuter ! J'ai de l'argent ! Je peux te payer !
Donne-moi ton prix ! Sois un peu raisonnable !
À moi ! À l'aide ! Soldats !
Bayek assassina le marchand.
- Bayek: Ce marchand de mort tuait les pauvres pour leurs terres. Sa cupidité était leur seul fléau. Le Fayoum vivra mieux sans lui. Les morts seront en paix. Il n'y aura plus de crémations.
Conséquences[]
Bayek découvrit l'origine du fléau d'Euhemeria et élimina le marchand corrompu qui en était à l'origine.