La malédiction de la Sila est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Un homme était terrorisé par la présence d'un démon.
Dialogues[]
Basim arriva à un village abandonné dans les étendues sauvages et vit un homme parler à deux autres personnes.
- Ma'bad : Attention au démon ! Il ne faut pas approcher d'ici !
Ils s'enfuirent, terrorisés, laissant l'homme à ses divagations.
- Ma'bad : Ah, quelle horreur ! Que Dieu me protège de la plus vile des créatures !
Basim s'adressa à lui.
- Basim : Qu'est-ce qui te préoccupe ?
- Ma'bad : Mes amis, mes voisins… tous morts ! Tués par une créature maléfique.
- Basim : Maléfique ?
- Ma'bad : Je l'ai vu ! Un démon. Une créature. Elle est très dangereuse.
- Basim : Tu l'as VUE ? Tu en es sûr ?
- Ma'bad : Oui, je… j'en suis certain.
- Basim : Avec les yeux du visage ou de l'esprit ? Il arrive que ces derniers puissent jouer des tours.
- Ma'bad : Tabban (bon sang), peu importe lesquels ! Que veux-tu que ce soit d'autre ? Qui pourrait tuer aussi vite autant de gens ?
- Basim : Dans ce cas, ce ne sera pas mon premier démon. Ni le dernier, d'ailleurs.

L'homme montrant du doigt le lieu des faits
Basim laissa l'homme et partit enquêter.
- Ma'bad : Attention ! Le démon est parmi nous ! Ne deviens pas sa prochaine victime !
Il descendit des escaliers et s'approcha d'un corps.
- Basim : Des cloques, la chair presque fondue par endroits… Une mort fort peu naturelle.
Il aperçut un coffre marqué d'un hànzì près d'une maison.
- Basim : Des marques de Chine.
Basim ouvrit la porte de la maison, une odeur si forte en émanait qu'il dût se couvrir le visage avec son bras.
- Basim : L'air… Il a comme une morsure ardente… qui me ronge la peau. Serait-ce l'haleine funeste du démon ?

Basim enquêtant dans la maison
Faisant fi des vapeurs, il pénétra la maison et y trouva une jarre.
- Basim : Les cristaux dans cette jarre… Du sel ammoniac je pense. Ou quelque chose qui y ressemble. Mieux vaut ne pas traîner. Les vapeurs toxiques des cristaux sont moins denses, mais peut-être encore mortelles.
Il sortit de la maison, vomit ses tripes, puis se dirigea vers la place et y trouva un emblème.
- Basim : Un emblème, celui du palais du calife…
Basim reprit son chemin vers le port, des sillons sur la route attirèrent son attention.
- Basim : On a traîné quelque chose, quelque chose de lourd…
Sur le port, il trouva les restes d'un feu.
- Basim : Des marchands ont fait halte ici. Ils ont abreuvé leurs bêtes à ce cours d'eau. On a déchargé quelque chose. D'après les traces, ce fut l'œuvre des villageois… Le propriétaire du chariot l'a-t-il su ?
Il avait maintenant toutes les pièces du puzzle en sa possession.
- Basim : Je dois faire part de ce que j'ai trouvé au rescapé.
Basim retourna auprès de l'homme.
- Ma'bad : Je suis heureux que le démon ne t'ait pas tué. Le combat a été difficile ?
- Basim : Tu fais erreur. Ce qui est généralement le cas lorsque l'adversaire n'existe pas.
- Ma'bad : Mais bien sûr que si, il existe !
- Basim : Il n'y a pas de démon. Pas ici. C'est le désarroi de tes amis qui a causé cette tragédie.
- Ma'bad : Quoi ? Tu en es sûr ?
- Basim : Des marchands chinois sont passés par ici et se sont arrêtés pour faire boire leurs bêtes… Exact ?
L'homme approuva d'un mouvement de tête.
- Basim : C'est alors que tes amis ont volé un coffre rempli de jarres… ignorant qu'elles contenaient des vapeurs délétères. Probablement une commande passée par les alchimistes du calife. Quand tes amis ont ouvert les jarres, ces vapeurs les ont tués en quelques instants.
L'homme baissa la tête.
- Basim : Je connais ce regard. La honte. Le REMORDS…
- Ma'bad : Les jarres… C-c-c'était mon idée de les voler. Je… je pensais qu'elles contiendraient des choses à revendre.
- Basim : Je suis désolé. Vraiment… Mais désormais, il te faudra vivre avec les conséquences de tes actes.
- Ma'bad : Oh, non. Qu'ai-je fait ? J'ai causé la mort de tous ces gens…
Abattu par cette nouvelle, l'homme s'approcha de l'une de ses victimes collatérale.
- Ma'bad : Comment vais-je pouvoir continuer à vivre avec ce fardeau ?
Conséquences[]
Basim fit prendre conscience à l'homme de l'erreur qu'il avait commise.
Notes[]
- Un Sila aussi orthographié Si'la ou Si'lat, est un type de djinn.